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Adil Benjeddi : "À l'OL, on forme l'homme et le joueur"

International U20 avec la sélection marocaine, le latéral gauche lyonnais, Adil Benjeddi, est devenu un élément indéboulonnable de l'équipe réserve. À 20 ans, le joueur entraîné par Maxence Flachez revient avec Olympique-et-lyonnais.com sur son parcours et ses ambitions pour la suite de sa carrière.

Olympique-et-lyonnais : Quel a été votre parcours avant de jouer à l'Olympique lyonnais ? 

Adil Benjeddi : J'ai d'abord commencé le foot à Pierre-Bénite, en banlieue lyonnaise. Je suis né là-bas. Par la suite j'ai joué au Cascol d'Oullins, on avait une très bonne équipe à l'époque. Je me suis révélé lors d'un tournoi, on a affronté des clubs du département puis de la région comme Saint-Etienne. On gagnait tous nos matchs. Arrive alors le tournoi national face aux plus grosses équipes du pays, et les recruteurs de différents clubs se sont manifestés pour me recruter.

L'OL est donc venu aux renseignements ? 

Pas directement. J'ai été contacté par plusieurs clubs, Sedan, Rennes et Montpellier. Arrive alors l'AS Saint-Etienne, avec un projet ambitieux, et un contrat aspirant de 3 ans. Bref, j'avais vraiment envie d'y aller, notamment pour la proximité avec ma famille qui est à Lyon. J'étais âgé de 13 ans à l'époque. Ils voulaient m'emmener au tournoi des "pupilles", c'est un très gros tournoi dans notre catégorie, mais pour cela je devais signer avec eux. C'était le deal. Mon père m'a recommandé d'attendre. Quelques jours plus tard, il vient m'annoncer que je peux participer à un match amical avec l'OL, bien évidemment j'accepte la proposition, et tout se passe bien pour moi. Je suis partagé entre les deux clubs car Saint-Etienne avait beaucoup insisté, finalement j'ai eu le bonheur de signer avec l'Olympique lyonnais. Pour la petite histoire, j'ai pu participer à ce fameux tournoi des pupilles.

En tant que Lyonnais, rejoindre l'AS Saint-Etienne était envisageable, pour vous, à cette époque ?

À 13 ou 14 ans, je n'avais pas l'ADN "OL" comme aujourd'hui. D'ailleurs, je n'étais pas supporter de l'Olympique lyonnais à l'époque, je regardais les matchs bien évidemment, mais je ne me considérais pas comme un "fan". En intégrant le club, très vite on nous baigne dans l'ambiance du derby, on connaît l'importance de ces matchs. Aujourd'hui, ça me paraît impossible de rejoindre Saint-Etienne, je me sens 100% lyonnais.

"Plus jeune, j'étais très impulsif "

Comment se sont passées les premières années au centre de formation ? 

C'était de bonnes années, avec des entraîneurs que j'ai beaucoup apprécié. Ils inculquent dans un premier temps les valeurs humaines fondamentales. Cela m'a beaucoup aidé car, plus jeune, j'étais très impulsif, je m'énervais rapidement. J'ai eu une année compliquée en U16, ça m'a d'ailleurs beaucoup forgé pour la suite. Puis forcément, on passe tous par l'année en U17 avec Armand Garrido, le coach qui m'a le plus marqué. Il était toujours derrière nous. Notre début de saison était catastrophique, dès le mois de septembre on était dans le rouge. Pour nous faire réagir, le coach nous explique qu'il prépare déjà la saison prochaine, et que nous passerons le reste de la saison à faire du physique, il ne voulait plus faire des ateliers avec ballon. Et il l'a vraiment fait ! On a couru, beaucoup couru. Quelques semaines plus tard, nos résultats se sont améliorés et l'équipe restera invaincue jusqu'à la fin de la saison. Cette année là, on remporte le championnat de France U17. C'est une saison qu'on ne peut pas oublier.

L'année dernière, vous avez découvert la Youth League, comment jugez-vous le niveau de cette compétition ? 

Le niveau y est très élevé, ce fut une belle expérience, surtout lorsqu'on découvre le football européen dans différents pays. J'ai été marqué par le match contre l'Ajax Amsterdam, on avait perdu 3-0 à domicile. L'Ajax, c'est vraiment un autre football. Lorsque tu sors de ce match, tu sais qu'il te reste beaucoup de boulot pour atteindre un tel niveau collectif, on connait leur centre de formation, mais on ne s'attendait pas à une telle équipe. C'était fluide dans la circulation du ballon, avec beaucoup de mouvements du début à la fin de la rencontre.

Comment se passe votre saison en équipe réserve ? 

Plutôt bien, même si au début j'étais blessé et je n'ai donc pas pu faire la préparation avec le groupe. Mon concurrent s'est à son tour blessé, j'en ai profité pour m'imposer à gauche de la défense lors de mon retour dans le "onze" de départ. Je sens que je monte en puissance, notamment sur le plan physique. Après, j'ai mon caractère, je ne lâche jamais rien, même au fond du trou. Mes parents m'ont éduqué comme ça, il faut toujours se battre pour obtenir ce que l'on veut.

Vous évoquiez un comportement impulsif plus jeune. Est-ce que cela a changé aujourd'hui ? 

Oui, je suis beaucoup plus calme. Avec le temps, j'ai pu me rendre compte que mes entraîneurs à l'OL m'ont fait franchir des paliers à différents niveaux. Ici, on forme le joueur, on forme l'homme. Je tiens à les remercier pour cela.

Il y a de nombreux talents en équipe réserve, pouvez-vous nous en citer quelques-uns ? 

Amine Gouiri, qui est d'ailleurs tout le temps avec Myziane Maolida, les deux on peut les appeler "Tic" et "Tac" (rires). Myziane, les gens vont dire de lui qu'il est nonchalant, mais c'est faux. Amine est un jeune joueur très complet, extrêmement puissant malgré ses 16 ans, technique, adroit devant le but. Et puis, Maxence Caqueret, 16 ans également. C'est un phénomène, un style à la Rakitic. Il n'a pas trop de vitesse, mais il joue très juste. Il monte en puissance, j'aime beaucoup ce joueur.

Quel type de latéral êtes-vous ? 

Je ne suis pas un "Marcelo" bis, je me concentre avant tout sur l'aspect défensif et l'équilibre de l'équipe, je fais aussi en sorte d'avoir une relance rapide et efficace. Je suis un joueur hargneux sur le terrain. Dans l'équipe, c'est Myziane Maolida qui joue devant moi sur l'aile gauche, c'est un joueur très jeune et très talentueux. Avant les matchs, je lui explique qu'il peut se lâcher devant et marquer des buts, je tiens la baraque derrière (rires).

Pouvez-vous nous évoquer vos modèles à votre poste ? 

J'aime beaucoup Filipe Luis, le défenseur de l'Atletico Madrid, il ne lâche rien sur le terrain. Plus petit, j'aimais bien Taye Taiwo... pour sa frappe de balle (rires) ! Mon modèle à ce poste reste Éric Abidal. Le joueur qu'il était à Lyon, à Barcelone, et l'homme qu'il est en dehors des terrains, la façon dont-il a affronté sa maladie, je suis vraiment admiratif.

"J'ai envie de signer mon contrat professionnel à l'OL"

Signer professionnel à Lyon, c'est votre objectif ?

J'ai envie de signer mon contrat professionnel à l'OL. Pour cela, je fais le maximum pour être performant lorsque je joue, lorsque je m'entraîne. Mon père est un ancien boxeur professionnel au Maroc, il est toujours là pour me soutenir, me pousser, m'encourager depuis les tribunes pour me donner de la force. Ce serait une fierté pour mes proches et ma famille que je signe dans mon club formateur, dans ma ville. Il faut aussi relativiser pour ne pas se mettre une pression qui nuirait à mes performances, pour moi le plus important, c'est d'être heureux dans la vie, tout simplement.

Vous avez déjà évolué avec le groupe professionnel à l'entraînement ?

Oui, lors des huis-clos, il arrive que j'aille m'entraîner avec eux. J'ai eu de bonnes sensations la première fois, tout va plus vite, techniquement c'est propre. On sent vite que l'on est entouré par des joueurs expérimentés, le rythme est vraiment différent.

On découvre aussi des joueurs impressionnants dans certains domaines...  

Hormis les Fekir-Lacazette dont on connait tous le niveau, Mathieu Valbuena m'a particulièrement marqué. Il est insaisissable, très technique. Des gens vont l'aimer, d'autres vont le détester, moi je trouve qu'il apporte quelque chose au jeu de l'Olympique lyonnais cette saison, il est très bon. Sinon, il y a Sergi Darder que j'apprécie beaucoup. On pense qu'il est lent, mais en fait il est assez vif avec le ballon, et surtout très technique. On peut s'en rendre compte lorsqu'on s'entraîne avec lui, c'est le très haut niveau.

Vous êtes français avec des origines marocaines et algériennes de par vos parents, pourquoi avez-vous fait le choix de jouer pour le Maroc ? 

Je jouais dans les sélections françaises pour les coupes régionales étant plus jeune, j'étais avec des joueurs de Saint-Etienne, de Lyon et des autres gros clubs de la région. Comme je l'ai expliqué, mon comportement était parfois limite étant plus jeune. De plus, c'était à l'époque de "Knysna", une période sombre pour le football français. Je répondais à chaud, aussi parce que  je prenais le football à la légère. Je n'ai plus été sélectionné avec la France depuis. Maintenant, je regrette cette époque mais c'est aussi une partie de mon apprentissage. Jusqu'à l'année dernière, je ne pensais plus aux sélections, je me focalisais sur ma formation à l'OL. Par la suite, j'ai pris la décision de jouer pour l'équipe U20 du Maroc car le coach adjoint m'a contacté, il m'a donné envie de défendre les couleurs du pays de mon père. J'ai beaucoup de membres de ma famille là-bas, j'y vais régulièrement. C'est un challenge que j'ai accepté avec beaucoup d'enthousiasme et d'honneur.

Les Jeux Olympiques en 2020 au Japon, c'est un objectif que vous souhaitez atteindre ? 

Ce serait incroyable de découvrir les J.O avec l'équipe U23 du Maroc, on peut parler d'objectif, oui. Un tel évènement, être au coeur des festivités avec de grands sportifs, c'est quelque chose d'unique pour un jeune footballeur lorsqu'il peut en plus défendre les couleurs de l'équipe nationale.

"Patrice Evra aurait pu nous transmettre son expérience"

Que pensez vous de Jeremy Morel et de Maciej Rybus ?  

Personnellement, je trouve que Jeremy Morel fait ses matchs. Il est surtout très costaud dans les duels. C'est une "bûche", les mollets, les cuisses... un vrai athlète ! Pour Maciej Rybus, il me semble qu'il a surtout joué ailier dans sa carrière, c'est logique qu'il mette un peu de temps à s'adapter au championnat français et au poste de latéral gauche.

Patrice Evra à l'OL, c'était une belle affaire pour le club ? 

Il aurait pu nous transmettre son expérience, puis il communique beaucoup avec les jeunes. Après il y a déjà une concurrence avec Jeremy et Maciej. De mon côté, je fais en sorte de progresser pour pouvoir les titiller un jour. J'ai encore des progrès à faire avec l'équipe réserve, et je dois améliorer mes actions offensives, être plus juste dans mes montées dans le couloir.

Au centre de formation, vous avez pour habitude de suivre des thèmes sur le sommeil, l'alimentation... 

Oui, on avait régulièrement des sessions de ce type. On a aussi fait du yoga. C'est intéressant de varier les thèmes, découvrir de nouvelles activités comme on a pu le faire au centre de formation. En dehors du foot, je fais de la boxe dès que j'ai plusieurs jours de repos, mon père s'entraînait dans une salle à l'époque que je fréquente aujourd'hui. D'une part, ça me permet de couper avec le foot, et également de peaufiner ma condition physique.

Les footballeurs sont parfois critiqués par rapport aux salaires élevés qu'ils peuvent toucher, notamment en France. Êtes-vous d’accord avec ces remarques ?

Le plus souvent, on va entendre qu’on est payé pour courir derrière un ballon. C’est assez réducteur, mais je l’entends régulièrement, et même dans mon entourage. Il faut avoir conscience que pour devenir un joueur professionnel, cela passe par des efforts dès le plus jeune âge. Nous aussi, on va mettre notre réveil tôt le matin, pour travailler, s’entraîner, faire des soins, préparer les matchs. On se prépare à faire un métier pour plusieurs années. On fait des sacrifices énormes, et c’est important de défendre notre profession. Il y a beaucoup d’argent dans le football, donc je peux comprendre les remarques. Aux États-Unis, il y a une autre culture, tout comme en Angleterre. Dans ces pays, ils reconnaissent le travail des sportifs, les stades sont pleins, même en 4e ou 5e division chez les anglais.

Beaucoup de footballeurs s'envolent pour la Chine, afin d'y signer de gros contrats. Comprenez-vous cette tendance ? 

Tout dépend du joueur, de son âge, de sa carrière. Un Ezequiel Lavezzi, un Carlos Tevez, je ne suis pas surpris pour être franc. Ils ont une grosse carrière derrière eux, et puis ce sont des salaires incroyables, c’est le dernier gros contrat qu'ils peuvent signer. Ils ont une famille, ça se comprend aussi. Pour finir une carrière, le championnat américain m’intéresse plus par exemple.

Pourquoi les États-Unis ?

Parce qu’ils valorisent les travailleurs, c’est dans la culture. C'est un pays qui me fait envie. Voyager là-bas, ce serait vraiment bien, je n’y suis jamais allé pour le moment.

En dehors du football, quels sont vos loisirs ? 

Pour être honnête, il n'y en a pas beaucoup. Je suis avec mes amis la plupart du temps. J’écoute un peu de musique, mais sans plus, essentiellement du rap. Je m'intéresse aux voitures, ma marque préférée est Audi. Sinon, je joue un peu à la console, principalement à FIFA, je me débrouille plutôt bien puisque je suis en Division 1. Le meilleur joueur à FIFA ? C’est Gaëtan Perrin.

C'est la tradition, il faut nous raconter une anecdote pour l'ultime question de l'interview... 

Je vais revenir sur un derby en U17 contre Saint-Etienne, le match avait lieu là-bas. Une atmosphère très particulière, il y avait beaucoup de policiers, des ultras stéphanois. Il y avait même des personnes qui crachaient sur nous. Le match se passe bien, on arrive à l'emporter assez logiquement. On chambre un peu au moment de regagner les vestiaires, puis une fois dedans on a crié comme des fous pour célébrer la victoire. Je ne sais toujours pas qui a fait quoi, mais notre vitre s'est brisée et il me semble qu'il s'agissait d'une pierre jetée contre notre vestiaire, ou un projectile. Ces matchs sont toujours bouillants !

12 commentaires
  1. OLVictory
    OLVictory - ven 10 Fév 17 à 7 h 31

    Il a l'air d'avoir la tête bien faite. Quelqu'un connait son niveau, son potentiel ?
    En revanche il lui manque la notion d'ordre de grandeur "c’est le dernier gros contrat qu’ils peuvent signer. Ils ont une famille, ça se comprend aussi" 😆

  2. Avatar
    philr69 - ven 10 Fév 17 à 8 h 52

    Bonjour a tous

    Pour savoir sa valeur footballistique , il devrait être prêté l'année prochaine.

    Il serait vraiment temps que l'ol se penche sur ces points :

    -Trouver des clubs satellites français afin de faire évoluer nos jeunes prometteurs trop juste pour la L1 en prêt , en sachant comme tous clubs pro , que le l'OL a droit à 2 prêts maxi dans un même club
    -miser sur Bourg en Bresse en lui cédant à titre de formation (250 000€) ou gratuitement des jeunes mais en incluant un avenant qui précise que l' OL à une priorité sur une future vente .
    -Trouver un club satellite à l'étranger , en Suisse serait le plus pret pour avoir une vue rapide (servette ?) , ou là l'Ol pourrait prêter plus de joueurs (étant hors de France) ou céder avec le même principe de rachat par priorité.

    Il est certain que cela ne sera pas une réussite à 100% mais cela permettrait à certain de se révéler aulieu de stagner en CFA.

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    OL-38 - ven 10 Fév 17 à 10 h 00

    Benjeddi devra bien jouer avec les jeune, bien progresser pour qu'un jour il puisse saisir sa chance de bien jouer avec les Pro.

    1. Avatar
      philr69 - ven 10 Fév 17 à 15 h 35

      il a 20 ans étant né en janvier 1997 et ne fait plus parti des u19.
      Il joue en cfa.

  4. Avatar
    Gones2wano - ven 10 Fév 17 à 11 h 51

    J'adore vos interviews des jeunes joueur c'est super intéressant
    Il confirme que caqueret est à mettre dans la futur génération doré de l'académie ( aouar maolida caqueret gaouri et cognat qui est un plus vieux), cette génération sera aussi performante voir supérieur ( je le pense ) que celle des benzema ben arfa remy, ce qui pense que je m'enflamme, ont fera un bilan mais j'ai aucun doute sur ces joueurs, en espérant qu'il garde une bonne mentalité.
    Ces joueurs joue déjà contre des papa de 30ans alors qu'ils ont à peine 17ans
    Pour bendjidi je connais pas je peux pas me prononcer faudra suivre son évolution
    Et pour terminer comme d'habitude le petit refrain sur sergi, un mec aussi bon techniquement, dans l'intelligence de jeu,avec une mentalité exemplaires ne peut pas être mauvais,si ce n'est lorsqu'il est mal coaché

    1. OLVictory
      OLVictory - ven 10 Fév 17 à 12 h 12

      S'ils gagnent la Gambardella, contre des jeunes de leur âge, ça sera un signal qui dira qu'on peut leur faire confiance rapidement en équipe une.

    2. Avatar
      Mickael Bonnaud - ven 10 Fév 17 à 13 h 18

      Merci pour votre retour !

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    Gones2wano - ven 10 Fév 17 à 11 h 56

    Hier aulas à répondu à un Tweet concernant gallardo et il était positif sur gallardo
    Si il vient cette été on passera dans une autre dimension
    Sinon allons prendre favre un chèque de 4 millions... ce type est a nous, il est parfait il allie expérience, talent tactique,maîtrise des gros joueur, il fais confiance et progresser les jeune

  6. OLVictory
    OLVictory - ven 10 Fév 17 à 12 h 10

    J'ai entendu une itw de Favre et j'ai tout de suite compris pourquoi il n'est pas venu et ne viendra jamais à l'OL. Favre a une vision du foot qu'il veut voir jouer par son équipe et il ne supporterait pas que son dirigeant intervienne dans son job. Autant l'oublier tout de suite.

    1. OLVictory
      OLVictory - ven 10 Fév 17 à 13 h 36

      😆

    2. Avatar
      Gones2wano - ven 10 Fév 17 à 13 h 54

      Il est libre de ces compo c'est sur mais le pb est lorsque le résultat tourne mal si un choix de joueur est mal vu par jma, le coach ce mets en difficulté et ce fragilise
      Un top coach s'en tape de l'avis de JMA si jma le vire dans le futur, il trouvera un poste ailleur contrairement à un Genesio,fournier qui font donc tout pour ne pas déplaire à jma

  7. Avatar
    Sony07 - ven 10 Fév 17 à 18 h 36

    Un footeux qui a joué au CASCOL est forcement un tout bon ?

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