Corruption : "Pas avérée dans les faits" selon Aulas

Pour le président Jean-Michel Aulas, on parlerait de corruption dans l'affaire des matchs truqués de Ligue 2 seulement s'il y a eu "une forme d'arrangement, mais également des intérêts de compensation".

Suite au scandale des matchs truqués qui surplombe le football français actuellement, le président lyonnais s'est exprimé  à l'AFP : "Si ce qui a été dit était avéré, évidemment il faut avoir des sanctions très fortes. Pour qu'il y ait eu corruption, il faut qu'il y ait eu non seulement une forme d'arrangement, mais aussi des intérêts et compensations. J'ai l'impression que dans cette affaire, on est peut-être d'une certaine manière aux prémices d'une envie de corruption, mais qu'elle n'est pas avérée dans les faits. Le match Caen-Nîmes a fait l'objet de reports successifs, peut-être que la date était mal placée".

Pour appuyer son raisonnement, JMA a pris comme exemple le "non-match" des coéquipiers de Njie et Bédimo face aux éléphants de Côte d'Ivoire : "Dans le match Côte d'Ivoire-Cameroun, les joueurs ont arrêté de jouer à vingt minutes de la fin parce que le résultat leur donnait satisfaction. Est-ce qu'on peut leur faire un reproche ? Non !"

2 commentaires
  1. OL48
    OL48 - ven 21 Nov 14 à 7 h 43

    Le problème c'est que chaque fois que deux équipes s'arrêtent de jouer dans un match, , on se pose des questions sur ce qui a été conclu dans les vestiaires avant la rencontre.
    La suspicion de corruption va désormais être omniprésente.

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