Nice’s Ivorian midfielder Jean Michael Seri (L) vies with Monaco’s French midfielder Rachid Ghezzal during the French L1 football match Nice (OGCN) vs Monaco (ASM) on September 9, 2017 at the « Allianz Riviera » stadium in Nice, southeastern France. / AFP PHOTO / YANN COATSALIOU

Nice - OL : les Aiglons peinent à décoller

Déplacement à l’Allianz Riviera ce dimanche (15h, beIN Sports) pour l’Olympique lyonnais. En cas de victoire face à l’OGC Nice, les Gones reviennent à hauteur de l’AS Monaco qui reçoit le PSG à 21 heures.

L’an passé, l’Olympique lyonnais et Nabil Fekir ont vécu une soirée cauchemardesque dans la cité azuréenne. Sous le déluge, l’ouverture du score précoce de Paul Baysse, suivie de l’expulsion de l’international français avaient précipité la chute rhodanienne (2-0). Les Aiglons, restés longtemps dans la course au titre, ont légèrement lâché en fin de saison. Troisièmes au final, ils ont privé Jean-Michel Aulas d’une Ligue des champions qu’il chérit tant. Mais la donne a changé. Un mercato délicat et une réussite disparue forcent Lucien Favre et ses hommes à batailler pour s’éloigner de la zone de relégation. La rencontre face à l’OL est déjà déterminante pour la suite de la saison.

Confiance et réussite évaporées

L’an passé, les Niçois se trouvaient les yeux fermés et le jeu pratiqué séduisait tous les observateurs. Les temps ont changé et la confiance qui se dégageait s’est envolée. Le match contre Caen le week-end dernier illustre cette situation. « Tu mènes 0-1 et tu as plusieurs fois la possibilité de tuer le suspense en mettant le deuxième but, puis tu te fais punir, raconte Vincent Menichini journaliste pour Nice-Matin. Une victoire aurait permis de revenir dans le top 10 et le tableau global aurait été beaucoup moins sombre. » L’égalisation de Ronny Rodelin dans le temps additionnel a ramené l’équipe à la dure réalité actuelle avec une 17e place. « Ce n’est pas qu’une question de réussite, mais celle que tu avais l’an dernier, tu l’as perdu cette saison », reprend le suiveur de l’OGCN.

Depuis la septième journée, seul Metz fait pire que les Aiglons sur le plan comptable. Cinq points empochés depuis fin septembre, dont quatre lors des deux dernières rencontres. C’est peu pour un club qui joue la Coupe d’Europe pour la deuxième année consécutive. Si ça va un peu mieux en termes de résultats récemment, ce n’est toujours pas ça dans le jeu. « Contre Dijon tu gagnes en étant très faible. Sur d’autres matchs c’était plus cohérent mais tu perdais. A Caen il y a eu un petit peu de fond de jeu même si ce n’était pas non plus un grand Nice. Une victoire permettait de revenir pas trop loin du top 5, à sept points de Nantes, lance notre confrère. Ce n’est pas encore trop inquiétant mais si tu ne gagnes pas contre Lyon, ça peut le devenir car tu rétrogrades dangereusement au classement ».

Un mercato loin de porter ses fruits

Louée depuis plusieurs saisons, la cellule de recrutement de l’OGC Nice n’a pas eu le nez aussi creux cet été. Du moins, cela ne se voit pas encore. Pourtant le schéma est resté sensiblement le même que les saisons précédentes. Sont arrivés des joueurs plus que confirmés (Sneijder, Jallet), des valeurs sûres de Ligue 1 (Lees-Melou, Saint-Maximin, Mendy) et des jeunes avec du potentiel (Tameze, Makengo plus le prêt de Marlon). L’alchimie a pourtant du mal à prendre et les départs des deux latéraux de l’an dernier n’ont pas aidé. « Ce qui est sûr, c’est que pour l’instant les joueurs censés remplacer les partants n’ont pas eu le rendement escompté. Je pense notamment à Wesley Sneijder qui sort de son meilleur match face à Caen, mais jusque-là ce n’est pas très glorieux. Pierre Lees-Melou joue tout le temps mais on reste un peu sur notre faim. Christophe Jallet à gauche ce n’est pas son poste de prédilection. Il fait l’effort d’y jouer mais c’est moyen », résume Vincent Menichini.

Le niveau des cadres a baissé

Transcendés l’an passé, certains éléments peinent à réitérer les mêmes prestations. D’autres ont connu des blessures qui ont fortement pénalisé l’équipe selon le journaliste : « Yoan Cardinale l’an dernier était vachement bien, il a perdu sa place récemment. Dante a connu un trou d’air en début d’automne, là ça va mieux depuis quelques matchs. Jean-Michaël Seri, l’un des meilleurs joueurs et certainement le meilleur milieu de terrain de Ligue 1 avec ceux du PSG, a été absent pendant un mois et demi. Sans lui, ce n’est clairement pas la même équipe, tu perds un peu de ton ADN. C’est comme si Lyon se prive de Nabil Fekir pendant plusieurs semaines. On a vu contre Montpellier que ce n’était pas évident. » Si la formation azuréenne ne joue plus au même niveau que l’an dernier, elle garde en son sein des joueurs plus que dangereux à l’image du duo d’attaque. « Alassane Pléa est moins en réussite malgré un bon début de saison. Il lui manque un petit but pour relancer la machine. Avec Mario Balotelli ça reste quand même une association qui a de l’avenir même si Lucien Favre n’est pas convaincu du bien-fondé de cette association en termes d’équilibre d’équipe. Mais ce duo ferait le bonheur de beaucoup d’équipes de notre championnat », estime le journaliste du quotidien. 

L’OGC Nice et l’Olympique lyonnais se sont qualifiés jeudi à domicile en Ligue Europa. Les deux formations verront les seizièmes de finale en février. Si les Azuréens veulent y retourner la saison prochaine, il faut engranger des points. Ça commence dès dimanche contre l’OL.

 

Le joueur à suivre côté OGC Nice :

Vincent Menichini n’a pas hésité une seconde lorsque la question lui a été posée. Le joueur déterminant ce dimanche chez les Aiglons est sans aucun doute Jean-Michaël Seri. « Depuis le début de saison tu as un Nice avec et un Nice sans Seri. S’il parvient à retrouver son niveau de l’an dernier, ce dont je ne doute pas, ça peut éclairer le quotidien de l’OGC Nice et la rencontre contre Lyon. Ce n’est pas la même équipe quand il n’est pas là. Ça devient compliqué d’installer un jeu cohérent, la construction devient plus banale. Même si Lucien Favre dit qu’il faut s’adapter à tous les schémas que ce soit attaque rapide ou possession, il a toujours la volonté d’avoir la maîtrise des évènements et de bien jouer au ballon. C’est plus facile avec l’international ivoirien. L’an dernier il avait été très performant à l’Allianz Riviera face à l’OL (un but notamment). C’est un joueur à part qui aurait sa place dans n’importe quelle équipe de Ligue 1. La clé du renouveau niçois, c’est lui. Quand il est bien, on l’avait vu contre Monaco (victoire 4-0), c’est l’un des meilleurs milieux de Ligue 1, il n’y a pas photo ».

4 commentaires
  1. Avatar
    jeepy - dim 26 Nov 17 à 8 h 15

    Nice ne nous réussit jamais ... Alors il faudra une équipe très solidaire pour s'en sortir au moins ávec un nul....

  2. Avatar
    Gones2wano - dim 26 Nov 17 à 11 h 28

    Faut faire attention par exemple la semaine dernière j'ai vu leur match a Caen ou il se font égaliser à la dernière minute, ils ont dominée largement et leur jeu semblé revenir

  3. FLEURY PPDG
    Monrne - dim 26 Nov 17 à 11 h 48

    Toujours difficile à Nice Mais dire jamais est faux car mis à part l'an passé où ils ont été très performants tout au long de l'année.On gagne Quand meme régulièrement sur la côte.
    Comme le dit Gone il faudra faire très attention et jouer un match plein on a les moyens (sans Cornet j'espère)

  4. FLEURY PPDG
    Monrne - dim 26 Nov 17 à 11 h 52

    Ne pas oublier aussi cette annee il y a Nice avec ou sans SERI Aujourdh'ui ce sera avec et c'est pas le meme Nice

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