People stand on the field as Besiktas’ and Lyon’s fans fight in the tribune before the UEFA Europa League first leg quarter final football match between Lyon (OL) and Besiktas on April 13, 2017, at the Parc Olympique Lyonnais stadium in Decines-Charpieu, central-eastern France. / AFP PHOTO / PHILIPPE DESMAZES

OL – Besiktas : le pire a été évité malgré le chaos

OL – Besiktas, quart de finale aller de la Ligue Europa, l'histoire et les mémoires retiendront des centaines de spectateurs massés sur la pelouse du Parc OL pour échapper à des jets de pétards. Même si les images marqueront les esprits, tout comme le chaos, le pire a été évité.

C'était un match de niveau quatre en termes de risque, le contexte politique faisait craindre des affrontements, les supporters turcs s'étaient mobilisés pour acheter massivement des places, au point qu'ils étaient entre 20 et 25 000 au stade : OL – Besiktas avait tout d'une poudrière. La journée du 13 avril s'était pourtant déroulée dans le calme, malgré de nombreux supporters turcs présents en ville. Aux abords du Parc OL, certains sont arrivés très tôt.

Vers 19 heures, les forces de l'ordre ont usé à plusieurs reprises de bombes lacrymogènes pour séparer supporters lyonnais et turcs présents sur le parvis du stade. Selon Jean-Michel Aulas, environ 2 000 supporters du Besiktas se seraient présentés aux portes sans ticket. La boutique OL Store a été saccagée pour une raison qu'il reste encore à clarifier. Des Turcs expliquant s'être réfugiés à l'intérieur pour échapper au gaz, quand d'autres sources parlent de tensions provoquées par des supporters allemands du Besiktas face à l'impossibilité d'acheter des places supplémentaires à la billetterie du stade (le match se jouait à guichets fermés). Néanmoins, la politique a été laissée en dehors du stade. Selon nos informations, les spectateurs ont majoritairement respecté les consignes de l'arrêté préfectoral interdisant d'arborer d'autres drapeaux que celui de la Turquie et de la France, ainsi que des maillots autres que l'Olympique lyonnais ou le Besiktas.

Fuir sur la pelouse pour se protéger

À quelques minutes du coup d'envoi, plusieurs provocations ont eu lieu entre supporters lyonnais et turcs, des pétards ont été envoyés sur le virage sud inférieur, des affrontements éclatent dans les tribunes, ce mélange entraîne un mouvement de foule qui aurait pu dégénérer. Interrogé par Olympique-et-lyonnais.com, un spécialiste des mouvements de foule qui a vu la rencontre témoigne : « La situation aurait pu dégénérer. Les spectateurs ont eu le bon réflexe en se réfugiant sur le terrain. Dans un stade fermé par des grilles, il y aurait pu avoir des blessés graves, voire des morts. Les stades ouverts ont cet avantage qui est très précieux ». Pour inverser la situation, Jean-Michel Aulas s'est rendu en personne sur le terrain et a convaincu les spectateurs de retourner dans les tribunes, condition sine qua non à la tenue du match.

Des hooligans turcs exfiltrés

Selon la préfecture : « A la demande des organisateurs, avec lesquelles nous travaillons très bien, les forces de l'ordre ont exfiltré une cinquantaine de hooligans turcs. C'était une opération très délicate qui aurait pu dégénérer. Mettre des gendarmes dans des espaces comme celui-là avec des hooligans est très difficile. Heureusement, l’opération a été un succès. La suite de la rencontre s'est globalement bien déroulée. Il n’y a pas eu d’affrontement avant et après ». Le président de l'Olympique lyonnais est resté dans la tribune virage sud jusqu'à la fin de la première mi-temps. «En parvenant à convaincre les supporters de rejoindre la tribune, on a sauvé le match », a-t-il confié à l'issue de la rencontre. Pour Jean-Michel Aulas : "Il faut analyser tout ça pour que ça ne se produise plus. Il n'y a pas de blessés graves, mais il aurait pu en avoir". Douze interpellations ont eu lieu, des Turcs comme des Lyonnais.

Des conclusions nécéssaires

Reste que si le pire a été évité, il est désormais nécessaire de tirer les conclusions de cette soirée. Le dénominateur commun se trouve être dans la gestion de la billetterie et de l'ouverture de la quatrième volée sans aucune mesure pour privilégier les supporters lyonnais. Bien qu'il soit impossible de discriminer, tout comme de refuser une vente, les outils et méthodes existaient pour limiter le nombre de supporters turcs (lire ici). L'OL a choisi de les déployer après coup pour limiter la casse, mais il était déjà trop tard. Aujourd'hui se pose la question de la nécessité de jouer un tel match à guichets fermés. Fallait-il laisser des blocs vides pour faire tampon entre supporters turcs et lyonnais ? OL – Besiktas laissera des traces dans les mémoires, mais aussi dans la stratégie de la billetterie du Parc OL face à certains types de match.

30 commentaires
  1. Jacks
    Jacks - ven 14 Avr 17 à 11 h 58

    Fuir sur la pelouse, également à l’intérieur du stade... Parmi un groupe - difficile d'estimer le nombre - ayant dû se réfugier dans l'enceinte en sautant par dessus les barrières de sécurité. Pour échapper au gaz, effectivement, mais surtout au mouvement de foule massif (et aux jets de bouteilles, provenance lyonnaise d'après mes collègues qui étaient face aux gus) qui se dirigeait vers nous qui étions juste au niveau des contrôles. J'ai un peu de mal d'évoquer le sportif malgré la seconde mi-temps à haute intensité... Résultat énorme confusion et aucune fouille effectuée.

  2. Avatar
    Ferrandinho92 - ven 14 Avr 17 à 12 h 33

    Erdogan accuse des HOOLIGANS LYONNAIS d'etre à l'origine de tout hoer soir.......

    1. NicoLG
      Pantagruel - ven 14 Avr 17 à 12 h 37

      Il ne faut pas vraiment donner du crédit à un néo-fasciste qui emprisonne ses opposants politiques et censure la presse et qui ose ensuite traiter ses homologues allemands et néerlandais de nazis.

    2. Lyolicha
      Lyolicha - ven 14 Avr 17 à 13 h 29

      Qu'il aille se faire enc....
      Il se place en victimes alors que 30000 turcs incivilises qui font leur bordel c'est tout sauf des enfants de coeur. La bas ils vont nous mettre une pression irrespirable.

  3. JFOL
    Juni entraineur OL - ven 14 Avr 17 à 12 h 43

    Hier soir,
    fouille ridicule comme d'hab !
    En allant au virage nord vers 19h45, des gaz lacrymogène nous ont obligé a faire demi tour !!
    De l'autre coté, des bagarres, des gens blessés, des hooligans gagoulés au milieu des enfants et supporter comme moi, c'était impressionnant, suis rentré en courant porte Z en bad gone en courant au milieu des CRS !
    Dans le stade, une honte de voir des turcs de partout déchainés comme des animaux et je pèse mes mots !
    En face, en sud, des bombes, artifices lancés sur nos supporters, délirant, c'était la guerre pendant quelques minutes, heureusement, les gens (dont 4 de ma famille) ont pu aller sur la pelouse !
    J'ai peur que notre club prenne cher !!
    Quel amateurisme !
    et aussi quelle belle paire de couilles à Aulas !
    j'espère que ces relations auprès des instances européennes permettront de limitter les sanctions, je plein les joueurs au retour pour aller joueur chez ces tarés!

  4. Avatar
    lyonnais31 - ven 14 Avr 17 à 12 h 44

    Bonjour les gones, alors je suis d'accord que La billetterie à pas ete exceptionnelle mais franchement ces turcs sont des fous furieux !!! Cela ne se serait passé Avec aucun autre club encore en course !! Il ont une très grande responsabilité dans ce carnage !! Honte à eux sérieusement et après ca met des disquettes pour promouvoir leur football et leur pays pffff

  5. Avatar
    GoneSEA - ven 14 Avr 17 à 12 h 46

    Je reste dubitatif sur les évènements extra-sportifs d'hier soir...
    On s'était étalé en long et en large après le scandale des fouilles humiliantes à Rome le 16 Mars dernier.
    Je ne légitime en aucun cas ce genre de pratiques, mais je me pose simplement une question "fiction": si hier soir, c'était AS Roma/Besiktas...ou si l'OL se fait sortir et que l'on a le droit à un Shalke 04/Besiktas...
    1. Est-ce qu'on aurait les memes problemes de billeterie?
    2. Quels auraient été les débordements autours et à l'intérieur des stades?
    3. Que se serait-il passé avec ce genre de fouilles? Emeutes?
    En gros, est-ce c'est vraiement un probleme d'organisation et de fermeté à imputer au club qui recoit/authorités ou est-ce que de toute façon les violences sont inéluctables avec ce genre de supporters?

    1. Avatar
      GoneSEA - ven 14 Avr 17 à 16 h 26

      Annie Saladin en conf de presse:"Ils savent très bien où cacher ces objets-là. Je suis désolée, je n’ai pas la solution pour empêcher l’entrée dans le stade d’engins pyrotechniques. Il y a une solution, mais qu’on ne veut pas appliquer et qu’on ne peut pas appliquer, c’est celle qui nous a été appliquée quand on a été reçus à Rome..."

  6. Avatar
    philr69 - ven 14 Avr 17 à 12 h 46

    Au vu de cette soirée , comment cela a pu arriver !
    Le pays est en Etat d'urgence je le rappelle , le match était considéré à haut risque et voilà le résultat !
    60 CRS qui se couraient après pour "contenir" l'ordre d'un stade de 55 000 spectateurs avec des groupes d'hooligans , c'est de l'amateurisme complet de la Préfecture voir une faute professionnel du Préfet qui est garant de l'ordre public !
    Déjà , en fin d'après midi , à Bellecour , l'attroupement des soit disant supporters était limite avec l'Etat d'Urgence .
    Après avec la vidéo au stade , tous ces hooligans doivent être retrouvé et mis à disposition de la justice .
    Cette soirée aurait pu se finir dans un bain de sang .
    Hier soir , c'était inadmissible de voir tous ces comportements .
    Et après , faut pas s'étonner que le foot soit méprisé !
    Le Ménage doit être fait et vite !

    1. Avatar
      philr69 - ven 14 Avr 17 à 13 h 21

      C'est sur que mettre le foutoir en France , cela devient une habitude , on est un pays laxiste qui est reconnu dans le monde.
      Mais ses pseudo supporters turcs , auraient ils eu le même comportement en Italie à l'as Rome , en Grèce à l'Olympiakos ou en Serbie à l Étoile Rouge de Belgrade , pas sur !

      1. NicoLG
        Pantagruel - ven 14 Avr 17 à 14 h 28

        Pays laxiste, non mais j'hallucine faut arrêter de dire n'importe quoi. Je rappelle qu'on est parmi les champions européens de la surpopulation carcérale, depuis près de 2 ans dans le dispositif d'état d'urgence, qu'on a augmenté les effectifs et les moyens de police et de gendarmeries et qu'on mobilise l'armée pour défendre des lieux de cultes et de transits. Aller plus loin comme faire des fouilles à la romaine et traiter les supporters de foot comme des criminels c'est bafouer les principes de la république, on est encore dans un état de droit où l'on est présumé innocent et non pas coupable de par sa nationalité, couleur de peau ou attachement à un club de foot. Si vous voulez du tout sécuritaire je vous conseille d'émigrer à Pyongyang, il parait qu'il y fait très beau en ce moment.

      2. Avatar
        philr69 - ven 14 Avr 17 à 14 h 58

        Pantagruel , hier , les CRS , ils étaient combien ? 60 au bas mot .
        Pour un Match à haut risque , il fallait une mise EXCEPTIONNELLE de moyens de contrôle et de dissuasion en conséquence, ce qui n'a pas été le cas !
        Vous me paraissez assez extrémiste dans vos propos mais s' il y avait eu des blessés graves voir des morts , vous auriez dit quoi ?
        Je vous rappelle qu'il y avait des familles , des enfants , la sécurité n'a pas de prix .
        Et pour vos conseils d'exil , comme vous croyez au monde des bisounours , je vous conseille de vous rendre en russie vous feriez une très bonne tête de gondole chez vos confrères hooligans du Zenith !

      3. janot06
        janot06 - ven 14 Avr 17 à 16 h 47

        Je ne vois rien d'extrémiste dans les propos de Pantagruel.
        Que les risques aient été sous-évalués, c'est possible ; mais il ne faut pas oublier que l'on est en état d'urgence depuis plus d'un an et que les effectifs disponibles sont restreints et épuisés depuis des mois. Ce n'était qu'un match de foot qui ne présentait à priori pas de cas d'extrême urgence.
        Que fallait-il faire ? Interdire la rencontre sous prétexte que quelques imbéciles allaient se comporter en irresponsables ?
        Mettre des chars sur le parvis du stade ?
        La sécurité devait déjà commencer par les fouilles à l'entrée du stade et initialement par un peu plus de sérieux dans la billetterie qu a été ouverte en dépit de bon sens en faisant fi de la colonie importante de turcs en France.
        On connait les débordements coutumiers engendrés par les supporters turcs en Europe lors du déplacement d'une de leurs équipes.
        Faire preuve de plus de vigilance dans l'attribution des places au risque de ne pas remplir entièrement le stade paraissait être une nécessité.

      4. OLVictory
        OLVictory - ven 14 Avr 17 à 17 h 19

        Il y avait des véhicules blindés hier, ceux qui portent les lances à eau. Et j'ai vu au moins deux hélicos pour la surveillance.

      5. Avatar
        philr69 - ven 14 Avr 17 à 18 h 05

        janot06
        Vous avez mal lu le commentaire de pantagruel qui stipule qu'il est contre la fouille approfondi par idéologie Républicaine par contre cela ne le gène pas que des pseudo-supporters rentrent avec des bombes agricoles , des objets pour les lancer sur les supporters adversaires.
        De plus c'est un match de foot certes mais Le match a été classé par les autorités à très hauts risques, le niveau de risque le plus élevé (niveau 4 sur 4).
        Comme le dit OLVictory Il fallait renoncer à vendre des billets en masse, renoncer à une recette juteuse et privilégier la sécurité du public, turc et lyonnais.
        et je le répète c'était une mesure EXCEPTIONNELLE à prendre , là on a évité de peu à un drame.
        Si le Parc ol avait eu des grillages pour ne pas pénétrer sur la pelouse ,avec la mémoire du Heysel ça ne suffit pas ...

      6. Avatar
        Gones2wano - ven 14 Avr 17 à 18 h 44

        +100000000 pantagruel

      7. Avatar
        philr69 - ven 14 Avr 17 à 18 h 57

        En tout cas à l'as rome , rien de tel ne ce serait produit dans l'enceinte .

      8. Avatar
        philr69 - ven 14 Avr 17 à 20 h 56

        Pour les "y a qu’à faut qu’on" certes , je reste dans ma bulle où je préfère la sécurité maxi .
        Des familles vont dans les stades pour se divertir et pas pour se ramasser des bombes agricoles sur la tête .
        BANALISER les faits qui se sont passer sont irresponsables.
        Comme je n'ai rien à me reprocher , les fouilles ne me dérangent aucunement contrairement à d'autres personnes.

      9. Avatar
        philr69 - ven 14 Avr 17 à 21 h 09

        Pour ceux qui n'ont rien compris avis aux amateurs :
        L’UEFA a ouvert ce vendredi des procédures disciplinaires contre Lyon et Besiktas après les violences jeudi au Parc OL.
        L’OL est visé pour « organisation insuffisante » et devra répondre de son incapacité à avoir assuré la sécurité dans son stade.

  7. JFOL
    Juni entraineur OL - ven 14 Avr 17 à 13 h 14

    Franchement les turcs ne devraient pas joueur les compétitions européennes, ils devraient aller jouer avec les pays du golf ...
    Et pendant ce temps la, tout plan plan la dictature se met en place en turquie !

  8. 01 patriarche
    01 patriarche - ven 14 Avr 17 à 13 h 21

    Bref drapeaux Jordanien, Algérien , Israélien etc... en tribune est 3é niveau, je maintiens qu'il n'y a pas de sécurité dans ce stade, 1 500 stadiers ils étaient où? De toute façon leurs pouvoirs est limité!!! ça fait 50 ans que je supporte l'OL mais là je dis stop il faut que je me décide avec mes copains à passer à autre chose, nous ne pouvons reprendre des abonnements avec une sécurité inexistante... Les pétards les fumigènes au nord c'est les turcs aussi, le pétard jeté sur le gardien Turc c'est aussi les Turcs allez c'est bon!!!Basta

    1. Avatar
      philr69 - ven 14 Avr 17 à 13 h 26

      La préfecture a négligé la sécurité , une soixantaine de CRS , UNE HONTE !

      1. OLVictory
        OLVictory - ven 14 Avr 17 à 17 h 04

        Qui a avancé ce chiffre stupide ?

      2. Avatar
        philr69 - ven 14 Avr 17 à 18 h 12

        Il fallait mettre plus de CRS que de Gendarmes ou policiers en civil.
        Ils sont plus conditionnés pour résoudre les problèmes de batailles rangées.

  9. OLVictory
    OLVictory - ven 14 Avr 17 à 17 h 03

    Il fallait renoncer à vendre des billets en masse, renoncer à une recette juteuse et privilégier la sécurité du public, turc et lyonnais.
    La bonne méthode aurait consisté à vendre en deux temps, 5 places par abonnés, 5 places par la carte MyOl, sur les 3/4 du stade, puis ensuite à faire une vente ouverte en déconseillant aux non-supporters turcs de les acheter. Mais sur une tranche de stade complète, pas seulement le haut.
    Et surtout laisser deux bandes libres en DMZ, avec stadiers et CRS, comme à Gerland
    Bien sûr la recette aurait été moins importante, mais on n'aurait pas risqué le drame

    1. Avatar
      kamelfons - ven 14 Avr 17 à 17 h 13

      tout à fait d'accord, l'argent a encore comme toujours le dernier mot
      cela démontre s'il en est besoin qu'Aulas a construit une entreprise destinée à faire du profit et rien que du profit. Hier son expression montrait à quel point il s'était trompé car comment permettre à autant de supporters adverses d'acheter des places si ce n'est par appât du gain

  10. Avatar
    neophil69 - ven 14 Avr 17 à 17 h 39

    Mon dieu que c'était insupportable de voir des turcs de partout dans les volées hautes, des drapeaux de partout, de les entendre siffler chacun de nos chants...

    Le problème c'est qu'il est très difficile de lutter contre ce qui s'est passé, trop de gens tapent sur l'organisation de l'OL pour la billeterie et je ne suis pas vraiment d'accord.

    Hormis le parcage visiteur rempli par les vrais supporters de besikstas, venant de turquie, le stade était rempli de personnes françaises et/ou lyonnaises venues supporter l'équipe turque.

    Comment empêcher des lyonnais français d'origine turque de venir supporter leur équipe ? Faut-il demander l'origine de ces personnes au moment ou elles achètent leur place ? Leur demander si leur parents ou grand-parents sont des immigrés ?

    En France on peut prendre une place grand public dans n'importe quel stade, donc c'est un problème que personne ne pourra résoudre.

    Il y a une très grande communauté Turque en France, et fort heureusement elle ne se limite pas à ces cas soc' qui ont jeté des projectiles sur nos supporters, mais c'est pour cela que ça c'est passé comme ça, qu'ils étaient très nombreux mélangés parmi nous. Et ce qui s'est passé hier soir se reproduira certainement dans les années à venir avec une autre équipe mais aussi un autre pays dont beaucoup de français sont originaires.

  11. Avatar
    ol-91 - ven 14 Avr 17 à 19 h 12

    La critique des fouilles me fait halluciner ! Sait-on vraiment ce que cela représente ? Plus de 50 000 individus à fouiller avec minutie à l'entrée d'un stade ! Avec des files d'engorgement... ou alors à l'italienne pour les étrangers ? Mais quels sont les étrangers ? À quoi les reconnaît-on ? On connaît en fait ce qu'il faut faire pour atténuer ces incidents (ou plutôt ces désordres, ces échauffourées, ces émeutes...) mais on préfère le laxisme à tous les niveaux des autorités.

    1. OLVictory
      OLVictory - ven 14 Avr 17 à 20 h 22

      Oui genre quelles mesures ?
      Où est-ce qu'on a vu des supporters rentrer sans billet pour une rencontre internationale et sans être fouillés ?

  12. Avatar
    XUO - ven 14 Avr 17 à 21 h 14

    La vente en masse de billets, par nature anonymes, était à elle seule annonciatrice de risques élevés. Ceci est le fruit d'une organisation disposant de fonds importants et d'une lessiveuse brevetée.
    Il fallait dans un premier temps, servir les abonnés lyonnais, dans un second temps les supporters turcs validés par le club visiteur et, ensuite seulement, vendre des billets à l'unité pour les spectateurs indépendants.
    La partition des places est à revoir: superposer des supporters antagonistes est plus une faute qu'une erreur. Penser à créer deux zones coupe feu.
    Ceux qui ont forcé le passage pour entrer sans billets - je pense plutôt que leur priorité était d'entrer des objets prohibés - ont tenté le coup parce qu'ils savent qu'en France on peut le faire. Nous avons payé le prix de nos faiblesses qui sont plus françaises que lyonnaises.
    Comment ce dossier sera-t-il traité par l'UEFA ? Il me tarde de le savoir.

Les commentaires sont fermés

Suivez-nous
d'heure en heure
d'heure en heure

derniers commentaires
Faire défiler vers le haut