Alexandre Lacazette et Samuel Umtiti sous le maillot de l’OL (AFP PHOTO / ROMAIN LAFABREGUE)

OL – Monaco : la culture de la gagne offre une place en C1 à Lyon

Lyon a été incroyable hier soir face à Monaco (6-1). Une sérénité déconcertante qui peut être expliquée par la culture de la gagne développée au sein du club lyonnais.

« On a notre destin entre nos pieds », répétait à l’envi Bruno Genesio, ensuite repris par une bonne partie de ces joueurs. Un leitmotiv devenu slogan auto-réalisateur qui aura finalement conduit l’OL à décrocher son ticket qualificatif pour les phases de poule de la Ligue des Champions. Pas une mince affaire après une première partie de saison loin d’être digne de Lyon. Si les joueurs ont retrouvé leur niveau, certains explosant à cette occasion, l’explication pourrait être avant tout mentale. Car on ne relance pas une équipe autant touchée psychologiquement en un claquement de doigts.

Gonalons : « J’ai appris de ces moments-là »

Preuve en est : Gonalons affirmait vendredi en conférence de presse avoir beaucoup « appris de ces moments-là », en faisant référence aux difficultés rencontrées par l’OL en première partie de saison. Comme si l’adversité avait fait un peu plus mûrir le groupe olympien. Une prise de conscience rendue possible par le discours de vérité et l’ambition de Genesio dès sa prise de fonction. Sur le plateau de Tant qu’il y aura des Gones, Anthony Lopes rappelait ainsi que Genesio avait fixé comme objectif de disputer cette finale pour la deuxième place du championnat face à Monaco, au soir de la 37ème journée du championnat. Un objectif alors très élevé compte tenu de l’avance que comptaient les Monégasques. Mais qui a permis de remobiliser l’ensemble des Lyonnais qui se sont alors bel et bien mis dans la tête de « le faire. » Au point que les joueurs sont finalement allés « au-delà de nos espérances », comme l’a confié Jean-Michel Aulas en zone mixte hier soir. Car si la mission comptable est remplie, avec une deuxième place confortée – et assurée, disons-le -, la manière a été au rendez-vous. L’OL a retrouvé son jeu, et a fait vibrer la France du foot avec un jeu offensif alléchant. Planter six buts à Monaco hier soir n’est pas un hasard : c’est l’aboutissement final d’une philosophie offensive appréciable et appréciée par les supporters.

Le mental comme base du renouveau

Finalement, le staff de Genesio a énormément misé sur le mental pour redresser une équipe bien morose. L’exemple parfait est celui de Mapou. Celui-ci a été « pris spécialement en charge sur le plan du mental et de la psychologie » par Claudio Caçapa, a confirmé Jean-Michel Aulas hier soir. Et les résultats ont été stupéfiants : le jour et la nuit entre le Mapou solide et en confiance de 2016 et celui qui faisait trembler tout Gerland en première partie de saison. L’OL a eu confiance en la qualité de ses joueurs, et l’encadrement lyonnais a misé sur le fait que ceux-ci retrouveraient leurs facilités. Il suffisait – mais la tâche était tout sauf simple à réaliser – de remettre l’ensemble de l’effectif sur les bons rails. De lui faire à nouveau croire en lui. Et de gérer le tout d’une main de maître. Genesio a su le faire. Et l’OL a fini deuxième. Fin de la belle histoire. A suivre…

1 commentaire
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    Minolt - dim 8 Mai 16 à 12 h 25

    J'y crois pas trop à ces arguments "la culture de la gagne". Elle se manifeste quand ça va mal, pas quand ça va bien.
    Et quand ça allait mal, les lyonnais préféraient perdre pour virer leur coach, sans réaction d'orgeuil.
    Certes ils sont revenu très fort, mais c'est lié au changement d’entraîneur, de stade, et à une reprise d'un travail important à l'entrainement et un renouveau tactique.
    Si les lyonnais avaient une vraie "culture de la gagne", ils auraient joué la 8e de LDC en février. J'espère en tout cas qu'ils afficheront le même visage l'année prochaine.
    Il ne fat pas refaire les erreurs de l'été passé. Càd un recrutement moins pléthorique et bien plus dans la qualité (1 ou 2 joueurs de grande classe au lieu de 6-8 bons joueurs). Garder nos meilleurs joueurs. Et faire une vraie prépa physique. Et pas de coupes amicales avec 3 matchs en 3 jours et où l'on met tous les jeunes à des postes baroques.

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