Fleury Di Nallo avec Bernard Lacombe.

OL - ASSE : Fleury Di Nallo se remémore

L'Olympique lyonnais reçoit St-Etienne ce dimanche pour le derby (21h00). Interrogé par "Le Parisien - Aujourd'hui en France", Fleury Di Nallo se souvient de ces rencontres face au voisin stéphanois. L'ancien attaquant rhodanien, qui a inscrit 15 buts contre l'équipe du Forez, est revenu sur l'éternelle rivalité entre les deux clubs.

Fleury Di Nallo est le meilleur buteur de l'histoire de l'Olympique lyonnais avec 222 réalisations à son compteur, dont 15 contre St-Etienne. Ce dimanche, l'ASSE se déplace à Lyon pour le derby (21h00). L'ancien attaquant a évoqué pour "Le Parisien - Aujourd'hui en France", la rivalité entre les deux clubs ennemis. "C’est le match de l’année. On défend notre ville, explique l'ancien joueur. On se chambrait avec les Stéphanois, mais c’était gentil. On avait des joueurs durs, Mihajlovic par exemple. Domenech, moins, il avait surtout la réputation mais il n’était pas si méchant que ça."

Il se remémore les petites phrases d'avant match lancées entre les différents protagonistes. "C’est surtout Roger Rocher (NDLR : l’emblématique président de l’ASSE entre 1961 et 1982) qui allumait. Il disait : "Sainté, ça restera toujours la locomotive et Lyon les wagons." Il regrette que l'actuel président, Jean-Michel Aulas ne soit pas arrivé à son époque. "C’est dommage, nous, le grand patron de l’OL, on ne le voyait jamais. Aulas et Rocher en même temps, ça aurait chauffé. Il aurait envoyé comme il le fait aujourd’hui, Rocher l’aurait remballé."

"Avant, tous les bons joueurs ne partaient pas de l'OL"

L'ancien avant-centre se rappelle qu'il a un jour été proche de rejoindre les Verts. "En 1967, j’ai failli signer là-bas, je suis allé chez Roger Rocher, chez lui, dans la montagne, a-t-il raconté au quotidien. Il me dit : « Je te prends tout de suite. » Il a fait une offre à l’OL, avec 2 joueurs en plus dont Jean-Michel Larqué qui débutait. L’OL a dit non. J’avais reçu une lettre de menace : « Si tu pars à Saint-Etienne, vous avez un fils de 3 ans, on ne sait jamais... » Mais je n’avais pas envie d’y aller." Au contraire de Bernard Lacombe, qui a été contraint de rejoindre l'équipe du Forez. "J’étais directeur sportif de l’OL à l’époque (en 1978). A l’OL, on me dit : « S’il ne part pas, on dépose le bilan. Il faut que tu trouves les mots. » Il n’avait pas bien envie, c’est le moins que l’on puisse dire."

Aujourd'hui, il suit toujours très attentivement les résultats du club mais il regrette tout de même l'Olympique lyonnais de son époque. "Je ne loupe pas un match de l’OL au stade. Après, ce n’est plus pareil. Avant, tous les bons joueurs, ils ne partaient pas de l’OL. Aujourd’hui, c’est les bons qui partent et les mauvais qui restent, a-t-il expliqué. Avant, on changeait les mauvais. Un joueur comme Memphis, il a de la classe, il est au-dessus à Lyon, mais il n’en a rien à faire de Lyon. Moi j’habitais à 100 m du stade. Bernard Lacombe, il venait me voir jouer, il avait 10 ans. Les supporteurs m’arrêtent toujours pour me parler de l’OL de Di Nallo-Chiesa-Lacombe."

3 commentaires
  1. JUNi DU 36
    JUNi DU 36 - dim 1 Mar 20 à 18 h 30

    👏👏👍👍 JMA devrait écouter les vieux sages lui qui s'en va aussi vers un âge où il aura envie qu'on l'écoute 😁

  2. Avatar
    Tigone - dim 1 Mar 20 à 18 h 38

    "aujourd'hui c'est les bons qui partent et les mauvais qui restent"
    "avant on changeait les mauvais"
    Tout est dit!

  3. Juni38
    Juninho Pernambucano - dim 1 Mar 20 à 20 h 58

    j'ai eu la chance de les voir jouer quand j'étais petit .

    Il y avait un match de jeunes avant , et quand les pros arrivaient puis donnaient le coup d'envoi , on était ébloui de voir la rapidité des enchainements entre ces trois la .
    fleury était le plus impressionnant , le meilleur joueur de son époque .

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