OL - Reynald Pedros : "Je ne suis pas l'entraîneur du PSG"

Alors que ses joueuses disputent ce soir le match le plus important de la saison, en finale de la Women’s Champions League face à Wofsburg, Reynald Pedros n’envisage d’autres issues qu’une victoire. Si les Lyonnaises y parviennent, le technicien de l’OL devrait rester en poste.

Ce soir à Kiev (18h00), les deux meilleures équipes d’Europe s’affrontent pour remporter la plus grande des compétitions du vieux continent. Un match qui s’annonce couperet, tandis que la réussite de la saison des Lyonnaises risque d’être jugée sur cette rencontre. Sûr de ses forces et de ses joueuses, Reynald Pedros aborde cette finale avec une confiance olympienne : « Il faut qu'on s'occupe de nous, de nos forces à nous. Et on en a énormément. Il va falloir les faire valoir (jeudi). Il faut qu'on garde notre identité, ce qu'on a fait jusqu'à présent », affirme-t-il, vigoureux. Puis il insiste : « On a l'objectif de tout gagner cette année. On joue notre deuxième finale (de la saison), on a aucune crainte à avoir. On a juste à faire un très bon match de foot, juste à gérer cette petite pression qu'on peut avoir avant le match. On a beaucoup d'armes pour pouvoir faire une belle finale et la gagner ». Un entraîneur qui ne manque pas d’ambition, donc, même s'il dirige une équipe qui assoit chaque année un peu plus son règne sur le football européen.

« Je ne me projette pas en perdant la finale »

Elles n’échappent plus à la comparaison. Après plusieurs années de domination dans le championnat, les Lyonnaises survolent le football français à la manière du PSG chez les hommes. L’échec en C1 a justement coûté à Unay Emery, entraîneur des franciliens, sa place sur le banc parisien. Mais Reynald Pedros, lui, n’ose envisager un destin similaire : « Je ne me projette pas en perdant la finale de (jeudi). C'est tellement loin de moi cette idée de penser à ce qu'il peut se passer si... (…) Je ne suis pas l'entraîneur du PSG (masculin), mais de Lyon (féminin). On se projette pour tout gagner, donc pour l'instant tout va bien », assure-t-il. Pour l’heure, son plus grand fait d’armes en tant qu’entraîneur reste un titre de championnes de France qui était déjà promis aux coéquipières de Camille Abily. Mais en plus d’avoir réussi à maintenir l’équipe féminine dans sa dynamique de rouleau compresseur, l’ancien milieu nantais peut se rassurer : la méthode « JMA » ne consiste pas à changer d’entraîneur au moindre échec.

2 commentaires
  1. Avatar
    batistuta - jeu 24 Mai 18 à 13 h 44

    La domination de l'OL féminin est impressionnante. Je ne sais pas jusqu'à quand ça va durer, mais pour le coup, Aulas a été un visionnaire !
    Les années à venir, le niveau risque de s'élever. Déjà cette année, à partir des 1/4 de finale, c'est passé juste pour l'OL.
    Tant mieux pour le spectacle. Mais j'imagine que l'OL rencontrera qq accrocs ces prochaines années. Donc profitons déjà des beaux résultats de cette année (en espérant gagner ce soir évidemment !)

    1. Altheos
      Altheos - jeu 24 Mai 18 à 13 h 58

      Tu as parfaitement raison.
      La différence avec les hommes, c'est qu'actuellement, l'OL c'est le club n°1 du football féminin.
      Ça permet aussi d'attirer les meilleures joueuses et de maintenir le groupe à un niveau très élevé.
      Allez les fenottes !

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