OM - OL : Lopes estime qu’un "cap a été franchi" dans la violence

Cinq jours après le report d’OM - OL, la formation lyonnaise s’est remise au travail pour préparer la venue de Metz. Néanmoins, Anthony Lopes ne s’attendait pas à vivre pareille violence dans sa carrière.

Présent dans le groupe professionnel depuis maintenant une décennie, Anthony Lopes en a connu des désillusions. Qu’elles soient sportives ou extra sportives. Il a connu la triste soirée de 2017 au Parc OL contre Besiktas, le lancer de bouteille sur Dimitri Payet, mais il n’avait jamais vu la violence atteindre un tel seuil, comme ce fut le cas dimanche à Marseille. Ce n’est pourtant pas la première fois que le portier lyonnais voit le bus être caillassé, mais avec la blessure de Fabio Grosso, ces actes ont dépassé la limite.

"Quand on est footballeur, on ne s’imagine pas vivre des choses pareilles et ça a été beaucoup trop loin, a regretté Lopes ce vendredi en conférence de presse. Un cap a été plus que franchi, il n’y a qu’à voir l’état physique du coach. On ne s’en est pas rendus compte tout de suite parce qu’il est allé rapidement se faire soigner. Il n’était pas de suite avec nous dans le vestiaire, mais en le voyant, on s’est dit que ça avait dépassé les bornes."

"Des souvenirs qui resteront marqués à vie"

Avançant qu’il y a un "mélange de colère, de tristesse, de déception" de ne pas avoir pu jouer un Olympico à cause de "bêtises intolérables" de certains individus, y compris dans le parcage lyonnais avec des "gestes condamnables", Anthony Lopes estime malgré tout que les joueurs sont rapidement passés à autre chose pour tenter de trouver le bon remède en vue de Metz.

Revenus à l’entraînement mardi, les Lyonnais ont eu "besoin de se recentrer sur le travail, de retourner au boulot et de retaper dans le ballon comme meilleur des remèdes. Ces souvenirs resteront marqués à vie, j’ai connu des situations avant mais jamais à ce niveau de gravité. Quelque chose de très difficile à vivre, que ce soit collectivement et personnellement." Et si dans son malheur, l’OL avait réussi à activer un déclic collectif ? Anthony Lopes en est convaincu, mais il faudra encore que la vérité du terrain le confirme dimanche à Décines.

5 commentaires
  1. Avatar
    Mopi do Brasil - ven 3 Nov 23 à 17 h 29

    Anthony Lopes a fait des énormes progrès dans sa manière de s'exprimer ces derniers mois. Il est posé, réfléchi, constructif. Je ne suis pas un grand fan du gardien qu'il est, mais je salue sa maturité. Il parle comme un capitaine en ce moment.

  2. Avatar
    Olyonn@is - ven 3 Nov 23 à 17 h 47

    Il va sans doute bientôt nous quitter vu son âge.

    Pas sûr qu'il reste si on va en ligue 2.

    1. Junidu38
      Juninho 38 - ven 3 Nov 23 à 17 h 52

      surtout si notre directeur sportif US en a décidé autrement

  3. Junidu38
    Juninho 38 - ven 3 Nov 23 à 17 h 51

    ça choque davantage parce qu'il y a eu blessure , mais en quoi étais ce différent les autres fois ou des bus ont eu leurs vitres explosées ( et par les "supporters" lyonnais à l'identique , contre ceux de metz en 2019 ! ) ?
    La violence était tout a fait la même , par chance ça s'était terminé sans blessé les fois précédentes , il n'y a aucune escalade , c'est la même chose depuis des années et ça recommencera encore puisque personne n'est responsable .
    Aujourd'hui on se réveille parce que ça s'est moins bien terminé , et la photo de grosso ensanglanté à secoué les consciences , mais malgré tout aucune décision n'est prise pour autant ( ah si on interdit les lillois , bravo ! )

  4. Dede Passion 69
    yapapeno - ven 3 Nov 23 à 19 h 32

    salut , test avec nouvelle appli ....
    IMPOSSIBLE de remettre mon pseudo !🤬
    J'arrête !......

Les commentaires sont fermés

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