La joie des joueurs de l'OL après leur qualification en Coupe de France contre Lille
La joie des joueurs de l’OL après leur qualification en Coupe de France contre Lille (Photo by OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

OL : un état d’esprit collectif retrouvé

Quand certains comportements étaient critiqués depuis le début de la saison, les derniers matchs ont montré une certaine volonté collective de réussir ensemble. Un changement d’état d’esprit qui doit perdurer dans le temps.

Transformé. En l’espace de trois semaines, le visage de l’OL est passé du tout au tout. De celui d’un assemblage d’individualités incapable de faire front ensemble à celui d’une équipe unie et prête à se serrer les coudes pour ne pas mordre la poussière. Contre Lille et Lens, ça n’a tenu qu’à un fil, mais force est de constater que les deux tests attendus ont été réussis, que ce soit au niveau comptable que dans l’état d’esprit. Il n’y a qu’à voir Corentin Tolisso et Dejan Lovren fêter le but du 2-1 de Rayan Cherki dimanche soir pour se rendre compte que quelque chose a changé.

Les deux leaders du groupe restés en position défensive se sont poussés avec virulence avant de se tomber dans les bras comme s’ils ne s’étaient pas vu depuis une décennie. À Lyon, le groupe vit bien mieux qu’il y a encore quelques semaines et ça se voit. "Ils ont fait un peu de ménage dans le vestiaire pendant le mercato, a noté Nicolas Puydebois dans Tant qu'il y aura des Gones lundi. Ce n’est jamais sympa à entendre et à dire, mais c’était la volonté du club d’assainir le vestiaire, les fameuses brebis galeuses, les joueurs qui jouent un peu moins. (…) Il y a de nouveau de l’apaisement, on sent que c’est serein, que ça travaille."

Prise de conscience collective

Bien évidemment, cet état d’esprit joyeux et souriant tient du fait des bons résultats de ces dernières semaines. Mais est-ce l’un qui a amené l’autre ou inversement ? La vérité doit certainement se trouver à mi-chemin entre les deux. Contre Lens, et même Lille, tout n’a pas été parfait, loin de là. Il reste encore pas mal de choses à perfectionner dans le jeu pour se montrer plus serein au fil d’un match. Dimanche, l’OL a eu les occasions de ne pas "souffrir jusqu’au bout" comme avoué par Franck Passi si Moussa Dembélé et Amin Sarr avaient gagné leur duel face à Brice Samba. Mais même dans la difficulté d’un choc, cette formation lyonnaise a fait le choix de faire face en groupe et non plus chacun de son côté.

La prise de conscience collective était un axe sur lequel Laurent Blanc insistait beaucoup et il n’était pas le seul. Nicolas Tagliafico avait appelé ses coéquipiers à jouer les uns pour les autres après la déroute contre Strasbourg et les messages semblent enfin passés. "On a fait un match exceptionnel dans l’état d’esprit du début à la fin, c’était du haut niveau et j’aime beaucoup cette performance, a déclaré Dejan Lovren après la rencontre. J'espère qu'on pourra garder cela. L’état d’esprit, c’est une chose, mais il nous faut surtout cette constance dans les matchs. Les hauts et les bas, ça ne marche pas."

L'apport de Lovren est indiscutable

Ce souffle nouveau, le défenseur croate n’y est pas étranger. Quand son recrutement a pu apporter quelques interrogations suite à la jurisprudence Jérôme Boateng, Lovren a mis tout le monde d’accord en à peine un mois. Joueur d’expérience aux côtés de Sinaly Diomandé et Castello Lukeba, il n’est jamais le dernier à parler, que ce soit pour féliciter ou pour reprendre. De la communication, voilà aussi ce qu’il manquait dans ce groupe. Comme c’est le cas depuis plusieurs rencontres, les joueurs lyonnais se regroupent tous ensemble après un but marqué comme pour prévenir des futures erreurs à venir. Avec la trentaine ou presque, Lovren, Lacazette, Lopes et Tolisso ont ce rôle à jouer et le Croate semble avoir désinhibé tout le monde. "La cellule de recrutement avait mis l’accent dessus avec des joueurs à fort caractère, avec une grinta, un état d’esprit combattant et la haine de la défaite, a poursuivi Puydebois. Cet esprit compétiteur fait qu’on gagne d’abord des matchs puis des titres."

Avant de parler de pourquoi pas remporter la Coupe de France et ainsi mettre un terme à 11 ans de disette, les Lyonnais veulent déjà retrouver une identité collective. Il y aura encore des hauts et des bas dans cette saison, c’est à ne pas en douter. Seulement, en affichant une telle envie sur le terrain, les joueurs de Laurent Blanc devraient se voir offrir une certaine indulgence de la part des supporters. Ces derniers ont manifesté, si l’on peut dire, avant la rencontre de dimanche, mais ont ensuite clairement joué leur rôle de 12e homme pour permettre à leurs joueurs de donner ce supplément d’âme quand les jambes étaient lourdes.

Une embellie à confirmer sur les deux prochains matchs

La communion n’aurait pas été totale si l’OL ne s’était pas qualifié en Coupe et n’avait pas gagné en championnat, mais la fronde populaire aurait-elle été vraiment au rendez-vous comme on avait pu le voir ces derniers mois et même dernières semaines ? Notre consultant en doute. "La réaction aurait été beaucoup plus tolérante que ce qu’on a pu voir face à Clermont ou autre. Contre Lille, on a vu un match de qualité avec une équipe qui commence à se définir. Contre Lens, on a vu une équipe avec du cœur, qui joue et défend ensemble. Ce sont des valeurs qui plaisent aux supporters. On a de la chance parce que les résultats sont positifs, mais ils auraient été tolérants par rapport à l’état d’esprit."

Avec ces deux derniers matchs, l’OL a peut-être vu qu’il avait touché quelque chose de positif. Ce renouveau, qui reste sous le coup d’un grain de sable, ne demande qu’à être confirmé. Dès mercredi avec une séance ouverte au public qui permettra de reconnecter tout le monde. Mais surtout dès vendredi à Auxerre et Angers. Deux rencontres contre des équipes relégables où il est peut-être plus difficile de trouver la "motivation" mais où les Lyonnais doivent faire le plein de points.

23 commentaires
  1. Juni38
    Juninho Pernambucano - mar 14 Fév 23 à 9 h 40

    Entre le Lens Ol de début octobre , ou Bosz tenta Cherki en 10 pour ne pas partir avec des regrets , et le dernier match ou ils ont battu les mêmes lensois , il y a un monde .
    A l'époque , le 4231 avait relativement résisté ( 0-1 ) mais s'était fait rouler dessus .
    Peter Bosz n'avait pas de Lovren taille patron en défense centrale , Lukeba était absent , et il avait du bricoler un Diomandé Thiago Mendes .
    Sur les côtés Tagliafico et Henrique avaient eu beaucoup de boulot . Malo était absent aussi .
    Boateng Da Silva étaient restés sur le banc .
    Au milieu il avait mis le double pivot Lepenant Caqueret . Il n'avait pas Tolisso qui était blessé récurrent à l'époque .
    Pour animer il avait lancé Cherki en 10 , mais ce fut un cadeau empoisonné , car à Lens , il n'eu pas un ballon , ceux ci ayant la possession et ses deux acolytes derrière furent noyés .
    En attaque , il avait mis son trio Kte Lacazette Tetê .

    Lens était sur une série de 17 matchs sans défaite ...

    Il avait fait rentrer JRA à la place de Cherki à la 74' et Kumbédi à la place de Tagliafico au même moment .
    Et Barcola pour Lacazette aussi . Triple changement pour le dernier quart d'heure .

    Il tenait le 0-0 et Sotoca inscrit un penalty à la 82ème minute .
    Une défaite qui scella définitivement le sort du batave , comme la défaite 0-1 à St Etienne , ou Aouar eu l'égalisation au bout du pied , et qui scella le destin de Sylvinho .

    Houssem Aouar n'était pas rentré .
    Il y avait d'autres absents comme romain Faivre , blessé ...

    Lorsqu'on revoit le contexte de ce match , représentatif de l'époque , Peter Bosz aurait il pu faire mieux ?
    Si oui , dites moi ce qu'il aurait du faire ?
    Mettre aouar en titulaire ?
    Jérome en DC ?

    C'est justement ce que laurent Blanc ne fait pas non plus .
    D'autres idées ?

    1. OLVictory
      OLVictory - mar 14 Fév 23 à 9 h 53

      À court terme, le jour du match, je ne vois pas non plus, mais plus en amont, il y avait sans doute beaucoup de place pour faire les choses différemment.
      Bosz aurait pu faire une grosse préparation physique pour préparer ses joueurs à la débauche d'énergie nécessaire à un pressing haut. C'est tellement évident que j'ai l'impression de dire la pire des banalités, mais pourtant il ne l'avait pas fait.
      Puis peut-être aussi se remettre en question quand il a vu que ça ne marchait pas.
      Peut-être aussi amener un peu de rationnel dans ses décisions, éviter le tout ou rien très affectif.

      1. Juni38
        Juninho Pernambucano - mar 14 Fév 23 à 10 h 22

        Argument 1 sur le physique , forcément la base , il a pêché sans doute dans ce domaine , trop idéaliste sur la force collective d'un jeu de possession . Caqueret en est un exemple frappant . Quelconque voir ayant perdu son football , jusqu'au mois de janvier , il ne courait pas comme les deux derniers matchs , en ce début octobre , et avait été noyé comme souvent ils l'étaient tous .

        Argument 2 la remise en question . Je crois qu'il l'a fait souvent pourtant , abandonnant son 433 pour le 4231 , et essayant même cherki en 10 sur ce match , sous la pression populaire je m'en souviens , qui demandait à le voir jouer axial .
        Il avait aussi essayé Dembélé Lacazette devant , tout comme Blanc à ses débuts .

        Argument 3 , recevable , son côté tranchant , il avait clairement ses têtes et a mis au placard certains sur un coup de sang , mais s'est il trompé en écartant aouar et boateng , je ne pense pas .

        A sa décharge je le répète , il n'avait pas Lovren , qui a apporté beaucoup dans l'état d'esprit du groupe et aussi dans la solidité défensive .
        Il avait un Tolisso intermittent , en demie forme , qui ne jouait qu'un match sur 4 ...
        Il avait un cherki encore trop individualiste , qu'il a eu du mal à gérer c'est clair .

        On a vu que Blanc a ramé pendant 4 mois avec des résultats identiques à la pire époque Sylvinho , avant d'arriver à ce qu'on voit aujourd'hui .
        Le vestiaire a été assaini , il y avait une ambiance pesante avec les Faivre et consorts qui voulaient partir car ces messieurs se voyaient titulaires .
        ça aussi Blanc n'a pas fait mieux tant qu'ils étaient la , ils plombaient l'ambiance .
        On voit aujourd'hui combien le groupe vit mieux depuis que ces starlettes ont débarassé le plancher ...
        Et ça , Bosz a du le supporter .

        je ne veux pas dédoiner Bosz de ses erreurs , mais j'essaie de comprendre la métamorphose de l'équipe , vers ce qu'elle est aujourd'hui , redevenue une vraie équipe justement , avec de l'impact et de l'engagement , qu'elle n'avait jamais depuis des années , même avec Garcia , ou ils passaient au travers parfois , sans envie .

      2. OLVictory
        OLVictory - mar 14 Fév 23 à 10 h 35

        Blanc a très bien utilisé l'argument du physique pour faire passer tout le reste, il est beaucoup plus malin que ce qu'il montre en conférence de presse.

        De ce fait, il a gagné beaucoup de temps, il a été moins inquiété avec ses résultats médiocres et il a fait patienter tout le monde pour pouvoir arriver à assainir le vestiaire pendant le mercato. Et sa crédibilité était intacte, ce qui lui a permis d'obtenir les joueurs qu'il voulait, à l'exception de la farce du milieu défensif et de l'arrivée de Jeffinho qui n'était pas désirée.

        Tactiquement, c'est très fort.

      3. Juni38
        Juninho Pernambucano - mar 14 Fév 23 à 10 h 55

        Oui il est très malin , et a su redresser la barre d'un bateau qui était complètement à la dérive , avec un groupe pas du tout soudé , une ambiance plombée , un textor qui débarque , un avenir flou , des joueurs qui voulaient partir , pas de budget pour des recrues ...
        Je ne sais pas si beaucoup de coach auraient réussi ça , dans le contexte chaotique de l'OL de cette fin d'année 2022 .

      4. Avatar
        GoNL - mar 14 Fév 23 à 10 h 59

        Pour en revenir au physique, le fils d’un collègue est en U15 à l’Ajax: il vomit après chaque entraînement, il passe des heures à faire du physique.
        La préparation à la Bosz avec ballon, c’était vraiment un dogme perso, loin de ce qu’il se passe dans les écoles de foot dont il est pourtant l’héritier. Je ne comprends rien à ce qu’il se passait dans sa tête.

        Quand Caqueret maintenant arrive le premier sur le ballon, au moins il peut se retourner et protéger sa balle. S’il ne répond pas dans l’impact quand il fait 10 kg de moins que l’autre milieu, il peut créer une faute. Il y a deux mois il passait son temps à courir dans le vide et on le trouvait mauvais.

      5. Toitoi
        Moimoi - mar 14 Fév 23 à 10 h 59

        C'est pour ça qu'on dit "malin comme un Laurent Blanc" !

      6. OLVictory
        OLVictory - mar 14 Fév 23 à 11 h 07

        Bonjour Moimoi,

        On dit aussi, "On n'apprend pas aux vieux Laurent Blanc à faire des grimaces."

    2. Darn
      Darn - mar 14 Fév 23 à 10 h 15

      Très intéressant tous les deux.

    3. Avatar
      dandan - mar 14 Fév 23 à 11 h 23

      Résumer l'histoire en un système et un onze, c'est hyper reducteur.
      C'est la nuit et le jour.
      Bosz avait l'équipe depuis pratiquement 18 mois.
      Il n'y avait pas d'animation offensive ou défensive. L'équipe était désorganisée des le 1er rideau de pressing passé. Les retours "interieurs" systematique des ailliers faux pied à n'en plus finr, cetait insupportable ! . L'animation offensive, les mouvements, appels/contre appel, ça se travaille aussi. En novembre, on est pas relegable grâce au début de saison miraculeux de l'équipe malgré une qualité de jeu médiocre.
      Finalement, une fois Paqueta parti, on a bien vu la pauvreté du fond de jeu d'un entraîneur "offensif".

      Pour moi, Bosz est de loin l'entraîneur le plus mauvais de ces 10 dernières années.
      Je mets meme Sylvinho devant lui.

      Si Blanc avait commencé la saison (Bosz viré en juin), on en serait pas là.

      1. Juni38
        Juninho Pernambucano - mar 14 Fév 23 à 12 h 11

        ça c'est le choix d'aulas , qui a voulu prendre le risque de faire une saison 2 malgré la huitième place et les 52 buts encaissés .
        ça fait partie des nombreuses erreurs qu'il a cumulé depuis 10 ans et qui ont conduit au crash du mois d'octobre dernier .
        Tout ça pour économiser un licenciement , je ne sais pas ?
        Pourquoi l'avoir prolongé en lui mettant un pistolet sur la tempe , sachant qu'au moindre faux pas , il était sur un siège éjectable ?
        j'ai cru comprendre que Cheyrou lui , voulait le virer en juin .
        C'est papy aulas qui a envers et contre tout , maintenu le coach , pour des raisons obscures .

      2. OLVictory
        OLVictory - mar 14 Fév 23 à 12 h 24

        Déjà en février Aulas lui met logiquement un ultimatum avec des objectifs à remplir.
        Comme on le sait tous, les objectifs sont ratés et Aulas laisse courir pour finir par lui renouveler sa confiance la saison suivante.
        Je ne suis pas étonné qu'il cherche un conseiller après avoir pris d'aussi mauvaises décisions

      3. Juni38
        Juninho Pernambucano - mar 14 Fév 23 à 12 h 32

        Il faut dire que peter bosz était beau parleur et savait bien vendre son affaire .
        Il a réussit à persuader le prez que désormais il connaissait la L1 et savait ce qu'il fallait faire pour gagner .
        Ce qui fut le cas en début de saison ou il avait bien réussi à battre les petits , contre qui on perdait des points l'an dernier . Mais ensuite çà s'est gaté ....
        Paqueta a été vendu et tout est parti en saucisse ....
        Dembélé n'a plus inscrit un seul but , sans son pourvoyeur , et les pbs ont commencé ...

  2. westkanoute
    westkanoute - mar 14 Fév 23 à 10 h 04

    Bravo au coach qui est arrivé à faire ce qu'il avait déclaré auparavant.
    Remise en état physique des joueurs c'est fait.
    Plus de caractère dans l'effectif, c'est fait également.
    Jouer en équipe cela commence à venir et ça fait super plaisir.

    1. Juni38
      Juninho Pernambucano - mar 14 Fév 23 à 10 h 26

      C'est en effet du beau travail , qui porte ses fruits aujourd'hui .
      Il a remis les têtes à l'endroit aussi , et se comporte un peu comme un papa pour les jeunes joueurs , c'est Cris qui a fait cette comparaison , et elle est juste je crois .
      Il sait comment gérer les Cherki et autres Barcola .

  3. Avatar
    Olyonn@is - mar 14 Fév 23 à 11 h 16

    L'état d'esprit est revenu c'est indéniable et ça fait plaisir.

    Maintenant l'effectif est trop juste en qualité pour accrocher le wagon européen.

    1. Juni38
      Juninho Pernambucano - mar 14 Fév 23 à 12 h 14

      Je ne pense pas , 23 joueurs c'est largement suffisant pour ne jouer que le championnat et la coupe .
      En terme de qualité il manque encore un taulier au milieu , en plus de Tolisso .
      Pour le reste c'est pas mal , même s'il y a beaucoup de jeunes , mais des Lukeba et Cherki valent bien des joueurs plus âgés et expérimentés , car ils ont le talent .

      Mais les 8 défaites et le retard accumulé est trop grand pour revenir dans le top 5

      1. Avatar
        Nenae - mar 14 Fév 23 à 12 h 45

        Clairement il manque un 8 passeur qui se projete en priorité 1 pour cette equipe (et non un 6 costaud).

        Des equipes comme Lens et Lille nous sont encore superieures. Domc mieux que 6eme ce serait un miracle.
        Quel boulot de Haise à Lens pour faconner cette equipe en 2-3 ans, j ai ete impressionné par leur qualité balle au pied alors que je connais pas 1/4 des joueurs.

        Il va falloir etre patient pour rebatir une equipe à l´aise avec le ballon.

      2. Juni38
        Juninho Pernambucano - mar 14 Fév 23 à 12 h 49

        C'est sur que Lille et Lens étaient malgré tout légérement au dessus , avec une maitrise du ballon supérieure .
        Il y a encore du chemin avant de retrouver le top niveau , cet été le mercato va être décisif , il ne faudra pas se louper s'ils veulent ambitionner le top 3 l'an prochain .

      3. Avatar
        Nenae - mar 14 Fév 23 à 12 h 59

        Si enfin on arrive a enchainer 2 mercatos d´ete réussis,
        dans le sens de la qualité footbalistique et mentale apportée à l´effectif alors on pourra revenir dans le Top 5.

  4. le_yogi
    le_yogi - mar 14 Fév 23 à 12 h 02

    Il fallait surtout que Blanc arrive à enclencher un début de série, avec une équipe bancale qui sombrait peu à peu dans la déprime et le fatalisme. Cette série face à des adversaires à notre portée, et le petit coup de fouet du mercato d'hiver qui a allégé le groupe de quelques uns qui devaient traîner les pieds sont tombés à point nommé. L'état d'esprit est aussi le fruit des résultats, et vice versa. Les deux sont indissociables. Forcément quand tu renoues avec le succès l'atmosphère de travail est plus agréable ! Et curieusement on entendra beaucoup moins parler des querelles internes etc.

    1. Juni38
      Juninho Pernambucano - mar 14 Fév 23 à 12 h 17

      c'est un cercle vertueux , les victoires appellent les victoires . Mais ça peut aller vite dans l'autre sens , c'est un équilibre complexe une équipe .
      le souci c'est de jouer avec une telle intensité jusqu'au bout de la saison .
      Faire du pressing et aller a l'abordage comme le fait l'OM , qui tiendra ce tempo jusqu'au bout ?

  5. Juni38
    Juninho Pernambucano - mar 14 Fév 23 à 12 h 46

    Laurent Blanc adoubé par Sydney Govou :

    « Lens n’est certes pas forcément en confiance en ce moment mais a de vrais repères. Bravo à Laurent Blanc et à son staff, car le fait de repasser à trois derrière a mis en lumière les qualités de tout le monde, surtout défensivement. Avec Lovren en vrai patron, sans avoir à gérer des courses en profondeur mais des trajectoires, ce qu’il a très bien fait. Lukeba et Diomandé aiment défendre en avançant, ce système était parfait pour eux », a souligné la légende de l’Olympique Lyonnais. Un Govou totalement convaincu et qui va même conclure son analyse par un sacré compliment. « C’est le match le plus abouti de l’OL sur cette saison. Il faut se baser sur ce genre de rencontre pour la suite », a livré l’ancien international français, qui ne veut pas d’un feu de paille, mais bien d’un réel décollage pour la formation de Laurent Blanc, qui a déjà beaucoup de retard au classement du championnat. Mais avec la confiance retrouvée et un nouveau système, l’espoir est bien là avant le rendez-vous à Auxerre de ce vendredi soir.

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