Deux jours après sa fin de match cauchemardesque du côté de Nice (2-2), l'OL ne semble toujours pas avoir digéré les événements du week-end. Conscients d'avoir certainement laissé filer le titre et de se diriger vers une nouvelle saison blanche, les joueurs étaient encore sous haute tension hier au cours de l'entraînement public.
Moins de sourires, moins de rires, la séance d'entraînement d'hier après-midi a débuté sous fond de crise sous-jacente. Les premières interrogations sont venues de l'absence d'Hugo Lloris, officiellement resté en soin. Sur son site Internet, l'OL précise que le gardien lyonnais se serait entretenu avec Claude Puel. L'entraîneur lyonnais n'a pas non plus pris part à la séance d'hier. Le midi, il a discuté en privé avec Jean-Michel Aulas et Bernard Lacombe au cours d'un déjeuner duquel rien n'a filtrer.
Du côté de Tola-Vologe, deux "incidents" sont venus animer la séance et n'ont pas manqué de faire le tour du net depuis hier soir. D'abord, il y a eu ce choc, violent mais visiblement non intentionnel, entre Cris et Grenier. Le brésilien est venu percuter son coéquipier, pointé du doigt dimanche à Nice, et n'a pas semblé s'inquiéter au moment ou le jeune lyonnais se tordait de douleur sur la pelouse. En fin d'entraînement, l'autre événement est venu d'une altercation (filmée) entre Aly Cissokho et un supporter. Ce dernier remettait en cause le niveau de jeu du latéral lyonnais, lui proposant de signer du côté d'Arles-Avignon. Agacé, Cissokho a lâché au jeune homme : "Et ta mère !" S'en est suivi une série d'insultes et de noms d'oiseaux histoire d'envenimer un peu plus les choses.
Bref, l'OL n'est pas encore sorti de sa torpeur et le prochain entraînement public qui se déroule en ce moment même (10h00) s'annonce lui aussi sous haute tension.
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