L'EUROPE LEUR VA SI BIEN !


Makoun a montré l'exemple en inscrivant le premier but.

Il y avait quelques sourires avant le coup d'envoi, déjà, et beaucoup après, évidemment. En s'imposant 2 buts à 1 sur le terrain de la Fiorentina, l'OL s'est offert beaucoup plus qu'une qualification pour les 8èmes de finale de la ligue des champions. Un énorme bol d'air après une semaine noire. Une victoire salutaire obtenue dans la douleur, avec beaucoup de sérieux et énormément de talent. Car la Fiorentina a très chèrement vendue sa peau et n'a fait aucun cadeau à l'OL loin de là. Elle a d'ailleurs allumé la première mèche par Kuzmanovic, auteur d'une frappe lourde dés la 5' bien repoussée par Lloris. La réponse lyonnaise ne tardait pas, un coup franc vicieux de Juninho boxé par Frey. Dans la foulée, Mensah, très solide ce soir, sauvait dans la surface une percée de Gilardino. Cela donnait confiance à Lyon, plutôt dominé en début de rencontre. Mais en procédant intelligemment par contre, les lyonnais n'allaient pas tarder à trouver l'ouverture. D'abord grâce à Makoun (plat du pied droit , 14') remarquablement servi en retrait par Benzema puis par Benzema lui-même (frappe croisé de 20 mètres, 26'). Entre temps, Juninho avait touché la barre sur coup-franc (22'), Benzema raté le KO (21') et Kuzmanovic le cadre (22').

Assomée par le score concédé après une demie-heure un peu folle, la fiorentina levait le pied et Lyon pensait sans doute ramener ce score parfait au vestiaire. Mais la dernière minute de cette première mi-temps allait finalement laisser un fol espoir aux italiens. Gilardino et Mutu manquèrent d'abord de réussite avant que ce diable de Gilardino, toujours lui, ne batte finalement Mensah dans les airs pour trouver la lucarne d'un joli coup de boule (45').

Fatigue oblige, la seconde période fût évidemment d'une toute autre intensité. Une période durant laquelle l'OL ne dévia pas d'un crampon de son 4-3-3, misant surtout sur les rushs de Benzema, les coup-francs de Juninho et la folie de Keita. Côté violet, la pression n'était plus qu'intermittente et insuffisante pour tromper la vigilance de Lloris, de sa défense ou de ses poteaux. Après 94 minutes de jeu, les hommes de Puel pouvaient enfin souffler, les voilà qualifiés.

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