Avec un audit lancé depuis plusieurs semaines au sein d’Eagle Football BidCo, les dirigeants lyonnais et certains actionnaires tentent de faire la lumière sur les mouvements opaques de John Textor. Avec un système d’affacturage au centre des attentions.
Il est encore loin d’avoir décidé de laisser tranquille l’OL. L’ombre de John Textor plane toujours au-dessus de Décines, qu’on le veuille ou non. La présidence de Michele Kang tente de s’en défaire au maximum, mais les pots cassés sont tellement importants qu’il va falloir du temps avant que l’Américain ne soit plus qu’un lointain souvenir. La direction lyonnaise suit avec plus ou moins d’attention le litige qui oppose l’homme d’affaires à Iconic Sports, mais à côté de ça, elle tente de faire la lumière sur tout le vestige laissé par Textor. Et on ne peut pas dire que ce soit de bonnes nouvelles à chaque fois. Un audit ayant vu le jour au sein d’Eagle BidCo pour démêler le vrai du faux dans les contestations financières de Botafogo et de l’OL sur qui doit combien à qui, certains points restent difficiles à trancher. Notamment celui de l’affacturage d'après L'Équipe.
Cinq achats de joueurs faits avec cette pratique
John Textor a utilisé cette pratique à outrance par John Textor au moment de faire racheter les droits économiques de certains joueurs du club brésilien par son homologue français. Une façon d’avoir du cash tout de suite entre les mains, mais qui n’est pas sans conséquence. Le "prêt" possède des intérêts forts et le débiteur doit donc le rembourser. De ce fait l’OL dans ce litige. Or, la créance s’élèverait à 120 millions d’euros pour le club lyonnais pour l’achat de cinq joueurs cariocas (Igor Jesus, Luiz Henrique, Thiago Almada, Jair Cunha et Jefferson Savarino) et qui n’ont jamais porté les couleurs rouge et bleu, hormis Thiago Almada. Certains ayant même trouvé un nouveau point de chute depuis, à des tarifs défiants toute concurrence et donc une moins-value pour le club rhodanien.
Si John Textor estime que l’argent disponible tout de suite a profité à l’OL, ce dernier voit les sociétés d’affacturage réclamer leur dû. Avant la DNCG, une telle dette n’est clairement pas un signe positif envoyé, bien que le club soit avant tout une victime, si tout cela se confirme.
J'y comprends rien à ce système
Pourquoi l'ol devrait encore de l'argent après avoir acheté des droits économiques sur des joueurs ?
Parce qu'il y avait une somme gagée sur la base d'un futur montant de transfert?
L'affacturage c'est tu achètes un joueur, tu ne le paie pas de suite car une société paie comptant pour toi et te refacture ensuite plus tard avec des intérêts. C'est une garantie pour le vendeur d'être payé puisque la société d'affacturage devient propriétaire de la créance.
Dans le principe, c'est pas mal (pour l'acheteur) si t'es serré pour investir et mais tu sais que ton investissement va te rapporter de l'argent.
Pour les champions comme Textor, ça permet de rentrer des liquidités comme une pyramide de Ponzi. Il fait transiter du cash sur ses comptes, en endettant d'autres qu'il renflouera plus tard par le même système. Il est même probable que le sulfureux Evángelos Marinákis soit dans la combine. Tous les clubs se facturent entre eux, la boite d'affacturage donne du cash, à chacun au fur et à mesure. Mais à un moment tu ne peux plus continuer indéfiniment, il faut raquer...
Ce qui me surprend, c'est que Textor ait pu décider de tout ça seul au club ? Pas de conseil d'administration, pas de commissaire aux comptes, même pas un directeur sportif pour lui dire "Hey t'es en train de poser 120 Millions pour des joueurs que l'on ne verra jamais, c'est quoi le projet ?"
l'OL est piégé et de belle façon .
On comprends mieux désormais cette embrouille avec ces joueurs brésiliens , qui étaient donc 5 et pas seulement les 4 les plus connus , il y avait aussi Jair Cunha.
Les 5 meilleurs joueurs de Botafogo , qui lui ont permis de remporter ces titres ( aujourd'hui ils ne sont plus la , et la bulle s'est dégonflé , le club est en gros déficit lui aussi , et en panade sportive bien évidemment ) .
Le mariole a ainsi récupéré une énorme somme de liquidités , laissant l'ardoise du remboursement de ces factures ( avec des intérets énormes ) à ses successeurs , sautant habilement du bateau en allant à la dncg en sifflotant en juin , sachant qu'il allait se tirer ( il n'a même pas répondu à groupama pour le naming du club , manquant de peu de nous le faire perdre , il n'en avait plus rien à foutre du club ) .
Kang et Gerlinger héritent de cette patate brulante , et vont devoir jongler auprès de la Dncg pour présenter un plan de sauvetage qui tienne la route jusqu'en juin .
L'escroc avait les mains libres et Ares l'a laissé faire impunément , ils se sont réveillés bien trop tard .
L'héritage est terrible , il a laissé un champs de mine et un club totalement dépecé .