Alexandre Lacazette lors d'OL - Toulouse
Alexandre Lacazette lors d’OL – Toulouse (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)

OL : la disette perdure pour Alexandre Lacazette

Muet depuis le début de la préparation, Alexandre Lacazette n'a pas encore la même influence que lors de la saison passée. Contre le Celta Vigo, l'avant-centre a manqué deux opportunités.

Bien évidemment, il n'incarne pas à lui seul les difficultés offensives de l'OL. Néanmoins, par son statut de capitaine, nous sommes exigeants avec Alexandre Lacazette, et si Jeffinho et Amin Sarr n'ont pas le rendement espéré, le numéro 10 lyonnais n'affiche pas sa meilleure forme non plus. Depuis le lancement de la préparation, il n'a pas trouvé le chemin des filets, et samedi face au Celta Vigo, il a peut-être bénéficié de ses deux plus grosses situations, mais le portier espagnol l'a empêché d'ouvrir son compteur (7e et 14e minutes).

Ensuite, l'avant-centre a progressivement disparu du jeu, pas aidé il est vrai par ses coéquipiers. Cela fait donc désormais cinq matchs, en comptant celui à Nice la saison dernière, que le buteur n'a pas battu un gardien.

Plus longue disette depuis son retour à l'OL

Auteur de 31 réalisations lors de l'exercice 2022-2023, Lacazette n'a bien sûr rien perdu de son instinct de tueur, mais cette disette est la plus longue depuis son retour à l'Olympique lyonnais à l'été 2022.

Comme le reste de l'équipe, qui n'a pas marqué depuis 270 minutes maintenant (trois rencontres), l'ancien Gunner tentera de mettre fin à cette mauvaise spirale samedi 5 août lors du dernier rendez-vous de la préparation face à Crystal Palace. Les retours de Rayan Cherki et Bradley Barcola, son principal pourvoyeur l'an passé, pourront l'aider dans cette quête. Un but de son leader et une victoire, l'OL ne demande pas beaucoup mieux actuellement.

28 commentaires
  1. Juni38
    Captain Juninho - dim 30 Juil 23 à 11 h 26

    Il n'a plus 20 ans alex et les années s'empilent .
    Il ne faudra pas compter autant sur lui pour s'en sortir cette saison .
    32 piges ça commence à compter .
    Il a disparu en seconde mi temps , on va dire que la prépa physique lui reste encore dans les jambes ...

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    TomP - dim 30 Juil 23 à 12 h 30

    Ce qu'il ne faut pas lire quand même... Alex n'a pas non plus 40 ans... Lewandowski a 32 ans en Août 2020 et fait ensuite une saison à 41 buts en Bundesliga (et bat le record par la même occasion), la saison suivante à 33 ans il se contentera de 34 buts en championnat et 13 en LDC.

    Mais tu as raison, passé 30 ans les attaquants sont crâmés... Comme ce qui était dit d'Alex à son retour après tout...

    1. Juni38
      Captain Juninho - dim 30 Juil 23 à 12 h 42

      tu me fais marrer , Lewandoski c'est une exception . Celle qui confirme la règle .
      Argument fallacieux

      1. Avatar
        TomP - dim 30 Juil 23 à 12 h 50

        Je ne dis pas qu'Alex mettra 48 (saison 20/21 de Lewandowski) ou 50 buts (21/22), mais Alex la saison dernière c'est le 5ème meilleur buteur du big 5 (sans compétition Européenne en plus) avec 31 buts (égalité avec Osimhen et Benzema) et 4ème meilleur ratio (103min/but) derrière Haaland, Mbappé et Osimhen. Un peu de respect pour notre capitaine que beaucoup (et peut-être toi), enterraient à son retour parce que trop vieux, crâmé, etc.

      2. Avatar
        Tigone - dim 30 Juil 23 à 12 h 50

        Tout les derniers ballon d'or avaient plus de 30ans lors de leur sacre.
        Messi, Modric, C.ronaldo, Benzema, on peut rajouter en effet Lewandoski qui aurait dû l'avoir l'année du covid.

      3. Juni38
        Captain Juninho - dim 30 Juil 23 à 12 h 55

        Les ballons d'or , ce n'est pas le commun des footballeurs ! lol

      4. Avatar
        TomP - dim 30 Juil 23 à 12 h 56

        Non mais Tigone, c'est tous des exceptions. Et Alex est un gros nul, c'est pour ça qu'il a été capitaine à Arsenal et a planté 31 buts l'année dernière dans un OL malade et niveau bas de tableau...

  3. Juni38
    Captain Juninho - dim 30 Juil 23 à 12 h 55

    Disette et Lacazette

    Sujet de dissertation de l'été .
    et ça rime !

    A vos plumes !

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    TomP - dim 30 Juil 23 à 13 h 01

    Pour imager un peu, pour notre mister négativité, Alex, l'année dernière, dans un OL malade et niveau bas de tableau fait mieux que :

    Kane, Lautaro Martinez, Kolo Muani, Gabriel Jesus, Vlahovic, Isak et Nunez (top 4 à 10 des avant-centre avec la plus grosse valeur marchande derrière Haaland, Mbappé et Osimhan).

    Mais c'est sans doute parce qu'il est mauvais.

    1. Juni38
      Captain Juninho - dim 30 Juil 23 à 15 h 56

      T'a rien compris a mon propos mais c pas grave 😅

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    Caquerastrophique - dim 30 Juil 23 à 14 h 05

    Parler de disette en préparation c'est un peu prématuré 😅. Par contre faut pas se voiler la face, 32ans Laca c'est plus le même joueur qu'il y a 5 ans physiquement. Je ne le comparerais pas à des Lewandowski ou Modric qui sont des athlètes de top niveau, comme il y en a peu, avec une hygiène de vie de spartiates. Je pense pas que Lacazette soit de cette trempe (il aurait eu une autre carrière sinon), mais ca ne l'empêchera pas de planter cette saison car c'est un joueur très intelligent. Peut être pas top classe mondial, mais le second cercle juste en dessous.

    On peut l'adorer, ce qui est mon cas, mais on peut aussi être lucide aussi quand on le compare à Lewandowski et Kane, restons sérieux.

    1. Avatar
      TomP - dim 30 Juil 23 à 14 h 18

      Je compare simplement avec l'âge de certains numéro 9, je n'attends pas Lacazette à 45-50 buts, mais dire qu'il a 32 ans et donc qu'il est crâmé, ça revient à dire qu'un avant-centre baisse de régime passé la trentaine, ce qui est totalement faux.

      Les stats sont simplement des faits, la saison passée, il est devant les 7 joueurs cités en terme d'efficacité ET de buts marqués, le tout dans un OL très très moyen.

    2. Avatar
      Olyonn@is - dim 30 Juil 23 à 14 h 20

      Je vois qu'Alex est toujours sous estimé partout où il passe,il aura beau marquer 50 buts,certains ne le selectionneraient pas.Hein Didier?

      Regardez à la 23ème seconde...

      https://youtu.be/oZm9kgoHrZ4

      Oui il mérite l'équipe de France mais n'es pas sélectionné.😒

  6. vav
    vav - dim 30 Juil 23 à 14 h 19

    Alex est un grand professionnel, mais n’a pas la condition physique incroyable d’un Ibra, Lewandowski ou Ronaldo. Il est bien possible qu’il n’ait pas la même influence que l’an dernier.

    Cela dit, ce qui compte c’est la compétition. S’il n’est pas prêt en match mes de préparation, c’est un détail. Il connaît son corps, qu’il se prépare au mieux pour la 1e journée. Rien d’inquiétant pour le moment.

    Ce qui est certain, c’est qu’on aura besoin que d’autres joueurs prennent le relai pour concrétiser les occasions (milieux, ailiers, démarrage de Sarr espérons 🤞). En terme de leadership, Blanc doit aussi mettre d’autres joueurs en face des responsabilités qu’amènent leur statut (Tolisso, Caqueret, JRA les sénateurs, voire TKE s’il reste)

    Notre général Lacazette aura besoin de ses colonels !!

    1. Juni38
      Captain Juninho - dim 30 Juil 23 à 15 h 57

      Merci d'essayer de faire comprendre ce que je voulais dire à la horde qui m'est tombée dessus sauvagement. 😅🥴😛

  7. OL-91
    OL-91 - dim 30 Juil 23 à 14 h 24

    Je ne connais de buteurs qui marquent souvent dans un espace aussi étriqué que se créent en attaque les Lyonnais. Ne l'a-t-on pas assez dit ?

  8. Avatar
    lichalopez - dim 30 Juil 23 à 14 h 29

    C'est pas un problème d'âge ou de condition physique mais d'animation autour de lui. A part barcola c'est le néant complet. Pas de milieu offensif et créatif, sarr ne sera jamais un ailier, jeffinho ça reste brouillon, pas de 9 remplaçant mais on nous explique que la priorité c'est un 6...

  9. Tongariro
    Tongariro - dim 30 Juil 23 à 14 h 45

    Dur de rugir comme un lion quand on est entourés de chèvres.

  10. Avatar
    Dr. Manhattan - dim 30 Juil 23 à 15 h 00

    Je me fais aucun souci pour Lacazette, il a été plutôt mal entouré durant cette prépa. C'est davantage du ressort de l'animation offensive, Amin Sarr ne jouait même pas à son poste et ratait à peu près tout ce qu'il faisait et Jeffinho manque de condition physique...

    Quand on y repense, c'est d'ailleurs un sacré braquage d'avoir réussi à le récupérer alors que l'Atletico était sur lui. Je me demande s'il regrette d'être venu ici maintenant qu'il voit le désastre...

    1. Avatar
      Olyonn@is - dim 30 Juil 23 à 15 h 02

      Sarr..

      Une mauvaise blague à 12 millions.

  11. Avatar
    Olyonn@is - dim 30 Juil 23 à 15 h 01

    J'imagine l'image.

    🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🦁🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐

    😅

    1. Tongariro
      Tongariro - dim 30 Juil 23 à 15 h 05

      😉

  12. Avatar
    1. Tongariro
      Tongariro - dim 30 Juil 23 à 15 h 54

      L'article est pas accessible à tous mais excellente cette idée de reconstitution haha !!
      Merci à toi 😉

      1. Toitoi
        Toitoi mon toi - dim 30 Juil 23 à 16 h 12

        Tongariro (et qui veut lire) :

        RÉCIT. « Le Bon, la Brute et le Truand » : ils ont ressuscité le cimetière du duel mythique

        En 1966, en Espagne, Sergio Leone tourne une scène clé de son film Le Bon, la Brute et le Truand. Un duel à trois gâchettes censé se dérouler dans le petit cimetière de Sad Hill. Des passionnés ont retrouvé le site en 2014 et reconstitué ce décor mythique. Voici le premier épisode de notre série sur les lieux de tournage célèbres du cinéma et de la télévision.

        Mars 2014. Quelques amis se retrouvent au bar d’Hontoria del Pinar, petite ville de la région de Burgos, en Espagne. Tous sont de grands admirateurs du cinéma de Sergio Leone, un maître du cinéma italien qui ne parle pas de l’Italie. Alors, évidemment, le sujet arrive vite dans la conversation. D’autant plus que, depuis quelque temps, le petit groupe se passionne pour un site de la splendide et toute proche vallée de Mirandilla où a été tournée, en 1966, l’une des scènes les plus célèbres du cinéma : le duel final du film Le Bon, la Brute et le Truand.

        C’est au cours de cette séquence que le Bon (Clint Eastwood), la Brute (Lee Van Cleef) et le Truand (Eli Wallach) s’affrontent au pistolet pour savoir lequel d’entre eux empochera l’or caché par le soldat Bill Carson, dans l’une des 4 500 tombes du cimetière de Sad Hill.

        La scène est considérée par une ribambelle de cinéphiles et d’historiens du septième art comme une référence absolue, la démonstration du génie de Leone, maître de la lenteur qui fascine, de la tension dramatique et des cadrages audacieux. Le tout magnifié par la musique d’Ennio Morricone.

        Alors à deux ans du cinquantième anniversaire du chef-d’œuvre de Sergio Leone, les amis veulent marquer les esprits, faire  quelque chose de grandiose . Comme c’est généralement le cas en Espagne, les bonnes idées surgissent autour de quelques bières stimulant notre créativité , nous explique Sergio Garcia, de l’Asociación Cultural Sad Hill. Et, ce soir-là, la bière devait être bonne car la grande idée n’a pas tardé à naître de ce joyeux brainstorming : et si, pour cet anniversaire, on reconstituait le cimetière de Sad Hill dont il ne reste apparemment plus rien ?

        Retrouver le site du duel

        Les amis savent que la scène d’anthologie du western italien a été tournée dans la région. Quelques visages pâles ridés du coin s’en souviennent encore. Mais le décor semble avoir complètement disparu.  Au moment où nous avons commencé notre travail, nous n’avions pas beaucoup d’informations sur le site, explique Sergio. Nous devons remercier le Colectivo Arqueológico de Salas de los Infantes qui l’avait marqué. Plusieurs membres de l’association font partie de ce groupe. Il y a également eu une course de VTT à travers le site, organisée par le Club Sportif de Silos. Par ailleurs, à l’exception de quelques forums de fans du film de Leone, il n’y avait aucune mention de l’endroit. »

        Le décor naturel est grandiose. Un authentique morceau d’Amérique en pleines terres espagnoles. Pas étonnant qu’il ait tapé dans le « chercheur de champs » (la petite lunette des réalisateurs) du cinéaste. Mais, vu du ras des buissons, difficile de resituer le cimetière.

        Les matériaux du décor utilisés par les locaux
        Fondu dans le décor, avalé par la végétation, Sad Hill n’a cependant pas tout à fait disparu.  Après le tournage du film, les éléments de décor du cimetière, comme sur les autres lieux de tournage, ont été abandonnés, poursuit Sergio. Au fil du temps, les habitants des villages voisins ont utilisé le bois des croix et d’autres matériaux pour faire des travaux dans leurs maisons ou se chauffer. Les pierres du mur d’enceinte, au centre du cimetière, ont été utilisées pour la construction. 

        Les copains emportent quelques pioches dans la vallée, histoire de tâter le terrain. Le grand cercle de pierre sur lequel s’est déroulé le duel est invisible. Peut-être a-t-il été détruit, lui aussi. Les premiers coups sont inquiétants. La végétation s’accroche et résiste au fer des outils. Mais elle finit par craquer et révéler son secret : les pierres sont encore là !  On était ébahis ! . Cette fois, c’est sûr, les amigos fondateurs de l’association Sad Hill vont reconstituer le cimetière !

        Il faut d’abord effectuer les démarches administratives auprès des autorités espagnoles, locales et nationales.  Deux autorisations nous ont été nécessaires, reprend Sergio. Tout d’abord, celle de la mairie de Santo Domingo de Silos où se trouve le terrain et ensuite, celle du ministère régional de l’environnement, étant donné que nous nous trouvons dans une montagne d’utilité publique et qu’elle fera bientôt partie d’un parc naturel. 

        Les tombes étaient là, sous les broussailles

        Les fouilles commencent en octobre 2015. Elles sont difficiles. Épuisantes. Chaque week-end, les copains se tuent à la tâche mais progressent peu. Le découragement les aurait peut-être gagnés à ce stade du projet si de providentiels renforts n’étaient venus leur prêter main-forte.

        Car le bruit a commencé à courir, dans la région, qu’une toute nouvelle association avait entrepris de redonner vie au décor du film de Sergio Leone.  Au fil du temps, les gens des villes environnantes se sont joints à nous : Salas de los Infantes, Covarrubias, Santo Domingo de Silos, etc.  Et puis, ils sont venus de plus loin. De beaucoup plus loin. Grâce à son appel à volontaires lancé sur Facebook, l’association a vu débarquer, pelles à la main, des fans de toute l’Espagne mais aussi de France et d’Italie. L’essentiel du travail a consisté à creuser pour retrouver les pavés du cercle central, détaille Sergio. Quant aux 4 500 tombes, elles étaient encore là, recouvertes de broussailles. »

        Humainement aussi, l’aventure prend des proportions insoupçonnées. Il plane sur le site magique du Sad Hill renaissant, un esprit de franche camaraderie. Très vite des amitiés se nouent entre tous ces archéologues du cinéma qui ne creusent ni pour la gloire (ils resteront anonymes) ni pour l’argent (c’est du bénévolat) mais qui vivent, ensemble, une histoire hors du commun. Pourquoi le font-ils exactement ? Peu importe. Chacun a ses raisons. Pour les fondateurs de l’association, il s’agissait de protéger un patrimoine important, non pas seulement pour l’Espagne mais pour le monde entier.  Nous voulions retrouver et préserver l’héritage cinématographique des quatre sites de Burgos utilisés dans le film et établir une route touristique stable les reliant. 

        « Leone, l’un des grands réalisateurs du XXe siècle »

        L’association de Sad Hill œuvre pour la reconnaissance et la promotion de l’œuvre de Sergio Leone.  Nous pensons qu’il était en avance sur son temps et qu’il n’est pas encore estimé à sa juste valeur même si l’importance de son travail a été reconnue ces dernières années. C’est l’un des grands réalisateurs du XX e  siècle. 

        Tout le monde n’a pas toujours été très chic avec le réalisateur de « westerns spaghettis » (l’expression un rien méprisante utilisée pour qualifier le genre des westerns italiens) auquel les critiques de cinéma n’accordaient certainement pas le même crédit qu’à un Fellini ou à un Pasolini. Heureusement, le temps a passé et les esprits chagrins se sont ouverts. Le succès de nouveaux réalisateurs ouvertement admiratifs de l’œuvre de Leone, comme Quentin Tarantino, a largement contribué à ce retournement d’opinion. Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la Brute et le Truand, Il était une fois dans l’Ouest… font aujourd’hui pleinement partie des grands classiques du cinéma.

        Refaire les 4 500 tombes

        À l’origine, le cimetière devait être petit. Mais, après réflexion, Leone l’a voulu plus grand. Puis, beaucoup plus grand. Et enfin, gigantesque ! Dans le passionnant documentaire Sad Hill Unearthed , disponible sur Netflix, Sir Christopher Frayling, biographe de Sergio Leone, explique que ce cimetière est  un cimetière de la première guerre mondiale transposé à la guerre de Sécession. C’est un cimetière énorme et très émouvant comme on en voit dans le nord de la France. Des milliers et des milliers de croix identiques. 

        En 1966,  des soldats de l’armée espagnole, sous la supervision de Carlo Simi, le directeur artistique de Sergio Leone, ont construit tous les décors du film, y compris le cimetière de Sad Hill, et ont fait de la figuration dans le film, reprend Sergio. Pour sa reconstitution qui a commencé le 3 octobre 2015, la plupart des participants n’étaient même pas nés au moment du tournage, mais nous avons pu compter sur l’aide de quelques figurants et d’anciens soldats qui ont participé au tournage.

        Retrouver les pierres et débroussailler, c’était costaud mais faisable. En revanche, reconstituer les 4 500 fausses tombes… Je me sentais dépassé, explique Joseba del Valle, de l’association culturelle de Sad Hill , dans Sad Hill Unearthed. Quand on ne se sent pas capable de mener une tâche d’une telle envergure, il faut faire une pause et se dire : « J’ai besoin d’aide. »

        Et c’est à ce moment-là que Sergio Garcia a eu une idée de génie :  Nous avons mis en place un projet de crowdfunding. Pour 15 €, on pouvait parrainer une tombe et faire partie du cimetière de Sad Hill. Ça nous a fait rire. 

        Les copains de l’association avaient lancé l’idée comme une plaisanterie. Elle va faire un malheur !  Au début, on ne prenait pas ça au sérieux, explique David Alba, de l’association culturelle de Sad Hill, dans le documentaire. On hésitait à en placer dix ou quinze (croix). Puis de dix à quinze on est passés à mille. 

        Les demandes affluent de partout. Tout le monde veut sa place au cimetière de Leone. L’argent récolté a servi à acheter du matériel, du bois et de la peinture.

        « Le monde se divise en deux catégories »

        Les tombes et le muret d’enceinte de Sad Hill ont été patiemment reconstitués. Des croix de bois ont été refaites le plus fidèlement possible, et sur chacune d’elles des noms ont été peints. Ceux des donateurs de l’opération de crowdfunding bien sûr, mais pas seulement.  N ous avons aussi tenu à rendre hommage à plusieurs personnes liées au septième art, explique Sergio. À commencer, évidemment, par les responsables directs du film : Sergio Leone, Carlo Simi, Ennio Morricone et les trois acteurs principaux, Eli Wallach, Lee Van Cleef et Clint Eastwood. 

        Il se trouve aussi quelque part le nom du papa de Joseba del Valle, décédé le jour même où le membre historique de l’association allait donner les premiers coups de pioche à Sad Hill.

        Et puis il y a la tombe « sans nom » devant laquelle « le Bon » (pas toujours super cool) sort au truand cette réplique culte :  Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. 

        Sacré Clint ! D’ailleurs, Mister Eastwood est-il au courant du travail de l’association espagnole ?  Oui, se réjouit Sergio. Il connaît notre travail et la restauration de Sad Hill. Nous devons cela à Guillermo d’Oliveira, dont le documentaire Sad Hill unearthed montre le processus de reconstruction et Clint Eastwood en est le témoin direct. C’est notre meilleur ambassadeur. Nous rêvons toujours qu’il vienne un jour sur le site mais nous savons que c’est très difficile. 

        Environ 30 000 visiteurs par an

        Le cinquantenaire du film devait être marquant. Il sera phénoménal. Le 24 juillet 2016, à Sad Hill, la foule est au rendez-vous. Avant la projection du Bon, la Brute et le Truand sur grand écran, un orchestre a interprété des morceaux d’Ennio Morricone, une troupe de théâtre a rejoué la scène du duel et un enregistrement surprise (même pour les organisateurs) a été diffusé. Les cœurs se sont emballés à l’apparition d’Ennio Morricone (décédé quatre ans plus tard, en 2020), suivi du chanteur de Metallica, James Hetfield, grand fan du film, et de celui dont personne n’osait rêver :  Dieu en personne … Clint Eastwood.

        Depuis cette soirée mémorable, l’association a poursuivi son travail et terminé la reconstitution du site. Il est très difficile de savoir combien de visiteurs y passent chaque année mais l’association propose une estimation d’environ 30 000 personnes.  Comme il s’agit d’une région au tourisme très saisonnier, il y a peu de monde en hiver, mais en juillet et en août, on peut croiser jusqu’à 400 personnes par jour. La période la plus propice est fin septembre et octobre. 

        Cependant, les fondateurs de l’Asociacion culturel Sad Hill, qui n’ont jamais cherché à se faire un centime dans cette affaire, tiennent à conserver l’intégrité du site comme l’explique Diego Montero Sad Hill Unearthed :  J’espère que ça ne deviendra pas touristique, que ça restera un lieu de culte pour les cinéphiles, que les touristes pourront le visiter ou s’y balader sans que ce soit bondé. 

        La restauration est terminée mais des campagnes d’entretien sont régulièrement nécessaires car si l’on n’y prend pas garde, la végétation s’emparera de nouveau de l’affaire…

        Un dernier mot avant de rengainer. Sachez que le cimetière et ses collines ne sont pas les seuls atouts de la province de Burgos dont les racines plongent au plus profond de l’Histoire.  À quelques kilomètres de Sad Hill, vous pourrez visiter des sites d’une grande beauté tels que les monastères de Santo Domingo de Silos et de San Pedro de Arlanza, le musée des dinosaures de Salas de los Infantes ou les gorges de Yecla, conclut Sergio. Il existe également un grand nombre d’hôtels et de restaurants. 

  13. Avatar
    Kirua07 - dim 30 Juil 23 à 16 h 41

    Ah tiens après Laurent Blanc qui est fini c'est maintenant Lacazette qui est foutu pour le haut niveau... D'ailleurs c'est sûrement les mêmes supporters qui à son retour hurlait sur la direction en promettant un énorme flop.

    Comme j'aimerais dans 3 mois que l'OL soit dans le top 3 avec Alex en top buteurs, il y a des vestes qui vont se retourner (en toute mauvaise foi) ça va être jouissif 🤣.

    1. Avatar
      Maxiro - lun 31 Juil 23 à 9 h 29

      Ils disent juste qu'il faut faire attention, car à part lacazette et à la limite barcola qui peuvent scorer minimum 15 but pour la saison. Mais après c'est le néant à moins que certain joueur se réveillent ou possible recrutement. Je tien aussi à rappeler que lacazette, la saison dernière c'est plus de la moitié des but de l'ol. Et il se passe quoi si il se blesse ou fait une période de disette ( ce que j'espère pas ) ?

      On veut juste montrer sur certain points que cela peut être catastrophique si lacazette se blesse ou est dans une période de disette.

      Des messages que j'ai lu, c'est ce qu'il pointe

  14. Avatar
    pgdu - lun 31 Juil 23 à 16 h 53

    le championnat n'est pas encore commencé ... par contre il lui faudra un peu plus de soutiens, à part Barcola et parfois Tolisso et Caqueret c'était assez faible l'année dernière ! et rééditer la même saison à 100% c'est peut être trop lui demander, même si on ne doute pas une seconde de son engagement et de son attachement au club !

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