Le 16 juin 1991, le FC Lyon, prédécesseur de l'OL Lyonnes, glane son tout premier titre de champion de France.
Avant que l’OL Lyonnes ne domine l’Europe, c’est dans l’ombre du FC Lyon que le football féminin lyonnais a pris racine. La section féminine du FCL voit le jour en 1970. À l’époque, le championnat national n’est pas encore structuré. Il faudra attendre la saison 1974-1975 pour que la Fédération française de football lance officiellement la compétition. Le club commence à se faire un nom dès la fin des années 1970. En 1979, il atteint les demi-finales du championnat, battu par le Stade de Reims (0-3, 1-3). C'est en 1985 que les Rhodaniennes franchissent un vrai cap.
Cette année-là, elles valident leur billet pour la finale en renversant Hénin-Beaumont, grâce à la règle du but à l’extérieur (défaites 3-2 dans le Pas-de-Calais, victoire 2-1 à domicile). La finale se joue à Moulins, le 23 juin 1985. Le FC Lyon est tout proche d’écrire une première grande page de son histoire, mais s’incline 2-0 face au VGA Saint-Maur, alors en pleine ascension.
Le 16 juin 1991, le début d'une série de titres
En 1991, les Lyonnaises touchent enfin au Graal. Lors de la phase régulière, elles terminent deuxièmes de leur groupe, invaincues à domicile. En quarts, elles dominent Saint-Brieuc puis Poissy en demi-finales. Nous sommes le 16 juin 1991, à Toulouse. Face au FC Lyon : le VGA Saint-Maur, encore. Une odeur de revanche. Stéphanie Lambert ouvre le score pour les Lyonnaises. Marie-Agnès Annequin égalise sur penalty à un quart d’heure de la fin.
Mais cette fois, les tirs au but sourient aux Rhodaniennes. Victoire 4-2. Le FCL est sacré champion de France pour la première fois de son histoire. Les héroïnes du jour s’appellent Amal, Nowak, Umdenstock, Pastorica, Femendez, Blin, Barascud, Gout, Moret, Lambert, Chauvot, ou encore Gigon.
Ce n'est qu'en 2004 que l'institution deviendra l'Olympique lyonnais, puis l'OL Lyonnes en 2025. Entre-temps, les joueuses du FCL se sont construites un solide palmarès : quatre championnats de France (1991, 1993, 1995 et 1998) et deux challenges de France (2003 et 2004). Aujourd'hui, les Fenottes ont parfaitement repris le flambeau avec 18 sacres en D1, 10 Coupes de France, 3 Trophées des championnes et 8 Ligues des champions.
Selon certains sites de supporteurs, il serait logique; voire normal, de comptabiliser les 4 titres du FC Lyon avec les 18 de l'OL, puisque l'OL est la continuité du FC Lyon.
Qu'en pensent les supporteurs actuels, 18 ou 24 titres de championnes de France ?
Avec toi dede (24)👍
Le PFC féminin le fait bien sans aucune vergogne en s'arrogeant 6 titres de championnes et 3 coupes de France, alors que ces titres ont été acquis par le FCF Juvisy avant que ce dernier devienne la section féminine du PFC, dont l'existence réelle ne remonte qu'à 2017.
Formellement, il n'y a aucune différence avec le FCL féminin absorbé par l'OL en 2004. Le fait que le FCL ait recréé une section féminine en 2009 ne change rien, il s'agit d'une nouvelle création ex-nihilo, sans aucune continuité avec l'ancienne.
Donc oui, pour moi l'OL féminin est bien naïf de ne pas avoir revendiqué ces 6 titres supplémentaires (4 championnats + 2 challenges).
HS : Une autre ex Fenotte Sofia Huerta s'est mariée ! ... Nos voeux de bonheur à Sofia et Spencer 👏👏
https://www.instagram.com/p/DK7_gm-Bp37/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA==
Dédé, tu serais fâché avec les additions ?????🤣
D'autant que l'erreur est reprise par isabielle 🤣
4 championnats + 2 challenges + les 18 titres actuels = 24 😉🤝
Quel mélange !!!!
Ce n'est pas 18 titres mais 39 pour l'OL féminin !!
39 titres OL féminin (18 D1/PL + 8 UEFA/LDC + 10 Chall./CF + 3 TrCh) + 6 titres FCL (4 D1 + 2 chall. de F.) = 45 titres au total
D1/PL = 18 titres (OL) + 4 titres (FCL) = 22 titres de championnat.
Chall./CF : 10 + 2 = 12
Pas de 24 nulle part !!
J'ai retrouvé le compte-rendu par Le Progrès de la victoire décisive des FC Lyonnes (pardon, pas pu résister ! 😛) en 1998. 5-0, les précurseuses (?) ne faisaient déjà pas dans le détail.
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Féminines Le FC Lyon champion de France
A Lyon, stade Vuillermet: FC Lyon bat Saint-Brieuc 5-0 (1-0).
Arbitres M. Bequignat assisté de MM. Raillon et Dorazio, 250 spectateurs environ.
FC Lyon : Lagrevol 24e, Sykora 52e, Noilhan 59e, Dessalle 77e, Lattaf 89e.
Changements FC Lyon: Paccoud par Crozier 69e, Sykora par Giraud 71e, Lagrevol par Herubel 77e. Saint-Brieuc: Dubois par Giroux, 46e, Le Boulch par Anger 67e, Le Delmat par Brunel 75e.
Ça y est, elles l'ont fait! Trois ans après le dernier sacre du club, les filles du FC Lyon ont ramené le titre national en terre rhôdanienne, au terme d'une saison où l'on retiendra, avant tout, leur invincibilité après 22 rencontres, et leur faculté à répondre présent lors des grands rendez-vous. Et hier après midi, face à Saint-Brieuc, c'en était justement un, l'ultime ou la seule issue possible était la victoire. Et victoire il y eut face à une formation bretonne qui n'avait pas plus à gagner qu'à perdre dans cette partie.
D'emblée, sous l'impulsion d'une Sykora montrant la voie à suivre, les Lyonnaises prenaient le match à leur compte. Mais passées une frappe de cette dernière et une reprise de Lattaf, bloquée par Gouezel, les Briochines rappelaient les coéquipières de Rioux à l'ordre par Riera, qui après avoir éliminé Dessalle, glissait dans la surface, ou par Chales qui expédiait un tir au dessus. Mais le FC Lyon possède de fortes individualités offensives cette saison, c'est une évidence. Et deux d'entre elles allaient débloquer la situation. A la lutte avec sa vis-à-vis côté gauche, Lattaf adressait un centre que Lagrevol, même surprise, parvenait à concrétiser en but, 24e. Dès lors, les Rhôdaniennes s'installent dans un certain "ron-ron" qui faillit bien leur coûter cher juste avant la pause, lorsque Le Boulch manquait sa volée. Le couperet venait de passer tout près!
Dès la reprise, changement de décor face à des Bretonnes de plus en plus émoussées, pour ne pas dire de moins en moins concernées. Les protégées de Patrick Diemer prenaient alors résolument la direction des opérations. Sur une interception suivie d'un service de Lattaf, Sykora se retrouvait seule face à Gouezel, et doublait la mise, 52e. Sept minutes plus tard, Lattaf récidivait à la passe, mais pour Noilhan cette fois-ci, qui aggravait l'addition d'une frappe à ras de terre, 59e. La messe était dite, et la rencontre devenait complètement débridée. Les occasions succédaient aux occasions, permettant aux gardiennes et plus particulièrement à Ravet, de participer à la fête. Fête dont justement dont Gouezel n'allait pas vraiment être à la 77e... Sur une frappe anodine de plus de 30 mètres signée Dessalle, la portière briochine se trouait complètement et ne pouvait ensuite que regarder le ballon rouler au fond de ses filets, pour le 4e but lyonnais. Enfin, et pour faire bonne mesure, Lattaf qui avait suivi un bon tir de Chauvot, repoussé par Gouezel, clôturait le score de près, 89e.
Voilà, le désormais traditionnel et célèbre We are the champion" pouvait résonner dans le ciel de Vuillermet et les effusions de joie succédaient à celles de larmes du même tonneau. Le FC Lyon venait de conquérir sont 4e titre national après ceux de 91, 93 et 95. Au regard du parcours accompli cette saison, même si tout ne fut pas parfait, il n'y a pas à crier au scandale. Loin de là...
Le Progrès, 8 juin 1998