Au cœur de la section futsal de l’OL

Depuis l’été 2019, l’OL s’est lancé dans l’aventure futsal avec une volonté affichée de participer au développement de cette discipline sportive très prisée dans le Rhône.

“Respecter le cadre.” À la section futsal de l’Olympique lyonnais, créée en 2019, on ne badine pas avec les valeurs. Joël Fréchet, entouré de son staff technique (David Touré et Floriane Gouedard), aime à rappeler à ses joueurs que pour performer au plus haut niveau, il y a des fondamentaux à respecter. Le cadre en question repose sur la discipline et l’état d’esprit. “L’humilité et l’engagement, ce sont les valeurs de l’OL, souffle l’entraîneur (lire l’interview). On s’engage quand on est sur le terrain et on est humble quand on porte le projet.”

Les 24 joueurs qui composent les deux équipes de l’OL – en R2 (régional) et la réserve en D2 (départemental) – comme le gardien de l’équipe de France U19 Alper Dogan, Dylan Vrontos et Mathieu Salamand, tous deux formés à l’OL, Benoît Lacazette (grand frère d’Alexandre qui joue à Arsenal) qui a bourlingué dans le football amateur mais également joué au futsal ou David Morreale salarié à l’OL (responsable des services généraux, bâtiments hors stade et flotte automobile) se retrouvent quatre fois par semaine au gymnase du lycée Saint-Louis-Saint-Bruno (Lyon 1er) autour de cette passion commune pour le futsal.

"Engagement et humilité"

Lors de notre venue, un soir de septembre, l’ambiance est bon enfant mais l’envie de gagner est réelle. “On doit avoir la haine de prendre des buts”, insiste Joël Fréchet. Présente cette saison à ses côtés, Floriane Gouedard, une jeune étudiante de l’université Lyon 1, ne lâche pas du regard les joueurs et insiste sur les bons gestes à effectuer lors de l’échauffement. Le moindre détail a son importance pour cette équipe hétérogène qui porte le blason OL mais joue uniquement pour le plaisir. “On est sous couvert de l’association avec le centre de formation, explique Joël Fréchet. Il y a un aspect social important au niveau de l’insertion par le sport.” À ce sujet, quatre jeunes de l’équipe âgés de 18 ans ont été pris en alternance dans le cadre d’une formation BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport).

Joël Fréchet et Benoît Lacazette / ©Antoine Merlet

L'exemple de l'OL Féminin

Pour le reste, mis à part Joël Fréchet salarié du club, les équipiers sont bénévoles comme c’est le cas pour la majorité des joueurs de futsal. Il n’en demeure pas moins que le projet reste séduisant. “Personnellement, j’étais entre deux eaux : arrêter le football ou rejoindre une équipe au niveau départemental, confie le capitaine de l’équipe Benoît Lacazette (35 ans). Le projet de cette section futsal est arrivé à point nommé. J’ai le sentiment d’être au début, sous l’égide d’un club professionnel, d’une histoire qui me fait penser à ce qu’a pu mettre en place l’OL pour le football féminin. En tout cas, j’espère que ça ira aussi loin.” Nous leur souhaitons la même réussite…