Rayan Cherki lors d'OL - Lille
Rayan Cherki lors d’OL – Lille (Photo by ARNAUD FINISTRE / AFP)

Ce vendredi, l’OL va savoir s'il a vraiment progressé à Lille

Sur la pente ascendante dans la qualité du jeu, l’OL se frotte à Lille, ce vendredi soir (21h). Un déplacement qui a valeur de test afin de réellement savoir où en sont les Lyonnais.

Après la bonne série pendant un mois, l’OL est retombé un peu dans ses travers. Du moins en termes de résultats. Avec une défaite contre Besiktas et un nul contre Auxerre, les joueurs de Pierre Sage n’ont pas forcément rempli l’objectif qu’ils s’étaient fixés avant de se frotter à Lille, ce vendredi soir (21h). Dans l’équation, il aurait dû y avoir a minima une victoire sur ces deux rencontres et elle aurait fait un bien fou. Soit elle aurait quasiment qualifié l’OL pour les barrages de Ligue Europa, soit elle aurait permis à la formation rhodanienne de retrouver le Top 5 de la Ligue 1, soixante-treize journées plus tard. Il n’y a rien eu de tout ça et c’est logiquement avec moins de certitudes comptables que l’OL prend la direction du nord ce vendredi matin. Enfin si, il y en a une : la victoire est obligatoire contre le LOSC pour raccrocher au wagon d’en haut et revenir à égalité avec les Dogues.

La mission est loin de s’annoncer gagnée d’avance. Pourquoi ? Parce que le LOSC est l’un des tubes du moment, même si sa quatrième place ne le reflète pas. Toutefois, Bruno Genesio est en train d’imposer sa patte dans une formation qui n’a que peu bougé par rapport à la saison dernière. Le changement de coach enfin digéré, les Dogues commencent doucement à se montrer imprenables. Tout n’est pas parfait, à l’image de cette victoire en Ligue des champions contre l’Atlético de Madrid un peu contre le cours du jeu. Seulement, en accrochant le Fenerbahçe de José Mourinho, le Real Madrid de Carlo Ancelotti puis les Colchoneros de Diego Simeone, les Lillois ont fait forte impression sur la scène européenne.

En Ligue 1, la victoire dans le derby du Nord contre Lens le week-end dernier (0-2) a boosté leur confiance. Ce match de la 10e journée est un vrai choc et l’OL va devoir se mettre en mode Ligue des champions pour tenir en laisse les Dogues. "Depuis la saison dernière, les joueurs lillois sont prévenus de ce que l’on est capable de faire, même si on n’est plus du tout la même équipe, a déclaré Pierre Sage. Nous, on sait que les Lillois ont beaucoup de talent, mais on espère bien pouvoir leur imposer des choses."

Même blessé après deux contre-performances, le Lyon version Pierre Sage est capable de se sublimer. C’est ce qui a caractérisé la seconde partie de saison dernière avec cette incroyable remontée et le déplacement à Pierre Mauroy n’avait pas dérogé à la règle. Une victoire 4-3 à la suite d’un scénario renversant. À l’OL, les choses ont un peu évolué avec un onze à la structure certes semblable sur plusieurs points, mais aux ambitions de jeu différentes. "Le LOSC ne fait pas que défendre. C’est une équipe qui aime la possession aussi. Nous, on joue les matches pour les gagner en prenant beaucoup d’initiatives dans le jeu, et je préfère avoir des regrets à la fin."

À la différence de la saison dernière et du mois d’août, l’OL veut jouer avec ses armes et montrer que son renouveau tactique fonctionne aussi contre les gros. Contre Auxerre, "on a livré un match comme on le souhaitait, mais la fin n’a pas été à la hauteur et le résultat encore moins." L’OL doit donc "se racheter après les matchs contre Besiktas et Auxerre" mais "rester sur les mêmes intentions" : celles d’une équipe qui joue et qui asphyxie son adversaire pour le faire déjouer. Cela ne s’est pas vu contre Rennes et Monaco courant août, un peu plus contre l’OM, mais avec une défaite à clé. Ce vendredi, l’objectif est donc double pour l’OL : retrouver le goût de la victoire et prouver qu’il peut bien concourir aux places de Ligue des champions.

5 commentaires
  1. Avatar
    PAT11grib - ven 1 Nov 24 à 9 h 55

    La pente ascendante au niveau du jeu c'est Rangers, Nantes, Le Havre et Besiktas.
    Donc 4 à la suite.
    Avant ça aucune maîtrise et contre Auxerre non plus.
    On sent que Pierre Sage tient un truc mais sa jeune carrière d'entraîneur le conduit à faire des erreurs de compos. Et des changements trop tardifs très souvent.

  2. Tikitaka55
    Tikitaka55 - ven 1 Nov 24 à 10 h 36

    Ce soir c'est LE match test, celui qui jaugera notre progression et notre "niveau".
    Il faudra pas avoir les jambes qui tremblent, ni l'esprit au doute.
    Jouer comme ils savent le faire sans avoir peur de l'erreur.
    Au delà du niveau tactique et technique c'est un vrai test mentale.

    De la part de P.Sage on aura le 11 titulaire.
    4231,433 on aura nos réponses.
    J'espère fortement un 4231, c'est le shema dans lequel ou j'ai ressenti une maîtrise et une grande force collective.

    🤞🏻🤞🏻🤞🏻🤞🏻Allez les gones

  3. Toitoi
    Toitoi - ven 1 Nov 24 à 11 h 50

    Si l'entraîneur aligne la meilleure équipe possible et fait les changements les plus logiques, il faudra faire abstraction de la branlée qu'on risque d'avoir, ça ne sera pas de sa faute.

    1. Avatar
      Toutchanger - ven 1 Nov 24 à 11 h 57

      Oui et non.
      Tout dépend de la manière d'aborder le match et de la tactique.

      Entraîner ne se résume pas à aligner 11 bonhommes et faire 3 ou 5 changements.

      Mais tu as raison ce sera déjà à mettre à son crédit.
      Je suis parfaitement prêt à saluer le coach s'il réussi son match tactiquement face au Losc de BG 😉

  4. Avatar
    OLdownunder - ven 1 Nov 24 à 13 h 05

    C’est quand même pas anodin de voir que les deux derniers matchs les moins maîtrisés (Toulouse et Auxerre), sont les deux matchs avec le plus de rotation.

    Contre Auxerre, l’absence de Tolisso s’est fait sacrément sentir… je n’ai plus la compo contre Toulouse en tête, mais je pense me souvenir de 8 changements dans le 11, et 6 contre Auxerre.

    Je comprends l’idée de maintenir des joueurs concernés, mais faire tourner la moitié de l’équipe a certainement impacté la qualité du jeu.
    Ce ne doit pas être simple, notamment lorsque les organismes sont émoussés chez certains joueurs. Cherki et Tolisso semblaient vraiment cramés en deuxième période contre les Turcs.

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