Défaite d'intérêt public

mandanda

Qu'elle était belle et spontanée la joie de toute l'équipe de Canal +. Qu'elle était belle aussi, celle des marseillais, victorieux hier soir à Gerland. En fait, c'est sans doute Jean-Michel Aulas qui résume le mieux l'affaire : « Peut-être que les marseillais ont gagné parce que c'était un match couperet pour eux alors que, pour nous, c'était juste un match de prestige.»

Difficile en effet pour l'OL de rivaliser avec une équipe talentueuse qui lutte pour le maintien. Car Lyon a fait ce qu'il fallait hier soir - il a d'ailleurs toutes les statistiques du match pour lui - mais cela n'a pas suffit pour battre ce Marseille en réussite, gonflé à « l'énergie du désespoir ». Pourtant, Lyon n'avait pas manqué son entame et Juninho non plus (1-0). Mais un penalty à peine discutable allait relancer Marseille d'une manière incroyable (1-1), d'autant que l'OL était inhabituellement imprécis dans son jeu de passe et rarement dangereux en première période. A peu de choses près, l'équipe était pourtant la même que celle alignée mercredi, la fatigue en plus et Benzema en moins.

Au retour des vestiaires, les hommes d'Alain Perrin ont tout de même montré de meilleures intentions et parurent en mesure de revenir dans le match. Car Marseille n'était plus spécialement brillant, après que Niang s'était joué habilement de toute la défense lyonnaise juste avant la pause (1-2).

Mais toutes ces belles intentions butèrent sur un immense Mandanda (photo) et les lyonnais commençaient à s'exposer en contre et à exposer aussi, leurs limites défensives du moment.

L'entrée de Benzema ne changea rien à l'affaire tant le scénario semblait écrit à l'avance. Marseille avait le devoir de se relancer, Nancy de rester dans le coup et Canal+ de continuer à croire à une ligue 1 à suspense. Le football français semble avoir tellement gagné hier soir et Lyon si peu perdu, qu'on ne va pas se formaliser pour si peu.

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