Garde : "Cris donne satisfaction"

Dans un entretien face au lecteur publié dans le magazine Planète Lyon cette semaine, Rémi Garde est revenu sur lestatut de Cris à l'OL et sur son choix de le maintenir titulaire et capitaine dans l'équipe. Si l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais est conscient que le défenseur brésilien ne représente pas l'avenir du club, il compte sur lui pour encadrer la charnière du futur pour l'OL : Lovren-Koné.

Rémi Garde s'est montré direct et franc sur le cas Cris. "Ce n'est pas du tout difficile pour moi de mettre Cris sur le banc, absolument pas, a-t-il affirmé aux lecteurs de Planète Lyon. Il l’a déjà été et il le sera probablement dans certaines circonstances. Mais le spectateur ne voit que le résultat final d’une semaine d’entraînement ou d’une saison. Moi je prends également en compte les rencontres passées et futures."

L'enraîneur lyonnais justifie le retour du brésilien sur terrain et celui de Koné sur le banc par la jeunesse et l'inexpérience de ce dernier : "Koné jouait il y a encore peu de temps en National, il a une grosse marge de progression et besoin de progresser. Car, après un début de saison fantastique, il a eu des performances un peu moins satisfaisantes pour moi, à l’entraînement voire en match." Garde estime d'ailleurs que "Koné, c’est l’avenir. Koné-Lovren, c’est l’avenir pour l’OL, certainement. Personne ne pense, moi le premier, que Cris, c’est l’avenir. Mais vous savez, j’ai joué en Angleterre où l’âge des joueurs n’est pas un critère de sélection, c’est la performance qui compte." Toutefois, l'entraîneur lyonnais ne voit pour le moment aucune raison de ne pas aligner le Policier en match. "Cris me donne une très grande satisfaction à l’heure actuelle, dans son investissement, dans l’état d’esprit qu’il insuffle aux autres, soutient-il. Ce qui est une indication pour moi quand je fais la composition de l’équipe. C’est aussi une manière de protéger la progression de Koné, parce que les sollicitations et les émotions qu’il a eues pendant trois mois l’ont un peu vidé psychologiquement, déstabilisé... Et il avait beaucoup moins de sûreté dans son jeu."

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