Maxence Caqueret et Malo Gusto (OL) face à Ismaily (Lille)
Maxence Caqueret et Malo Gusto (OL) face à Ismaily (Lille) (Photo by JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

Gusto garde "un regard important" sur l’OL malgré les critiques

Vendu l’hiver dernier, mais définitivement à Chelsea depuis cet été, Malo Gusto a essuyé des critiques de la part des supporters de l’OL. Le latéral est "peiné" par cette situation, mais assure vouloir revoir son club formateur en haut.

L’un a été vendu à Chelsea l’hiver dernier, l’autre au RB Leipzig cet été. Ensemble, Malo Gusto et Castello Lukeba connaissent leur premier rassemblement avec les Bleus suite à différentes blessures. Initialement convoqués avec les Espoirs, les deux défenseurs ont finalement rejoint le château de Clairefontaine. Comme un symbole, eux qui étaient déjà inséparables du côté de l’OL. Néanmoins, ce n’est pas en représentant leur club formateur qu’ils enfileront le maillot aux deux étoiles dans les prochains jours.

Ayant mis les voiles ces derniers mois, ils ont essuyé pas mal de critiques suite à ces départs précoces. "Comme je l'avais dit, quand tu es un enfant du club et que tu as grandi ici, que tu as toujours été fier de porter le maillot, en voyant tout ça, ça fait de la peine, a commenté Gusto sur RMC mardi. C'est la vie. Cela ne me touche pas, je n'y prête pas forcément attention."

"Dembélé a soulevé des problèmes qui sont réels"

Actuellement avant-dernier de Ligue 1, l’OL traverse une crise sportive sans précédent. Pour le retour de Bradley Barcola à Décines début septembre, les supporters lyonnais et notamment les Bad Gones avaient tenu à adresser un message à ces jeunes formés à l’Académie. "Quitter votre club formateur pendant la tempête, vous êtes des m***** !" Des propos qui ont forcément touché Malo Gusto même si ce dernier est désormais "concentré sur Chelsea et l'équipe de France, on va dire que c'est derrière moi, mais j'ai toujours un regard important pour ce club. Il y a encore mes amis, c'est mon club formateur."

Estimant qu’il est "impossible que l’OL soit à cette place (17e)", Malo Gusto n’a manqué de pointer certains dysfonctionnements à l’intérieur du club comme cela avait été avancé par Moussa Dembélé dans une récente interview chez Foot Mercato. "Moussa a soulevé des problèmes qui sont réels aujourd'hui. Il n'a pas parlé pour rien, je le connais très bien. Je le rejoins sur certains points, j'ai déjà un peu parlé auparavant. On doit passer à autre chose et avancer. Si on s'arrête sur ça, on ne va jamais s'en sortir."

10 commentaires
  1. OLVictory
    OLVictory - mer 11 Oct 23 à 8 h 50

    Ca fait de la peine, ça ne me touche pas…

    1. Avatar
      Philippeb - mer 11 Oct 23 à 9 h 10

      Oui ces interviews (mal) découpées sont sujettes à toutes les interprétations. On peut imaginer qu'il a dit : "La situation de l'OL me fait de la peine" et "Les insultes que j'ai reçues sur les réseaux sociaux ne me touchent pas"
      Mais c'est peut-être le contraire.

  2. Valbranque
    Valbranque - mer 11 Oct 23 à 8 h 57

    Je garde l’espoir que de moins en moins de mercenaires comme Gusto sortiront de l’académie

    1. OLVictory
      OLVictory - mer 11 Oct 23 à 9 h 08

      Les jeunes sont influencés par leur entourage, familles et agents, ils ont la recette pour transformer leur talent en argent et je ne vois pas bien pourquoi ça changerait un jour. Sauf rare exception, ils viennent de familles modestes, les fins de mois difficiles ça marque un jeune, surtout dans notre société de consommation extrême.

    2. Avatar
      Kirua07 - mer 11 Oct 23 à 9 h 10

      On ne va pas refaire le débat mais même s'il est vrai qu'il est parti pour un plus gros chèque la direction en était bien contente et a bien du lui demander (voire carrément poussé) d'accepter.

      Dans ces histoires je ne suis pas persuadé que c'est seulement blanc ou noir mais plutôt qu'il y ait des nuances de gris et ce sur absolument tous les transferts.

    3. Toitoi
      Toitoi - mer 11 Oct 23 à 13 h 01

      Je pense au contraire que c'est dans l'air du temps et donc que cela se fera de plus en plus.

  3. Avatar
    Philippeb - mer 11 Oct 23 à 9 h 09

    Je pense qu'il faut oublier ces notions d'attachement au club vs mercenaires.
    On reste toujours attaché à son enfance et à son parcours c'est humain. Mais que les gones rêvent d'être des vedettes dans de grands clubs et de gagner des millions c'est humains aussi.
    Il faut aussi arrêter de se la raconter sur l'attachement dans le passé. Les mentalités étaient différentes c'est sûrement vrai. Mais surtout les joueurs n'avaient pas beaucoup de possibilités ou d'intérêt de partir. D'ailleurs ceux qui les ont eues les ont saisies.

    1. OLVictory
      OLVictory - mer 11 Oct 23 à 9 h 10

      Oui c'est vrai aussi !

  4. Avatar
    stylo - mer 11 Oct 23 à 9 h 48

    Une société basée sur le cynisme produit des individus cyniques.
    Moi ce que je retiens c'est que l'environnement lyonnais retire 60% des qualités d'un joueur. Ils étaient meilleurs partout ailleurs et ils deviennent meilleurs quand ils quittent l'OL C'est l'opposé de ce que nous pouvions constater dans les années 2000. Ils faut comprendre l'origine de ce mal et y remédier. Même si je ne porte pas Dembele dans mon coeur, son interview soulève des points de défaillance importants

    1. OLVictory
      OLVictory - mer 11 Oct 23 à 10 h 05

      Si on en reste purement sur le sujet des transferts de jeunes joueurs, ce qui frappe, c'est qu'on les vend au bout d'une demi-saison potable, alors que dans les années 2000, Lacazette, Umtiti et Tolisso ont fait respectivement six ans, six ans et cinq ans au plus haut niveau à l'OL. Fékir six ans et Benzema cinq ans
      Ils faisaient six ans, pas six mois ! Depuis cette époque ça s'est raccourci, jusqu'à approcher du zéro.

      Attention, vendre des joueurs, faire du trading ne me choque pas en soi, ce qui me choque, c'est que l'on ne peut plus compter sur nos bons joueurs pour gagner des matchs, ils ont été vendus !

      Six ANS à Gerland, six MOIS au Groupama de mes c……es, c'est le tarif ! Mais certains n'y voient que de la nostalgie, ils sont gentils.

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