Le cercle des joueurs disparus

La chose a souvent été soulignée voir critiquée : depuis un peu plus de deux ans, l'Olympique Lyonnais évolue sans réelle équipe type. Connu pour faire tourner son effectif, Claude Puel aligne rarement deux fois de suite les mêmes joueurs. Les raisons sont multiples : choix de l'entraîneur, blessures, repos... Mais depuis quelques mois, le coach olympien a su dégager un onze type au sein duquel les remplaçants ont du mal à apparaître. Certains joueurs ont même disparu de la circulation...

Jimmy Briand en est l'exemple parfait. Un jour contesté et le lendemain titulaire indiscutable, l'ancien Rennais n'a pas été aligné d'entrée cours des neuf derniers matchs de championnat. C'était le 21 novembre 2010 lors d'un déplacement à Lens (1-3). Meilleur passeur de l'OL cette saison en Ligue 1 comme en Ligue des Champions, Jimmy Briand s'était rendu indispensable durant l'automne et avait notamment sauvé les siens à Nancy pour une victoire in-extremis (3-2). Victime du repositionnement de Bastos à droite et de Lisandro à gauche, Briand cire le banc en championnat depuis presque trois mois.

Autre Lyonnais a avoir disparu des terrains, Miralem Pjanic ronge son frein patiemment depuis des semaines. Sa dernière titularisation remonte au 22 décembre dernier face à Auxerre (1-1). Eclipsé par l'arrivée de Yoann Gourcuff, le jeune Bosniaque se cantonne à un rôle de remplaçant cette saison. Les prestations de Gourcuff depuis six mois pourraient laisser songer à une concurrence plus accrue entre les deux joueurs mais Miré sait que sa place sera difficile à récupérer.

Les jeunes ont eux aussi disparus petit à petit des compositions de Claude Puel. Jérémy Pied, Alexandre Lacazette ou encore Maxime Gonalons ont aujourd'hui du mal à se faire une place dans l'équipe. Toujours concernés mais rarement impliqués, ces remplaçants habitués jadis à plus de temps de jeu restent discret. Claude Puel connait leur frustration et explique d'ailleurs ce qu'il attend d'eux :"Un joueur qui ne débute pas ou qui n’est pas sur la feuille de match vit mal la situation et c’est normal. Ce sont tous des compétiteurs, mais ceux qui font gagner les matchs sont souvent les joueurs qui rentrent car ils permettent : de garder le score, de faire la différence ou de pousser pour aller chercher les points." Avec le retour des échéances européennes, certains auront probablement leur chance et devront rapidement la saisir.

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