Jean-Michel Aulas pourra se consoler en cette année 2013. Il a gagné un titre, celui de Grande Gueule du Sport de l'année, décerné par RMC dans l'émission éponyme.
Il a fait honneur à son statut dans les colonnes du Parisien ce samedi, et comme à son habitude c'est très instructif.
Tout d'abord, il ne renonce toujours pas au podium. "Je n’ai pas abandonné l’idée d’accrocher le podium. Vu les circonstances de nos matches, on pourrait avoir 4 points de plus. Donc, on peut espérer. On a géré nos problèmes internes sans éclats, on n’a pas changé d’entraîneur, tout le monde est resté groupé. Ça donne de la force pour la deuxième moitié de la saison".
Il enchaîne par une petite pique à son homologue Vincent Labrune à propos du limogeage d'Elie Baup, dont il a le secret. "C’est difficile à comprendre. Il (Vincent Labrune) est arrivé dans le foot avec beaucoup d’ambitions. Beaucoup de certitudes aussi. Le foot est une école d’humilité si on veut durer. Elle s’apprend au travers des échecs. Jusqu’à maintenant il a eu de bons résultats, alors chapeau".
Enfin, le cas de Yoann Gourcuff a été évoqué dans le quotidien francilien. "On lui a proposé une prolongation pour revenir à un coût cohérent. Ce dont il souffre, c’est d’être un peu anormal, au regard de son transfert, de ses performances et de sa rémunération. On en était proche, mais on n’y est pas parvenu pour l’instant."
Surtout, cette situation fait mal aux finances du club pour le boss rhodanien. "Si on reste dans le même schéma sur l’année et demie de contrat qu’il lui reste, c’est une mauvaise affaire pour l’OL. La situation n’est ni favorable au club, qui est pénalisé, ni à Yoann Gourcuff. Il souhaite absolument jouer et il ne joue pas beaucoup. Pour le club, la situation est très pénalisante sur le plan économique."
Entretien d'Aulas (4 pages) à retrouver dans Lyon Capitale daté de janvier 2014 en vente ce vendredi 20 décembre.
