OL Féminin : Corine Petit rêve de terminer en beauté

A la veille de la finale de la Women’s Champions League face à Wolfsburg, Corinne Petit espère terminer sa carrière sur une bonne note, dans le club où elle a déjà tout gagné.

A Lyon, elle fait presque partie des meubles. Arrivée à l’OL il y a 10 ans, en provenance de Soyaux, la joueuse de 34 ans s’est forgée un palmarès de championne. Tandis qu’elle vient de remporter son 10e titre de champion de France avec l’équipe rhodanienne, la native de La Rochelle espère glaner sa 5e Women’s Champions League, elle qui prendra sa retraite à l’issue de la saison. Interrogée au micro d’OLTV, Corinne Petit souhaite avant tout profiter de ces derniers instants sous le maillot lyonnais : « Il ne faut pas y penser. Il faut juste vivre ces moments à fond et prendre tout ce qui est positif. Je me donne à fond sur le terrain pour n’avoir aucun regret. Terminer avec les trophées, ce serait top », a-t-elle glissé sur l’émission Culture Club. Mais la joueuse internationale française ne semble pas tout à fait disposée à tirer un trait sur le football : « J’ai grandi avec le club et j’en suis très fière. On a vécu des belles choses et j’espère en vivre d’autres ailleurs. C’est une vie qui s’achève et une autre qui commence », a-t-elle lancé, laissant ainsi présager une carrière de dirigeante.

« Le football féminin devient plus homogène »

A l’approche de cette finale européenne, Corinne Petit et ses coéquipières semblent se méfier de leur adversaire, Wolfsburg, même si tout est réuni pour qu’elles abordent ce match en toute confiance : « On se concentre un peu plus que d’habitude sur l’adversaire. Il faut rester aussi sûres de soi et de son football ». Celle qui devrait débuter sur le banc des remplaçantes espère toutefois apporter son expérience, face à une équipe habituée à ces rencontres européennes : « C’est toujours des gros matches. Elles connaissent aussi les grands événements », a-t-elle insisté. Enfin, la joueuse aux 89 sélections en Equipe de France dresse un bilan très positif de l’évolution de son sport, après 15 ans passés en professionnel : « Le football féminin évolue dans le bon sens et devient plus homogène », assure-t-elle, malgré l’outrageuse domination des filles de l’OL dans le football français. Pout tirer sa révérence en beauté, l’ancienne joueuse de Soyaux espère terminer comme elle a commencé à Lyon : en remportant un titre.

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