Dijon’s coach Jacques Monclar jubilates after his team won the French ProA basketball match against Villeurbanne, 26 November 2005 in Dijon. AFP PHOTO MARTIN BUREAU (Photo by MARTIN BUREAU / AFP)

OL : Jacques Monclar évoque sa passion pour l'OL

International français de basket aux 201 sélections, Jacques Monclar est une personnalité incontournable de la balle orange. Mais l'ancien joueur de l'ASVEL est également un grand supporteurs de l'Olympique lyonnais. Pour les médias de l'OL, il se confie sur cette passion qui l'habite depuis plus de cinquante ans

Ancien grand basketteur, Jacques Monclar a passé une partie de son enfance dans le Rhône. "J’ai grandi de un à huit ans à Lyon et j’y ai vécu de vingt à vingt-huit, explique-t-il aux médias du club. D’abord, à Villeurbanne, aux Gratte-ciel. Puis, j’ai habité au Tonkin, à Lacassagne dans le 3ème et enfin à Meyzieu. Je suis un citadin. Est-ce que Lyon me manque ? Oui. J’adore cette ville. J’adore la situation géographique."

Cette passion pour l’Olympique lyonnais, le consultant de Bein Sport l'a développée en suivant son père à Gerland. "Il m’a emmené au stade pour la première fois en 1962. J’avais cinq ans. Et puis il y a eu la Coupe de France 1964, Di Nallo, Rambert, Combin (il était parti en Italie, c’était bizarre pour moi), la Coupe d’Europe, Hambourg, Tottenham, plein d’histoires... Tout ça, c’est mon éveil au sport. L’OL, c’est un fil rouge de mon fonctionnement."

"L’OL, c’est un fil rouge de mon fonctionnement"

Il se souvient très bien de sa première grande émotion avec l'Olympique lyonnais. "Le vrai coup de foudre, c’est la victoire en Coupe de France contre Bordeaux 2 à 0 en 1964. Une équipe magnifique. Et puis, parmi les vainqueurs, il y avait Marcel Aubour." Passé par l'OL entre 1960 et 1966, l'ancien gardien de but a marqué la mémoire de l'international français. "C’était mon idole totale. Même s’il est aussi à l’origine d’un mauvais souvenir avec la finale de la Coupe de France 1971 (NDLR : Marcel Aubour a gagné la Coupe de France 1971 avec Rennes face à l’OL). Je ne l’ai jamais rencontré. Je le regrette car quand j’étais à Antibes, je n’étais pas loin. Petit, j’ai joué goal. Marcel Aubour, c’était vraiment quelqu’un. J’ai évidemment suivi les gardiens de l’OL ensuite, Yves Chauveau, Gilles de Rocco avec qui j’étais à l’armée, Topalovic ou encore Coupet."

Lorsqu'il était joueur à l'ASVEL, de 1978 à 1982 puis de 1983 à 1986, Jacques Monclar se rendait souvent au stade. " Tigana, Moizan, Nikolic, ça mettait des buts. Je me souviens du match de barrages de maintien, contre Avignon, en 1980. On gagne 6 à 2, avec le triplé de Zivaljevic."

"Le titre, c’est ma plus grosse émotion"

Il se rappelle parfaitement le 4 mai 2002. Ce soir-là, l'Olympique lyonnais remporte son premier titre de champion de France. "J’étais coach à Antibes. On jouait en même temps. En rentrant à la maison, après notre match de basket perdu, j’ai retrouvé mon fils aîné et on a passé toute la nuit ensemble, collés aux lustres, à fêter ça, se souvient-il. J’ai trois fils. Le plus grand est né à Décines. Il est encore plus fondu que moi. C’était un fidèle du virage nord quand il faisait ses études à Lyon. Être champion était important pour plusieurs raisons. D’abord des raisons nationales. Mais aussi régionales (éclat de rires). Il fallait un titre. C’est ma plus grosse émotion. J’avais repris espoir avec l’équipe de Jean Tigana en 1995. L’arrivée de Sonny a ensuite modifié l’OL. Dès que qu'il est arrivé, ce fut un changement d’ère."

"C’est mon équipe"

Aujourd'hui, le club rhodanien est bien plus qu'une passion pour lui. "C’est mon équipe. C’est le club que j’ai adopté depuis tout petit. Je ne suis jamais venu au Parc OL en raison de mes activités mais je le ferai. Cette saison, je suis allé à Montpellier et j’avais un peu peur à la fin en raison de la qualité du match. Mais une équipe peut mal jouer, le club reste le club, un immense club. Il y a aussi une autre chose dont l’Olympique lyonnais peut être fier, c’est de savoir rester dans le haut niveau européen tout en continuant à avoir une formation d’excellence, analyse-t-il. Quand on voit les performances de ceux qui sont passés par le centre de formation de l’OL, on ne peut qu’applaudir. C’est assez incroyable de réussir à atteindre ces deux facettes du très haut niveau."

Il est actuellement toujours en contact avec d'anciens joueurs de l'OL. "J’ai un bon pote, c’est Sidney Govou. On a des amis en commun, nous nous voyons régulièrement. Je croisais aussi Greg Coupet à l’époque RMC. A Londres, j’ai vu Alexandre Lacazette. Il est fou de Kyrie Irving. Alex, c’est aussi un bon shooteur, si vous ne le savez pas."

1 commentaire
  1. Avatar
    AndersonPernambucano - sam 18 Avr 20 à 12 h 53

    On dirait Julien Favre sur cette photo !
    Tellement frappant que j'avais besoin de la partager avec vous haha

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