OL - Madagascar : Jérémy Morel et le « décalage » malgache

Alors que sa sélection de Madagascar jouera ce samedi soir le premier match de son histoire en Coupe d’Afrique des nations contre la Guinée, le défenseur lyonnais Jérémy Morel est revenu avec l’AFP sur son intégration dans le groupe malgache. L’occasion également d'évoquer son avenir en club.

Pour sa première compétition international, Jérémy Morel entre directement dans le dur. Retenu pour le Coupe d’Afrique des nations par le sélectionneur de Madagascar Nicolas Dupuis, le défenseur de 35 ans a pourtant intégré le groupe il y a seulement sept mois. Fort de sa riche expérience acquise en Ligue 1, il a su se fondre dans le collectif pour gagner sa place. « J'ai été très bien accueilli. C'est vrai que connaître quelques joueurs m'a aussi aidé, avoue-t-il à l’AFP. [...] J'y allais aussi pour une aventure humaine et j'ai trouvé ce que je suis parti chercher. Le décalage est réel mais je savais à quoi m'attendre. Si je peux apporter quelque chose, je le ferais avec plaisir. »

« C'est forcément une vitrine pour moi de pouvoir jouer la CAN »

Désormais, l’ancien Lorientais, en fin de contrat avec l’OL, doit apprendre à composer avec les caractéristiques propres au football africain. « Il y a des matches avec beaucoup d'engagement sur des terrains pas forcément faciles, décrit-il. Cela fait partie des petites choses que l'on ne connaît pas en Europe et pour lesquelles il faut s’adapter. » S’adapter, il faudra le faire vite, à commencer par l’entrée en lice de la sélection malgache, ce vendredi soir face à la Guinée. « Je n'ai pas du tout d'appréhension mais c'est la première fois que Madagascar va disputer la CAN. C'est un grand pas pour cette équipe, pour le football malgache et le pays. Cela va permettre de faire parler de Madagascar et, en tant que joueur, nous nous devons de faire le meilleur parcours possible. »

À l’issue de ce parcours, quel qu’il soit, Jérémy Morel ne sera plus un joueur de l’Olympique lyonnais. Le joueur plairait à plusieurs équipes bretonnes, mais pour l’heure, sa carrière personnelle l’importe peu. « Rien n'est encore défini. C'est forcément une vitrine pour moi de pouvoir jouer la CAN. Je ne me prends pas la tête. Nous verrons les propositions qui pourraient m'être faites. Nous verrons le moment venu. Tant que les jambes et la têtes répondront présent, nous tenterons d'aller le plus loin possible. » Après la Guinée, Madagascar affrontera le Burundi et le Nigeria pour tenter d’accéder aux huitièmes de finale de sa première CAN.

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