OL : l'histoire d'amour entre Caveglia et les Bad Gones

Durant son passage à l'OL, Alain Caveglia a noué des relations fortes avec les Bad Gones. Alors que le groupe de supporters fêtera ses 30 ans dimanche soir contre l'OM (21h), l'ancien Lyonnais a raconté cette histoire d'amour.

Entre 1996 et 2000, Alain Caveglia a laissé une trace indélébile dans le cœur des Bad Gones. Très apprécié, l'ancien Lyonnais a tissé des relations toutes particulières avec le groupe de supporters. Dans notre émission « Tant qu’il y aura des Gones », l'actuel directeur sportif du SM Caen a évoqué ses souvenirs du Kop Virage Nord. « Un moment particulier, c'était Bologne [2-0, quart de finale de Coupe UEFA 1999, NdlR]. C'est le premier souvenir qui me vient à l'esprit. C'était un match avec une ambiance comme jamais, se rappelle celui qui était surnommé « Cavégol ». La rencontre d'avant, c'était un Lyon-Toulouse. J'étais intervenu comme après chaque match, on discutait souvent. Je leur ai dit qu'on pouvait faire l'exploit et eux y croyaient aussi, bien entendu. C'était un truc de fou, jamais je n'ai vécu ça ! On a fait quelques stades tous ensemble, mais c'est vraiment un grand souvenir. » Malgré l'ambiance, l'OL n'avait pas réussi à rattraper son retard du match aller (0-3). Quoi qu'il en soit, « les Bad Gones, c'est une longue histoire d'amour, des très grosses relations humaines », pour Alain Cavaglia.

Des adieux mémorables

Avant de quitter l'OL en 2000, Alain Cavelglia a reçu des adieux mémorables de la part des Bad Gones. « Mon départ lors du match OL - Troyes, avec toutes ces banderoles... J'ai peut-être le record du monde ou le record de France des baderoles (rires), se souvient le natif de Vénissieux. Ça m'a beaucoup touché et c'est vrai que c'était une histoire d'amour entre eux et moi parce que j'étais le gone, le pur Lyonnais, j'ai mouillé le maillot, je n'ai jamais triché, comme beaucoup de joueurs aussi. Peut-être qu'ils se reconnaissaient en moi et moi je me reconnaissais en eux. Quand j'étais tout petit, j'allais avec mon père et mon frère dans le virage nord et ils n'étaient pas encore là, sous l'horloge. Après, j'y suis retourné avec mes potes et quand je les voyais, je me voyais quand j'étais gamin. » Naturellement, l'ancien Lyonnais n'a pas manqué de souhaiter un bon anniversaire aux BG, qui fêteront leurs 30 ans, ce dimanche soir contre l'OM (21h).  

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