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OL - Ligue des champions : Levante, l’équipe qui monte

Le 1er septembre, les Fenottes affronteront Levante au 2e tour des qualifications pour la Ligue des champions. Si en France, le FC Barcelone est une formation connue, le club basé à Valence fait très peu parler de lui. Présentation du futur adversaire de l’OL avec deux journalistes espagnols.

Non qualifiées pour la phase de groupes de la Ligue des champions, les Fenottes doivent passer par les barrages pour continuer ensuite l’aventure dans cette nouvelle formule de la compétition. Lors du tirage au sort, l’Olympique lyonnais a hérité de Levante. 3e du dernier championnat espagnol, la formation basée à Valence est en progression, comme l’ensemble du football féminin de l’autre côté des Pyrénées.

Ainsi, pour le journaliste David Menayo de Marca, la D1 est inférieure à son homologue, la Primera División. « Peut-être que les meilleurs club ont un niveau similaire (Barcelone, Real Madrid, Levante, Atlético de Madrid, Lyon, PSG, Bordeaux, Montpellier) mais le niveau moyen est plus élevé en Espagne », justifie-t-il. Sa consœur, Aimara Gil, du média AS, est sensiblement du même avis. « Je pense que l’OL et le Paris sont un peu au-dessus de la plupart des équipes espagnoles, sauf Barcelone. Le niveau du Barça est beaucoup plus élevé que les autres, ce qui a été constaté lors du dernier championnat, expose-t-elle. En revanche, le Real, Levante, la Sociedad, l'Atletico... pourraient, je pense, rivaliser avec n'importe quelle autre formation française sur un pied d'égalité. »

Levante a changé d'entraîneur

Cet été, le futur adversaire des joueuses de Sonia Bompastor a changé d'entraîneur. Angel Vilacampa est arrivé, prenant le poste de María Pry, qui avait permis à Levante de monter sur le podium et d'atteindre également la finale de la Supercoupe d'Espagne la saison passée. Un renouveau qu'il faut désormais digérer « Il y a eu beaucoup de changements, notamment au niveau de l'effectif et de l'entraîneur, ce qui se ressent également au niveau du style. Connaissant Angel Villacampa, il s'agit d'une équipe au jeu direct, qui veut avoir le ballon et dominer la possession, avec une forte intensité et une pression sur toutes les lignes", observe David Menayo.

Pour arriver jusqu'aux barrages les Granotas (grenouilles) ont dû éliminer le Celtic Glasgow (2-1) et Rosenborg (4-3). Le chemin n'a donc pas été facile pour les Espagnoles. D'autant plus que contrairement à la France, le championnat n'a pas encore repris en Espagne. Il démarrera le week-end prochain, avec pour les joueuses valentinas un choc le 5 septembre contre le Real Madrid. "Par rapport à l'année dernière, Levante a perdu des éléments importants comme Esther, Rocío Gálvez, Banini et Zornoza, mais ils ont conservé une partie de l'effectif qui s'est qualifié pour l'Europe, présente Aimara Gil. Une équipe solide à l'arrière avec une bonne gardienne, un milieu de terrain qui travaille dur et beaucoup de mobilité en attaque. »

Une équipe jeune et joueuse

Les Rhodaniennes devront donc se méfier de leur adversaire, qui possède dans ses rangs plusieurs jeunes footballeuses prometteuses. « Si je devais souligner un nom, je dirais Alba Redondo, une joueuse différente qui a un but, une grande personnalité, mais dans l'équipe, il y a également Maria Mendez, Sandie Toletti ou Natasa Andonova qui font partie du bloc qui continue de l'année précédente », détaille David Menayo. « Maria Valenzuela est une jeune gardienne qui a remporté la Coupe du monde U17 avec l'Espagne et qui réalise une bonne saison en première division, poursuit Aimara Gil. Sans oublier la jeune internationale brésilienne Gio Queiroz arrivée en prêt de Barcelone. » Cette dernière est toutefois incertaine pour la rencontre face à l'Olympique lyonnais en raison d'une blessure au quadriceps droit, tout comme Andonova (ischio-jambier gauche).

Malgré la progression de cette équipe de Levante, l'OL sera le grand favori de cette double confrontation (retour le 8 septembre). « En football, tout est possible, mais de manière réaliste, elles ont très peu de chances. Comme il s'agit d'un duel en deux manches, Lyon a encore plus d'options », analyse David Menayo. "Je pense que les Lyonnaises ne devraient pas avoir de problème pour les éliminer. », confirme Aimara Gil. Les coéquipières d'Amandine Henry devront tout de même justifier ce statut sur le terrain.

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