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OL, mercato, agents, jeunes, Juninho... : le plan de bataille de Vincent Ponsot

Même s’il aspire à ne pas trop se mettre en avant, par la force des choses, avec cette nouvelle casquette de directeur général du football, Vincent Ponsot, 45 ans, sera davantage exposé aux yeux des supporteurs. L’homme de confiance de Jean-Michel Aulas nous présente le projet du club lyonnais, dont celui de l’équipe masculine qui, après sa belle épopée européenne, va vivre une saison sans Coupe d’Europe.

Fin juillet, vous avez été nommé directeur général du football. En quoi cela consiste-t-il ?

Vincent Ponsot : Je ne vais plus m’occuper de la partie juridique, ressources humaines et RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Le club a été scindé en deux : l’entreprise et le football. Thierry Sauvage (directeur général de l’OL) est chargé de gérer le secteur corporate-entreprise, quant à moi, je vais m’occuper de la partie football. On est dans une phase de développement et de structuration de notre projet. À l’OL, il y a l’équipe professionnelle masculine, la formation (académie) et l’équipe professionnelle féminine… On a également OL Reign (franchise américaine de football féminin) donc il y a de nombreux dossiers à traiter. Le président (Jean-Michel Aulas) a jugé bon d’avoir au sein du club deux parties bien distinctes. Il sera au-dessus pour prendre un peu de recul.

Depuis plus de 11 ans, vous œuvrez dans l’ombre. Avec cette nouvelle casquette, vous allez forcément être plus exposé... C’est quelque chose qui vous plaît ?

Si cela me plaît ? Franchement, je ne recherche pas la lumière. Celui qui est dans la lumière, c’est celui qui est davantage du côté technique et sportif, et le patron du sportif pour l’équipe masculine, c’est Juninho. Ce qui ne va pas changer. Donc il n’y a pas vocation à ce que je sois sur le devant de la scène. Je n’aspire pas à me mettre en avant. Si je dois le faire, comme avec vous, c’est pour expliquer la stratégie mise en place et définie par le président et le conseil d’administration.

Au fil des années, l’OL est devenu une grosse entreprise. Seulement, les supporteurs estiment que le club parle beaucoup de l’aspect économique et de moins en moins du sportif…

On est un club de football, le cœur de l’activité reste le rectangle vert, mais l’un ne va pas sans l’autre. J’entends ce souhait des supporteurs mais j’ai également beaucoup de mal à les comprendre. Ce sont des cercles vertueux. Si on n’a pas une bonne équipe, en l’occurrence masculine, car c’est elle qui génère de l’économie, tout le reste ne peut pas exister. À l’inverse, s’il n’y a pas tout ce qu’on développe en parallèle, on ne pourra pas avoir une équipe compétitive. Tout est lié. Comme je le disais, je peux comprendre qu’un supporteur dise qu’on parle trop d’économie, sauf que ce même supporteur souhaite, et c’est tout à fait normal, voir une grosse équipe avec de bons joueurs. Il faut générer des revenus. De manière générale, je trouve qu’on ne se rend pas assez compte de ce qui été construit ici avec ce stade. C’est extraordinaire. On est propriétaire d’une telle enceinte, on a un centre d’entraînement, de formation, on a des actifs... C’est ce modèle économique qu’il faut continuer à développer car par rapport à un club comme le Bayern Munich on a encore des étapes à franchir. Je trouve dommage de constater qu’il y a une réelle reconnaissance à l’étranger de ce qu’a créé Jean-Michel Aulas et de moins le ressentir chez nous. Toutes ces infrastructures, c’est la pérennité du club pour les années à venir.

Quels sont les objectifs pour cette saison ?

Le modèle de club qu’on a créé, c’est pour la Coupe d’Europe et l’objectif pour cette saison, c’est de retrouver la Ligue des champions. On veut vite revivre ce qu’on a vécu [l’OL a éliminé la Juventus puis Manchester City et a été battu en demi-finale contre le Bayern Munich, Ndlr] pour des raisons sportives, d’image et d’économie. Malheureusement, à cause de la Covid-19, on n’a pas pu aller au bout du championnat. On est la seule ligue à avoir agi de la sorte, vous connaissez notre position à ce sujet. Personnellement, je pense qu’on aurait pu au moins se qualifier pour l’Europa League car il restait dix journées à jouer. Les faits sont là, on a terminé 7e et on ne va pas disputer la Coupe d’Europe, ce qui n’était plus arrivé depuis 24 ans. Il y a deux solutions : soit on se lamente soit on positive et la difficulté devient une opportunité. Le football, c’est une remise en cause permanente.

Vous allez perdre des joueurs majeurs lors du mercato. L’équipe sera-t-elle toujours compétitive ?

Je le redis, on a une ambition sportive et notre objectif, a minima, c’est la qualification en Ligue des champions, Et pour réussir, il faut avoir l’équipe qui va avec. Après, il y a une réalité économique, on n’est pas qualifié en Coupe d’Europe et on a perdu 100 millions d’euros en trois mois. Le coronavirus n’a pas disparu et les gros clubs sont les plus touchés. On a jusqu’à la fin du mercato pour trouver le juste équilibre. Il ne faut pas oublier que l’année dernière, on a dépensé 150 millions d’euros en investissement dans le recrutement, avec des joueurs qui, pour certains, étaient dans une phase d’adaptation. Évidemment, on ne va pas se mentir, quelques-uns vont partir, et d’autres, dans leur tête, ont terminé leur histoire avec l’OL. D’autant plus qu’on ne joue pas de Coupe d’Europe. Je pense que même s’il y aura des départs en fonction des offres, l’équipe est déjà compétitive. Et le plus important, c’est de conserver cette solidarité, cette osmose dans le groupe, et ça, c’est le projet de Juninho.

À ce sujet, Juninho a commencé à prendre ses marques au sein du club...

C’est son projet depuis le départ, toutefois la difficulté dans le foot, c’est l’immédiateté. Beaucoup de gens pensaient qu’à son arrivée, il allait tout changer d’un coup. Il faut lui laisser le temps de mener son projet à bien. Nous croyons en ce qu’il a initié, il a tout notre soutien. C’est quelqu’un qui a des valeurs, on le ressent dans chacune de ses interventions. C’est ce qu’on aime chez lui. Il ne faut pas avoir de certitudes dans le foot mais je pense qu’on a tout ce qu’il faut pour.

Pouvez-vous nous expliquer comment vous travaillez au niveau du mercato à l’OL ?

Le processus est assez simple, chacun a sa fonction et son périmètre. De manière très schématique, l’entraîneur émet un besoin précis et le directeur sportif demande au responsable du recrutement de lui donner des profils de footballeurs. Par rapport à cette présélection, il y a un consensus partagé par l’entraîneur, afin d’être sûr qu’il veut bien ce joueur, et cela se termine par une réunion en présence du président et de moi-même. Dans un transfert, il y a d’autres critères que celui du sportif, il y a un aspect contractuel. Il faut donc en discuter et déterminer un ordre de priorité. Puis, il faut tout mettre en œuvre pour réussir la transaction. Avant, je faisais cela avec Florian Maurice qui était sur la partie technique, aujourd’hui, je l’entreprends avec Juninho. On se répartit les tâches en fonction de nos réseaux. Je m’occupe davantage de tout ce qui est européen, comme pour la venue de Karl Toko-Ekambi, alors que Juninho a son réseau au Brésil et a géré le recrutement de Bruno Guimarães. Finalement, il y a beaucoup d’intervenants mais l’échange permet de créer de la richesse. Il peut y avoir des avis très divergents mais de se dire les choses permet aussi de limiter les risques d’erreurs. Le recrutement, c’est le plus dur car il y a de nombreux aspects à prendre en compte : technique, physique, psychologique et environnemental. Il y a tellement de possibilités qui font que le foot n’est pas une science exacte. Je me répète mais pour que cela fonctionne, il faut que chacun respecte son périmètre.

Pourquoi avoir choisi Bruno Cheyrou pour succéder à Florian Maurice au poste de responsable du recrutement ? Selon vous son profil correspond à l’ADN OL ?

Florian (Maurice) a annoncé son départ, et lorsqu’on s’est mis à la recherche de son remplaçant, on a eu un certain nombre de candidatures. On en a auditionné quatre et sur l’addition des critères, c’est Bruno (Cheyrou) qui semblait le mieux correspondre. Il n’avait pas le côté ADN OL, qui signifie être un ancien au sein du club, il n’avait donc pas cet avantage. Mais il avait une maîtrise, une vision du poste, une organisation qui nous convenaient, et le petit plus, c’est qu’il pouvait être responsable de recrutement à la fois chez les garçons et les filles. C’est un atout qu’il avait par rapport à d’autres.

Les rumeurs à son sujet – qu’il ne travaillait pas beaucoup lorsqu’il était au PSG féminin – ne vous ont pas effrayé ?

C’est un outil indicatif, mais on a vérifié. J’ai lu les interrogations qui existaient à son sujet, néanmoins ce n’est pas l’impression que Bruno (Cheyrou) m’a donnée. C’est un ancien joueur, il a été consultant, il a continué à voir des matches, il a une expérience dans le foot féminin, il a géré des personnes, étudié avec Juninho (au Centre de droit et d’économie du sport de Limoges où ils ont obtenu l’UEFA MIP)… Et puis lors de l’entretien, il a été au-dessus du lot. On assume ce choix. Bruno est en charge du recrutement avec le même périmètre que Florian. Il travaille avec moi et Juninho sur les cessions de joueurs parce qu’il a un réseau. Les deux nouveautés, même si ce n’est pas le cas en ce moment par rapport à un deal passé avec le PSG (son ancien employeur), vont être sa gestion à terme du recrutement des filles et une mission de modernisation de notre activité d’un point de vue data (utilisation des données). Actuellement, on travaille beaucoup avec des structures externes et on veut créer notre propre outil interne.

Dans ce domaine du recrutement, vous avez encore une grosse marge de progression, non ?

On nous dit souvent à Lyon qu’on n’a pas assez de scouts (recruteurs). En effet, sur la structure professionnelle, contrairement aux autres clubs, on n’en a pas beaucoup mais on en a une quinzaine au niveau des jeunes. On investit plus de 10 millions d’euros par an sur la formation et je ne pense pas qu’il y ait un autre club qui investisse autant, en matière de moyens donnés pour permettre à la formation de travailler. Notre stratégie est très locale, régionale et c’est ce qui, à mon sens, fait le succès de notre formation. En tenant compte de la qualité de nos infrastructures, nos éducateurs… On veut garder cette identité OL. Il y a également du recrutement post formation qui se fait pour des raisons économiques, de trading de joueurs et il faut l’assumer. Mais derrière, on n’a pas besoin de recruter vingt joueurs tous les ans.

L’OL refuse de traiter avec les intermédiaires... Vous ne discutez qu’avec des agents licenciés. C’est important pour un club comme l’OL d’être exemplaire en la matière ?

Pour moi, ce n’est pas la licence qui donne la compétence. L’examen d’agent ne correspond pas au métier exercé ensuite. Il y a des éléments importants parce que pour conseiller un joueur, il faut connaître l’environnement réglementaire. Mais il n’y a pas besoin de faire du droit pour être agent, des avocats peuvent relire et valider un contrat. En revanche, la loi est claire. On est une société cotée en bourse donc on respecte la loi, c’est tout. Nous avons une philosophie qui n’est pas la même que celle de tous les clubs, mais les agents ce n’est pas nous qui les choisissons. Ce sont les joueurs. Ce n’est pas notre business. Dès qu’on s’intéresse à un footballeur, on lui demande de nous signifier le nom de son agent. Et s’il y a des zones d’ombre, on lui dit de faire attention. S’il s’agit de parler du sportif, je peux le faire avec un conseiller mais à partir du moment où l’on aborde le contrat, cela doit être géré dans le cadre légal. C’est de plus en plus dur, notamment pour les joueurs étrangers car on doit expliquer à leurs représentants qu’ils doivent passer par un agent français et qu’ils vont perdre une partie de leurs commissions. Ce sont des contraintes lourdes pour les clubs par rapport au marché concurrentiel international.

Les rapports aux agents et aux joueurs ont-ils fondamentalement changé ces dernières années ?

Je ne veux pas faire de généralités. Les agents ont une mauvaise image. Certains sont effectivement incompétents et malhonnêtes mais il y en a également de très bons. Quand on a en face de nous des agents qui pensent vraiment à la carrière de leurs clients et pas uniquement à leurs intérêts, il y a de vrais et sains échanges. Les évolutions des dernières années sont plus compliquées à ce sujet-là, et je pense qu’il y a deux facteurs principaux à cela. Le premier, c’est l’impatience des joueurs – beaucoup plus forte qu’il y a dix ans. Et le deuxième est l’aspect concurrentiel entre les agents. Ils ont tellement peur de perdre leurs sportifs qu’ils ne jouent plus leur rôle. L’impatience et la peur mènent à des choix de carrière, élaborés par les joueurs et leurs agents, qui ne sont pas les bons et qui compliquent notre schéma relationnel.

C’est important d’avoir une ligne de conduite ?

Oui mais elle peut évoluer. Je m’explique. On se donne une ligne de conduite en disant par exemple : “Il est hors de question de signer un contrat professionnel à un joueur de 15-16 ans.” Eh bien, on a fait des exceptions (notamment pour Rayan Cherki), mais ce qui peut être difficile pour un club, c’est de ne pas en abuser. L’exception ne soit pas devenir la règle. Parfois les appréciations entre les deux sont subjectives. Il faut aussi accepter que des joueurs partent. Ces quatre dernières années, on a perdu, contre notre gré, plusieurs joueurs, car un autre club est venu leur donner ce qu’ils voulaient. Cette impatience et ce besoin immédiat font que nous devons l’accepter, même si c’est dur au regard de notre projet.

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Quelle est votre stratégie au niveau du développement à l’international ?

Notre développement à l’international a deux axes différents. Un axe commercial qui correspond au développement de notre marque et à la vente de notre savoir-faire à l’étranger, à travers notre formation qui est une grande qualité et reconnue depuis de nombreuses années. C’est le cas en Chine, en Corée, au Vietnam, au Liban… En quelque sorte, on vend du contenu, de la formation. On a vocation à continuer à le développer. Le deuxième volet, plus récent, concerne l’aspect sportif. Je vais être transparent, au départ, je n’y croyais pas. On a eu une opportunité avec l’AS Dakar Sacré-Cœur (D1 sénégalaise) car le lien s’est fait par l’intermédiaire d’Alain Olio (ancien joueur, éducateur et entraîneur à l’OL) venu présenter son projet et avec qui on s’était engagé. Dakar Sacré-Cœur avait un projet RSE, de développement social, qu’on a vraiment apprécié. Je suis allé sur place et j’ai été conquis. Après notre premier partenariat de trois ans, j’y suis retourné et j’ai vu le travail accompli. On ne pouvait pas laisser tomber un tel projet. On a accueilli un joueur de l’AS Dakar Sacré-Cœur, Ousseynou Ndiaye, qui a signé un contrat professionnel (d’une durée de trois ans en 2017) et un autre va nous rejoindre prochainement. On a fait la même chose avec le Brésil (académie Pelé). J’ai souvent tendance à dire que ce qui compte c’est l’institution et le projet, mais là, j’affirme le contraire, car pour mener ces aventures à l’étranger, ce sont surtout les relations humaines qui importent. On courtisait Juninho pour qu’il revienne au club et il nous donné le contact de personnes qui avaient initié ce programme de la Pelé Academia. On a eu affaire à des gens fantastiques. On vient de créer un partenariat avec le FUS de Rabat (Maroc) et on va entreprendre la même chose avec un club au Mexique. On cherche ce type de synergies. Même si on souhaite maintenir nos 75 % de recrutement local, on veut importer un peu de cultures différentes.

L’institution OL ne doit-elle pas faire plus de place dans son équipe professionnelle aux jeunes joueurs formés en son sein ?

Quand on recrute un entraîneur, on lui présente un projet, puis on choisit celui qui est le plus en adéquation avec ce projet. À défaut de plaire à tous les supporteurs ou à tous les médias. Le projet du club, c’est d’allier la performance et la formation. Ce sont nos deux piliers. Ce qui est compliqué, c’est que l’entraîneur a des obligations de résultats et il doit y avoir un équilibre entre les deux. Finalement, très peu de clubs font jouer autant de jeunes que nous. Alors c’est vrai, on a eu des années où la présence de jeunes joueurs était plus importante comme en 2012-2013 et on a fini 3e de Ligue 1. Mais, à l’époque, Rémi Garde a senti les possibilités. S’il avait dit le contraire, on serait allé acheter des joueurs. Mais on a fait confiance à ces jeunes-là (Alexandre Lacazette, Maxime Gonalons, Clément Grenier et Samuel Umtiti) parce que le technicien de l’époque nous avait dit qu’on avait une belle génération. Aujourd’hui, on a Anthony Lopes, Houssem Aouar, et maintenant Maxence Caqueret qui représentent la formation. On a aussi Melvin Bard qui arrive et Rayan Cherki. Pour moi, le joueur formé au club, à niveau équivalent d’un autre, doit être prioritaire. Mais on a aussi une obligation de performance. Les joueurs formés ont des droits et des devoirs par rapport à ça. Ce n’est pas parce qu’ils sont formés à l’OL que leur place est acquise d’office. Mais oui, pour répondre à votre question, on essaye de les favoriser.

On insiste mais les départs de Pierre Kalulu (AC Milan) et surtout d’Amine Gouiri (Nice), car ce dernier souhaitait vraiment s’imposer à l’OL, interrogent forcément...

Le sujet est systématiquement remis sur la table. Après on n’est pas les entraîneurs et, vous le savez bien, ils ont une pression car il faut avoir les meilleurs résultats possibles. On a beaucoup parlé du départ de Pierre Kalulu. Mais je peux vous assurer qu’on a tout fait pour qu’il reste. De décembre (2019) à juillet (2020), on l’a vu lui et son père… Juninho a pris le temps de lui exposer le projet. Il a fait son choix, pour des raisons qui lui appartiennent. En revanche, ce qu’on peut nous reprocher, c’est qu’un an en arrière, on n’a pas entrepris ce qu’il fallait. Mais au cours des six derniers mois, on ne pouvait pas faire plus. Pour Amine Gouiri, je comprends également les réactions car c’est un joueur qui s’est battu pour revenir et il a toujours eu la bonne attitude. Je lui souhaite sincèrement de réussir.

Le grand public en général et les supporteurs en particulier se plaignent souvent des mauvaises attitudes de certains joueurs… Et notamment de ne pas aller saluer les tribunes…

Quand un joueur arrive au club, on lui explique ce qu’est l’OL, qu’on est un club avec une histoire, très attaché à son image et qu’on est donc intransigeant là-dessus. Tout écart entraîne une sanction. Et la matérialisation contractuelle, c’est la prime d’éthique. Cela fait 7-8 ans qu’elle est mise en place et qu’elle représente 10 % du salaire. S’il y a des écarts de conduite, le joueur ne perçoit pas sa prime d’éthique. Ce n’est pas un outil médiatique pour nous, néanmoins c’est arrivé un certain nombre de fois, de temps en temps avec de grands joueurs. Maintenant, si le joueur ne salue pas le public, on ne va pas lui retirer sa prime, toutefois, on est incitatif et on demande aux joueurs d’être respectueux des gens qui viennent au stade ou à l’entraînement. Les joueurs ont évidemment des devoirs mais les supporteurs n’ont pas tous les droits. Cela doit marcher dans les deux sens.

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