Real-OL : les réactions

Voici les réactions après la qualification de l'Olympique Lyonnais face au Real Madrid, mercredi au stade Santiago Bernabeu en huitièmes de finale de la Ligue des champions :

Hugo Lloris : "On l'a fait ! On a su rester concentrés jusqu'au bout. On a laissé passer l'orage car le Real a poussé fort en première période avec des passes courtes, des changements de jeu, beaucoup de centres. Mais on a été solides et en deuxième période, on est revenus avec d'autres intentions, on a su les contenir et saisir une opportunité, c'est une belle performance, un grand moment à vivre et à partager. Il faut savourer."

Cris : "On a joué contre une équipe qui avait beaucoup de qualités, on savait qu'il fallait être concentré et ne pas lâcher. Mais le Real est entré de suite dans la partie et on n'était pas prêts. Ils étaient partout et après 25 minutes, on s'est parlé davantage sur le terrain et ça nous a aidés. On n'a pas eu peur, on n'a pas baissé la tête et en deuxième période le match a changé, on a su garder davantage la balle, Kim (Källström), est entré, il a fait de bonnes passes et il a tout de suite été présent dans les duels. On a réalisé deux grands matches."

Jérémy Toulalan : "C'est une bonne chose mais ça ne s'arrête pas là. On était les seuls à avoir conscience qu'on pouvait y arriver. J'avais dit après le match aller que c'était du 100%. C'est vrai qu'on a eu peur au début mais ce Real, ce n'est pas comme le Barça qui est très fort collectivement, le Real joue plus sur ses individualités. Ils ont bien joué pendant 30 minutes avant de baisser physiquement. Pour moi, le tournant du match, c'est le poteau car en deuxième, ils n'ont pas eu beaucoup d'occasions. Il y a eu une période pour chaque équipe. Oui, ce soir je suis fier."

Iker Casillas : "Avec l'équipe qu'on a, c'est dur d'être éliminé de la Ligue des champions. Après le succès contre Séville, nous avions beaucoup de confiance et d'envie mais ça n'a pas suffi. On a réalisé une bonne première période et on aurait dû faire la différence en marquant au moins deux fois. Ensuite, on a un peu baissé et Lyon a été mieux tactiquement, ils ont joué plus haut et ils ont réussi à marquer. C'est un gros coup dur car en plus cette saison, la finale se disputera au Santiago Bernabeu."

Arbeloa : "On aurait dû faire la différence avant la pause. Ensuite, on a eu le contrôle mais ça n'a pas suffi. Oui, c'est un gros coup dur pour nous les joueurs mais aussi pour notre public."

Kim Källström : "C'est un exploit énorme, une fierté de franchir les huitièmes de finale dans ce stade. On savait que ce serait difficile et après 5 minutes on a pris un but. Ils auraient pu en marquer 3 ou 4 de plus et ils ont touché le poteau. Le tournant du match, c'est d'avoir pu atteindre la mi-temps à 0-1. C'était un peu chanceux car ils ont été très forts. Ensuite, ils ont baissé physiquement et on a eu plus d'espaces. Mon entrée ? On n'avait pas grand-chose à perdre, c'était frustrant de ne pas pouvoir aider l'équipe en première période."

Garay : "Lors de la première période, on a bien joué et on aurait pu mener tranquillement 3-0 à la pause. Mais quand on n'arrive pas à concrétiser tant d'occasions, on finit par en prendre un et c'est ce qui est arrivé. On est vraiment touchés. Les changements qu'ils ont réalisés nous ont un peu désorganisés. Maintenant, il nous reste le championnat."

Manuel Pellegrini : "On aurait dû faire la différence en première période pour aborder la seconde avec davantage de sérénité. En deuxième, il y a eu plus d'actions individuelles, notre jeu s'est étiolé et Lyon a su marquer le but de la qualification. (...) J'ai déjà dit par le passé que je ne démissionnerai pas. Ce n'est que le début de l'aventure, ce serait absurde. C'est un faux pas important car on avait envie d'aller loin dans cette compétition."

Ederson : "On est entré sur le terrain avec un avantage et on a pensé à défendre mais ce but rapide nous a réveillés. On savait qu'il fallait rester calme et serein et que malgré ce but encaissé, en marquant une fois on mettrait le Real en difficulté. C'est ce qu'on a fait. On est un groupe soudé et quand on défend ensemble, c'est dur de nous mettre des buts. Il faut souligner le travail de tous les joueurs. C'est un exploit, c'est magique mais il faut garder les pieds sur terre car ce n'est qu'une étape."

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