Vous avez dit « titre » ?

La réception de Lorient samedi soir au stade de Gerland donnera le coup d’envoi de la seconde partie de championnat pour l’Olympique Lyonnais. En concédant le match nul (1-1) face à l’AJA lors de la dernière sortie de l’année 2010, Lisandro et ses coéquipiers s’étaient privés de passer les fêtes au chaud, en tête de la Ligue 1. Il ne faut pas s’en cacher, ce fut une petite déception. Mais l’essentiel était ailleurs ! Suite à un début d’exercice catastrophique, l’OL était relégable au soir de la 7ème journée et la défaite face au voisin stéphanois. Les cinq petites unités au compteur étaient bien maigres pour satisfaire les ambitions du club.

Douze journées plus tard, la situation est toute autre. La troupe de Claude Puel n’a plus connu la défaite en championnat et a fait un bond au classement, passant de la 18ème à la 4ème place, à une petite longueur du leader lillois (qui possède un match en moins). Du côté de Gerland, le mot « titre » a fait sa réapparition dans le vocabulaire présidentiel.

Ce début d’année est l’occasion de poursuivre cette série d’invincibilité pour les gones. Il s’agira donc de repartir sur les mêmes bases et de confirmer les promesses entrevues à Caen en Coupe de France. Il faudra bien négocier les deux prochains mois de compétition au cours desquels Claude Puel devra utiliser son effectif avec intelligence et parcimonie entre championnat, Coupe de France et Ligue des Champions. Cela permettra de ne pas brûler les chances lyonnaises avant le printemps, ce qui pourrait être un atout de taille au moment d’aborder le sprint final. L’OL a en effet l’habitude de bien négocier cette dernière ligne droite, avec des joueurs en pleine possession de leurs moyens. Et cela pourrait peser dans la lutte avec Lille, l’un de leurs principaux concurrents comme le souligne Kim Källström pour qui les lillois « n’ont pas encore réussi à faire la différence en fin de saison, dans les moments clés ».

Alors espérons simplement que l’infirmerie se vide rapidement, et que les malheurs des uns et des autres ne soient plus que de lointains souvenirs pour que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice et viser ce titre qui les fuit depuis deux ans !

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