(Photo by Valery HACHE / AFP)

À Monaco, l'OL et Peter Bosz ont eu tout faux

Défait dans les grandes largeurs à Monaco (0-2), samedi soir, l'Olympique lyonnais est passé à côté. Peter Bosz, son entraîneur, également.

Quatre jours après la victoire arrachée dans les dernières minutes face à l'Olympique de Marseille et les espoirs nés de ce succès, l'Olympique lyonnais est retombé sur terre. En chutant sur le Rocher face à belle équipe monégasque, samedi soir (0-2), les Rhodaniens ont sombré. Dans un match où rien n'a fonctionné, la formation rhodanienne n'a pas été en mesure de confirmer ses bonnes prestations du début d'année.

Après une série de 7 matches sans défaite en championnat dont trois succès consécutifs, l'Olympique lyonnais s'avançait vers ce match à Monaco avec une confiance en hausse après une première partie de saison manquée. Mais en Principauté, les princes étaient Monégasques. Il n'aura fallu que deux minutes dans cette partie pour s'apercevoir que les Lyonnais allaient vivre une soirée pénible. Une tête de l'ancien joueur de la maison, Jean Lucas a rapidement permis aux joueurs de l'ASM de prendre l'avantage dans ce match, pour ne plus le lâcher.


Un onze de départ incompréhensible


Entraîneur vanté et réputé pour sa capacité à bien faire jouer ses équipes, Peter Bosz a depuis quelques semaines rangé ses principes aux vestiaires. Fini le pressing tout terrain, des combinaisons et les projections rapides vers l'avant. Désormais, l'entraîneur néerlandais s'entête avec une défense à 3 reniant ainsi ses propres principes. Sur le Rocher, l'ancien entraîneur du Borussia Dortmund aura étonné en remettant la même équipe que face à Marseille, quatre jours plus tôt. Seuls Moussa Dembélé et Lucas Paquetá ont intégré le onze de départ à la place de Rayan Cherki et Xherdan Shaqiri.

Mais le dispositif fut le même notamment avec le positionnement d'Emerson très haut sur le terrain au coup d'envoi de la rencontre. Au milieu de terrain, après sa prestation insipide face à Marseille, Thiago Mendes a une nouvelle fois déçu. Titulaire au sein du milieu de terrain de l'Olympique lyonnais depuis le départ de Bruno Guimarães, l'ancien Lillois souffre de la comparaison avec son compère du milieu de terrain, Maxence Caqueret. Le Brésilien peut trembler pour sa place dans le onze lyonnais notamment après l'entrée intéressante de Tanguy Ndombele. Enfin, titulaire dans une défense à trois, Léo Dubois a sombré. Jamais dans le rythme, les deux buts viennent de son côté face aux Monégasques. Le capitaine de la formation rhodanienne peine également à assumer son rôle en sonnant la révolte auprès des siens.


Désormais, l'OL n'a plus le droit à l'erreur


Après une première partie de saison ratée, l'Olympique lyonnais, qui vise encore le podium au soir de la 38e journée du championnat, n'a plus le droit de se manquer. Les trois prochains matches seront importants pour la suite de la saison lyonnaise mais également pour l'avenir de Peter Bosz sur le banc des septuples champions de France. Dans son malheur, l'OGC Nice, son prochain adversaire en championnat, ce samedi (21h) a également perdu. Un revers surprise pour les Azuréens face à Clermont (0-1) permettant ainsi de croire encore au podium pour le club de Jean-Michel Aulas. Un succès face aux Aiglons pourraient ainsi ramener les Lyonnais à cinq longueurs de la 3e place. Dans un championnat aussi serré notamment pour les places d'honneur derrière le Paris Saint-Germain, le moindre enchaînement de victoires peut rapidement permettre à une équipe de grimper au classement.

Devant son public, l'Olympique lyonnais retrouvera une équipe niçoise qui lui a causé de nombreux tourments depuis plusieurs saisons. Notamment lors des deux derniers affrontements entre ces deux formations. L'an passé, alors que les Rhodaniens sont dans une lutte à distance avec Monaco pour une place sur le podium, ils se sont inclinés face aux Aiglons (2-3) mettant ainsi fin aux espoirs de Ligue des champions. Cette saison, c'est le match qui a tout changé pour les Lyonnais. Alors qu'ils menaient 2-0 à 10 minutes du terme, ils ont été renversés par la furia niçoise. En s'inclinant 2-3, l'Olympique lyonnais a perdu plus qu'un match. Depuis cette défaite, les principes de jeu de Peter Bosz ont disparu.

8e de Ligue 1, l'Olympique lyonnais peut encore terminer sur le podium. Mais ce qui inquiète, c'est le jeu de cette équipe. Battu sans combattre à Monaco, les Rhodaniens sont passés à côté, leur entraîneur également. Fin février tout le monde y verra plus clair.

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