Ça commence à faire beaucoup...

Il y a un peu plus d'un mois maintenant, l'OL pêchait en championnat mais se rassurait sur la scène européenne. Aujourd'hui c'est l'inverse qui se produit, à croire que Lyon ne peut pas supporter plus de deux compétitions. Il faut dire qu'au Portugal et en Allemagne, les Lyonnais ont joué 90 minutes à 11 contre 11 alors qu'à Gerland, Schalke et Benfica s'était rapidement retrouvés en infériorité numérique. Passons. Après s'être lourdement incliné du côté de Benfica il y a deux semaines, l'OL a encore démontré hier soir sur le terrain de Schalke de criantes faiblesses.

Côté défensif d'abord, il y a vraiment du boulot. Avec 26 buts encaissés en 20 matchs, les Lyonnais affichent clairement de criantes carences dans l'arrière garde. Et dire que Hugo Lloris en est déjà a pas moins de 144 arrêts ! Trop souvent mené au score cette saison, Lyon démarre régulièrement ses matchs en se tirant une balle dans le pied et paie des débuts de parties catastrophique. Il faut dire que la défense n'a vraiment pas de quoi rassurer. En première ligne, à la récupération, Toulalan n'est plus que l'ombre de lui même et reste visiblement marqué par son Mondial. L'ancien Nantais passe trop souvent à travers cette saison et délaisse une défense véritablement étêté. Derrière, l'absence de Cris est récurrente et l'axe central est loin d'avoir trouvé ses marques. Diakhaté et Lovren cumulent trop d'erreurs à eux deux quand sur le côté, Cissokho patine match après match. L'ancien joueur de Porto est méconnaissable et Claude Puel n'en finit plus de voir rouge à son sujet.

Dans le jeu, Lyon n'a montré aucun progrès, et à ce niveau là, ça se paie cash. Faute de marquage, déchets techniques, moments d'absences et manque d'agressivité, autant de lacunes qui font que ce Lyon continue de lécher ses plaies après 4 mois de compétitions. Encourager l'équipe est une chose, mais depuis trop longtemps pour les Lyonnais, le verbe "supporter" se rapporte plus à subir et endurer. Certes, l'OL est ce matin en 8e de finale de Champions League, mais peut-on le savourer pleinement ? Si en Ligue 1, les résultats se redressent sans la manière, la Ligue des Champions elle demande un niveau de jeu bien supérieur.

Plusieurs joueurs ne se cachent plus la face et tirent d'ailleurs la sonnette d'alarme. Réveillère déclarait hier qu'il allait falloir que les Lyonnais se "parlent dans le vestiaire" et se "regardent en face". Même discours tenu par Hugo Lloris soucieux de "discuter et se dire les choses". Peut-on là encore croire à la parfaite ambiance censée régner dans le groupe ? Non, il y a quelque chose de pourri au royaume de l'OL et il est désormais temps de se poser les bonnes questions.

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