Domenech et ses petites contrariétés

En cette période internationale, tout le monde se demande comment Raymond Domenech va réussir à rester à la tête de l'équipe de France. L'affaire est plutôt mal embarquée, puisqu'ils ont concédé une défaite lors du premier match face à une équipe d'Autriche dont on ne connaît finalement pas son niveau réel. Est-elle forte ou la France est-elle si faible?
On est à même de critiquer les choix de l'entraîneur français qui préfère un Méxès à un Boumsong ou un Bodmer en pleine bourre en championnat avec 0 but encaissé en 4 matchs. Il faut être aveugle pour ne pas s'apercevoir que les seuls internationaux qui sont à leur niveau sont les lyonnais. Pourquoi ne pas faire dans la sélection "spontanée", et prendre les joueurs les plus en forme du moment.
En ce début de saison, les niveaux physiques et techniques sont disparates et cela se voit sur le terrain et dans le résultat. Quand on joue sa tête et celle de l'équipe de France, on ne devrait, à mon avis, viser que sur le court terme et engranger le maximum de points le plus rapidement possible, et ensuite, seulement, espérer construire sur le long terme et voir plus loin avec la coupe du monde en Afrique du Sud qu'il serait évidemment dommage de rater. Demain soir la France accueille la Serbie, équipe technique s'il en est, en tout cas beaucoup plus que l'Autriche. Peut-être qu'ils joueront moins bas ou peut-être pas. C'est à l'équipe de France de faire le jeu sans se soucier d'autres choses que de la victoire. A moins que les contre-performance de l'équipe assumer totalement par le coach arrangent quelques joueurs qui voudraient discrètement s'en débarrasser...
Pour résumer, la victoire est impérative car même si Domenech s'en va, son remplaçant ne s'appellera pas David Copperfield ou Merlin l'enchanteur. 0 point en deux matchs sera sans doute synonyme d'élimination pour la coupe du monde 2010. Et le plus douloureux sera à venir...