Vêtus de leur tenue carmin, les lyonnais devaient hier soir être rouge de honte après le camouflet reçu à Auxerre (4-0). La dernière humiliation de l'OL sur un score aussi sévère remontait à 2006, à Lille, mais Lyon était alors déjà champion. Après le cauchemar de Toulouse et le cataclysme d'Auxerre, on voit mal comment cette équipe peut être en mesure de réagir dans quatre jours sur la pelouse de Brest.
Hier soir, l'OL a enregistré sa 8eme défaite de la saison en 35 matchs. Il faut remonter 8 saisons en arrière (2002/2003) pour trouver trace d'un tel chiffre. Et dire qu'il reste encore trois matchs à jouer... En devant affronter des équipes aux portes de la relégations, l'OL n'a pourtant pas un calendrier insurmontable. Il faut simplement savoir faire le boulot à l'image de l'OM qui n'a jamais vraiment tremblé face à Brest (3-0). A deux semaines de la fin du championnat, Lyon ne peut plus regarder devant lui et sent dans son dos la menace de Paris et le souffle de la Ligue Europa. Une situation inédite au club depuis plus de 10 ans qui vient conclure trois saisons de difficultés constantes. Depuis hier soir, vous êtes désormais plus de 600 à demander sur le blog la démission de Claude Puel. Si Jean-Michel Aulas à confirmer que son entraîneur irait jusqu'au bout de la saison, on l'imagine mal aller en tout cas au terme de son contrat. Le président lyonnais affirmait la semaine dernière qu'avant toute chose, un bilan serait fait au terme du championnat. Et bien je ne vois pas en quoi ce bilan pourrait être bon et donc comment Claude Puel pourrait être encore à la tête de cette équipe au mois d'août.
Le tout maintenant, c'est de terminer sans trop se ridiculiser, et donc ne pas répéter les fiascos de Toulouse et Auxerre, pour ne citer qu'eux ! Car si ces deux résultats sont les plus frais dans nos mémoires, je n'oublie pas non plus les déroutes de l'OL cette saison à Caen (3-2), Bordeaux (2-0), Lorient (2-0) ou encore Benfica (4-3) et Schalke (3-0). Dixit Puel, "On a encore notre destin entre nos mains." En effet, les deux cadeaux du PSG arrangent bien le coach lyonnais, mais à trop jouer avec le feu, c'est tout le club qui risque de se brûler. Lundi prochain, l'OL jouera à Brest, un jour avant le match du PSG à Bordeaux. La victoire sera donc impérative, mais quels sont les motifs d'y croire ? L'orgueil, le jeu, l'expérience ? Aux vues des prestations précédentes, j'en doute. Non, vraiment, il est grand temps que tout ceci se termine.
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