Lacombe : "Plus de suiveurs que de leaders"

Dans une interview réalisée par Le Parisien, Bernard Lacombe parle à nouveau sans langue de bois de la situation dans laquelle se trouve l'OL.

Pour lui, la faute incombe surtout aux joueurs, même si il n'épargne pas non plus Claude Puel. Il attend beaucoup de l'équipe dès samedi face à Caen, mais reste persuadé que certains joueurs ont lâché le collectif.

"Que les joueurs aient de l’amour-propre !"

"Il manque un peu de tout : de confiance, de maîtrise et d’esprit collectif, déplore le conseiller de Jean-Michale Aulas. Mais bon sang, ils ont encore la chance d’être dans le coup pour jouer la Ligue des champions. Je leur dis : « N’allez pas négliger cette chance! » Je voudrais que les joueurs aient de l’amour-propre !" Lacombe attend dès samedi une réaction d'orgueil de la par des joueurs au seins desquels il y a selon lui "plus de suiveurs que de leaders". "Par respect pour ton employeur, pour ton maillot, tu dois tout donner… Ce que je voudrais, samedi contre Caen, c’est qu’en sortant du terrain, les types aient envie de vomir, tellement ils auront fait d’efforts. Qu’ils soient vidés."

L'ancien buteur de l'OL se demande même si l'ensemble du groupe est bien conscient de l'importance d'une qualification en C1 et n'hésite pas à pointer du doigt certains joueurs : "Franchement, je me pose la question. Le président leur a dit à maintes et maintes reprises que la Ligue des champions était vitale. Mais à Brest, à 1-0 pour nous, on voyait des joueurs comme Bastos ou Delgado trottiner pour se replacer. Il faut faire un effort, putain!"

"Puel a certainement eu tort"

Côté responsabilités, Bernard Lacombe épargne dans un premier temps Claude Puel, avant d'avouer qu'il n'est sûrement plus l'homme de la situation : "Ce n’est pas la faute de Pierre, de l’entraîneur ou du président. Que les joueurs se regardent dans une glace. C’est de leur faute ! Il (Claude Puel) a certainement eu tort sur plein de choses. Mais quand on voit ce qui s’est passé à Toulouse ou à Auxerre, on peut mettre Mourinho, Guardiola, ou qui on veut, c’est pareil. Quand vous restez trois ans dans un club comme l’OL et que vous ne gagnez pas, on peut se poser des questions. Ce sont celles qui se poseront en fin de saison."

Retrouvez l'intégralité de l'interview ici.

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