Il y a presque un an jour pour jour (le 2 août 2010), Jean-Michel Aulas annonçait que son équipe visait la Ligue des Champions. Douze mois compliqués ont passé et le discours a bien changé. L'OL se rend demain soir à Nice et débute ce nouveau championnat avec la prétention de terminer dans les quatre premières places.
"Bien démarrer le championnat"
Un début de saison raté, voilà la hantise de ce Lyon pas si nouveau. L'équipe n'a pas vraiment bougé durant l'été et tous les lyonnais se rappellent du départ manqué (1 victoire, 2 nuls et 4 défaites) la saison dernière qui avait conduit l'OL à la 18e place de la Ligue 1 au soir de la septième journée. Cette fois-ci, à Nice, les hommes de Rémi Garde ont bien l'intention de lancer leur saison par un résultat positif. L'entraîneur lyonnais reconnait d'ailleurs l'importance de ce premier match : « Ce qui compte, c’est déjà de bien démarrer le championnat. On a fait des matches amicaux à l’extérieur de bon niveau devant des équipes prêtes. La répétition a été bonne y compris sur ce qui nous attend en Coupe d’Europe. On est plus focalisé sur le début du championnat et ce barrage de Ligue des champions. On intègre complètement le match de barrage sans le faire passer avant le rendez-vous à Nice. A partir de là, on verra l’objectif que nous pourrons nous fixer. Le club reste ambitieux ».
La force de la stabilité ?
Lyon avance désormais masqué et ne se déclare plus candidat au titre, une première depuis presque 10 ans. En proclamant dès cet été l'OL outsider, les dirigeants du club espèrent peut-être enlever un peu de pression sur une équipe et un coach encore en rodage. Toutefois, une défaite dès la première journée ferait à coup sûr jaser entre Saône et Rhône. Preuve que décidément, un Lyon sans pression est inenvisageable, véritable héritage de sept saisons de domination nationale. Malgré l'intégration de plusieurs jeunes, l'OL ne change pas pour autant de statut. Il faut dire que son onze "type" n'a pas connu trop de changements par rapport à l'année dernière et reste très compétitif en Ligue 1, au moins sur le papier : Lloris - Réveillère, Cris, Lovren, Cissokho, Källström, Gonalons, Bastos, Gourguff (ou Briand) - Lisandro, Gomis. Pas de quoi rougir donc mais plutôt se réjouir, car cette stabilité de l'effectif va peut-être finir par payer et sera pourquoi pas le point fort cette saison de nos lyonnais.
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