La marche était trop haute

Le Real Madrid n'a pas laissé la moindre chance à l'OL ce soir (4-0). Une nouvelle fois Karim Benzema, impliqué sur les trois premiers buts, aura mis au supplice son club formateur. L'OL n'avait pas grand chose à espérer de cette rencontre, mais prendre une telle fessée laisse un goût amer.

Dès les premières minutes, les lyonnais se sont fait prendre à la gorge par ce Real toujours aussi fringuant depuis mars dernier. Ronaldo, libre de toute pression, alarmait Lloris d'entré de jeu (7e). Dix minutes plus tard, le Portugais déviait un corner au premier poteau qui retombait sur le pied de Benzema au second (1-0, 17'). Un but logique tant la pression madrilène pesait sur la défense lyonnaise à l'agonie, abandonnée par son milieu de terrain. Au cours de la première période dominée de la tête et des épaules par Madrid, Briand se créait la seule occasion de l'OL d'une tête trop croisée à l'entrée des 16 mètres (25'). Avant de rentrer aux vestiaires, les Gones subissaient un dernier assaut de Ronaldo qui trouvait le petit filet de Lloris (43'). Les 67% de possession de balle à la mi-temps pour le Real témoignaient de l'apathie générale des lyonnais.

Et pourtant, avec un seul but encaissé, l'OL pouvait encore espérer. C'était avant que Koné ne glisse et laisse Benzema servir parfaitement Kheidira au point de penalty (2-0, 47'). Cette fois, le mince espoir qui pouvait rester dans les têtes lyonnaises s'était définitivement envolé. D'autant plus que seulement 8 minutes plus tard, Ozil profitait d'une faute de main de Lloris pour corser la marque (3-0, 55'). L'humiliation était dans l'air et Lyon prenait l'eau de toute part. Jusqu'à sombrer sur un dernier but de Sergio Ramos à dix minutes de la fin. Laissé seul sur un corner de Kaka, l'espagnol crucifiait Lloris du gauche sous les regards attentistes de Lovren, Dabo et Cissokho (4-0, 81'). La messe était dite. 8 mois après son dernier revers sur la pelouse de Madrid, on a de nouveau pu jauger la différence abyssale qui existe entre les deux formations.

Les commentaires sont fermés

Suivez-nous
d'heure en heure
d'heure en heure

derniers commentaires
Faire défiler vers le haut