Tenu en échec (0-0) sur sa pelouse de Gerland par le PSG hier soir, l'OL a laissé filer une formidable occasion de recoller au groupe de tête. Dans l'obligation de l'emporter pour conserver une chance raisonnable de garder sa couronne, le roi Lyon a manqué ce rendez-vous capital qui le condamne désormais à se battre pour avoir un destin européen l'an prochain.
Malgré de bonnes intentions, l'équipe de Claude Puel a une nouvelle fois affiché ses limites, celles qui l'empêchent d'avancer depuis trop longtemps.
Incapable d'accélérer suffisamment fort dans les 30 derniers mètres, Lyon ne surprend plus et manque considérablement d'initiative offensive pour bousculer son adversaire. Hier soir, en dépit d'un pressing constant plutôt bien maîtrisé qui lui a offert beaucoup de ballons, l'OL s'est seulement procuré deux véritables occasions de but. Bien trop peu pour une équipe qui n'a même plus la chance avec elle. Une frappe de Benzema sur le poteau et une autre de François Clerc, trop molle, voilà pour le maigre bilan.
Claude Puel avait pourtant eu le bon goût d'essayer autre chose pour la venue de Paris mais ça n'a pas suffit. Ainsi, malgré Bodmer, Pjanic et Mounier, l'OL n'a fait trembler ni Paris ni les filets de Landreau. Il faut parfois se faire une raison. Lyon n'a pas les moyens d'être champion cette saison et ce n'est pas un drame pour tout le monde.
Tard dans la soirée, ou plutôt très tôt ce matin lorsque j'ai croisé par hasard Sidney Govou, cloppe au bec et bien entouré à l'entrée d'une boîte branchée du centre-ville, je me suis convaincu qu'il n'y avait vraiment aucune raison d'être plus malheureux que lui. Ce serait un comble non ?
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