Heureusement, il y a les verts

Sans doute faudra-t-il un jour prochain décréter par "voie officielle" que l'Olympique Lyonnais est supérieur à l'A.S Saint-Etienne. Bon, je chambre un peu mais il faut bien reconnaître que les chiffres parlent d'eux-mêmes. Alors certes, cette supériorité régionale est toute relative sur la seule opposition d'hier soir mais les trois points ont bien terminé chez nous plutôt que chez eux et c'est évidemment l'essentiel. On s'évite la crise pour la laisser à Paris (Paul si tu nous lis...).

Car l'OL n'a pas été plus fort que son adversaire, peut-être avait-il juste plus besoin de ces points-là pour s'arracher et forcer la décision. C'est en tout cas ce qu'a du se dire Juninho au moment de déborder façon "Vélodrome" pour faire une offrande à Benzema. Un peu l'éclair dans la nuit de ce mauvais derby, dans un Gerland un peu paralysé par la peur. Une peur un peu partagée au coup d'envoi par les joueurs d'Alain Perrin qui ont bien mis un petit quart d'heure à s'allumer. Mais sans pour autant faire des étincelles par la suite, coups francs de Juninho mis à part.

Ce matin, la question de l'organisation tactique de l'OL reste donc posée et bien plus que celle de son effectif. Lyon a retrouvé un peu de sérénité défensive en même temps que son 4-3-3 mais a beaucoup perdu de son animation offensive en abandonnant son 4-4-2. Une seule donnée reste la constante de ce début de saison poussif : l'Olympique Lyonnais est une équipe de football qui joue à onze et à la fin c'est Benzema qui marque. Suffisant cette fois-ci.

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