David Friio, directeur sportif de l'OL
David Friio, directeur sportif de l’OL (@VibesFoot)

Mercato : l’OL club le plus dépensier de la Ligue 1 cet hiver

Avec sept recrues à son actif, l’OL n’a pas hésité à recruter pour redresser la barre cet hiver. Avec 56M€ dépensés en janvier, le club lyonnais a été le plus acheteur de la Ligue 1.

John Textor avait promis et il a tenu parole. Cet hiver, délesté d’un peu de pression de la DNCG, l’OL s’est montré actif sur le marché des transferts. La première partie de saison lyonnaise avait poussé le propriétaire américain à annoncer du changement et c’est ce qu’il s’est passé en ce mois de janvier. Sept arrivées dans l’effectif de Pierre Sage, six départs dans le sens inverse, la balance est presque à l’équilibre, même si la direction n’aurait pas été contre un ou deux départs de plus.

Mais "abondance de biens ne nuit pas", a assuré David Friio vendredi en conférence de presse. Quoi qu’il en soit, si la balance est quasiment à l’équilibre en termes de transferts réalisés, celle des indemnités est clairement négative. Disposant d’une enveloppe de 65 millions d’euros, validée par la DNCG, l’OL s’est bien servi, se contentant de ne laisser que 9M€. Si la palme revient à Malick Fofana et les 17M€ dépensés (hors bonus), les prêts payants d’Orel Mangala et Saïd Benrahma sont venus gonfler la note finale.

Pour les sept joueurs recrutés, l’OL aura dépensé 56,13 millions d’euros, auxquels il conviendra de rajouter plus tard bonus, option d’achat et autres intéressements. C’est tout simplement le mercato le plus dépensier du club lyonnais lors d’un hiver et, en janvier 2024, il arrive loin devant ses concurrents. Dans le même temps, on ne peut pas dire que l’OL a vendu pour autant, loin de là même. Six joueurs ont certes fait leurs valises, mais aucun de manière définitive dès janvier. Le prêt payant de Skelly Alvero au Werder Brême a été la seule rentrée d’argent de l’hiver, soit 250 000€. Au final, c’est une balance négative de 55,88M€ pour l’OL pour ce mercato hivernal 2024. 

12 commentaires
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    LyonnaisUSA - sam 3 Fév 24 à 18 h 13

    Sage has no excuses left. I wish Blanc or Grosso had the opportunity to have this winter transfer window.

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    thal0995 - sam 3 Fév 24 à 18 h 18

    Sur le papier c'est un très bon mercato d'un point de vue des renforts. On s'est clairement renforcé sur toute les lignes et tout les postes sont doublés pour, espérons le, une concurrence saine qui va amener tout le monde à progresser pour se maintenir.

    Par contre il aurait peut être été utile de réussir à vendre un joueur ou deux d'un point de vue financier. Déjà si on descend, ce sera une vraie catastrophe industrielle.
    Mais même si l'on se maintient, il y a beaucoup trop de joueurs pour un club qui ne joue que championnat + CDF. On rentre peut être dans les clous de la DNCG mais si on veut résorber la dette au plus vite et/ou libérer de la marge pour un recrutement qualitatif cet été (qui sera sûrement d'appoint au vu de celui de cet hiver) il va falloir faire le ménage.

    Déjà énormément de gros salaire devront partir cet été d'une façon ou d'une autre : Tagliafico (qui de toute façon est déjà parti dans sa tête), Tolisso, Lovren, Lopes (que je n'imagine clairement pas rester jouer les 2nd rôles), Cherki voire Caqueret selon les points de vue. Et quelques ratés également comme Akouokou, Baldé ou Diomandé.
    Là pour le coup je ne comprends pas qu'ils aient refusé l'offre inespérée pour Diomandé, qui, même si l'OA n'était pas levée, permettait de faire rentrer un peu d'argent avec ce prêt payant. Et avec un peu de chances, l'OA de 5,3M était levée ...

    Mais si on devait résumer la chose : on a fait l'équivalent d'un mercato estival pour préparer la saison suivante en cas de maintien (sinon c'est une catastrophe industrielle) et le prochain mercato estival devrait servir d'ajustement (équivalent d'un hivernal donc) dans le sens des arrivées et de gros ménage dans le sens des départs afin de faire rentrer de l'argent et de diminuer la masse salariale tout en enlevant les ratés

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      ciresglover - sam 3 Fév 24 à 21 h 27

      Beaucoup de joueurs en.pret donc si pas de maintien les prêts ne se transformeront pas.
      Certains joueurs tels que Lacazette Tolisso Tagliafico ne resteront pas si descente
      Lovren sera en fin de contrat.
      Les '"boulets" par contre risquent de rester et certains reviendront de prêt.
      Le catastrophe industrielle pour moi c'est que si descente bcp de mouvements auront lieu et la saison ne sera pas du tout préparée correctement avec le risque comme Sainté et Bordeaux de moisir qq saisons.
      Pour Diomande je pense et crois que le joueur ne voulait as y aller donc l'OL à refusé de plus nous voulions un transfert sec pas de prêt.

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    nikkisixx1968 - sam 3 Fév 24 à 18 h 40

    Bonjour
    Très satisfait également du mercato.
    Une équipe beaucoup plus équilibrée avec de la concurrence à tous les postes.
    Très satisfait du staff "équipe et administratif "
    Très satisfait aussi du président et maintenant place au jeu sur le terrain, c'est là pour moi où l entraîneur va avoir la capacité où non de mettre sa philosophie et tout son art tactique. Gros test pour Pierre Sage qui a les cartes en main.
    Merci président TEXTOR 👍😁

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    Fab - sam 3 Fév 24 à 18 h 54

    De Ligue 1 et du top 5 des championnats européens selon l'article de ce matin !
    Maintenant reste surtout à finir en milieu de tableau pour espérer avoir un été moins prise de tête sur les transferts.

  5. Juni38
    Juninho 38 - sam 3 Fév 24 à 20 h 21

    on est passé de vince la pince à friio le flambeur

  6. JUNi DU 36
    JUNi DU 36 - sam 3 Fév 24 à 22 h 18

    L'ol à le plus dépensé en Europe donc forcément dans le championnat français aussi 🤣😇
    Ce n'est pas dans mon habitude de critiquer mais la franchement l'article ne sert strictement à rien.

    Du coup je passe à l'info du regretté acteur Carl Weathers décédé hier, qui nous aura tant émerveillé comme acteur dans plusieurs Rocky ou il joue le rôle de Apollo Creed, ou dans Predator.
    Ah les années 80 🤩 les meilleurs pour moi. Et pour vous ?

    1. Tongariro
      Tongariro - dim 4 Fév 24 à 0 h 15

      Pour moi ce sont les années 50 et 60.

      Le cinéma japonais au top avec Kurosawa (mon réalisateur préféré) qui enchaîne des tonnes de chefs d'oeuvre entre drames existentiels, thrillers d'une immense subtilité, films de samouraïs, tragédies shakespeariennes ainsi qu'Ozu qui régale par ses drames intimistes d'une immense tendresse.

      Le cinéma italien flamboyant avec à la fois les westerns (notamment ceux de Leone) et la sublime comédie italienne plein de mélancolie et ironie avec les films de Risi, Scola, Monicelli, etc (les Gassman, Mastroianni, Tognazzi, Manfredi etc) qui mêlent condition existentielle de l'homme et situation sociale et politique d'après guerre. Sans oublier le néoréalisme social qui plonge dans la brutalité économique et politique de cette période (Rossellini et De Sica toujours là) et, d'un autre côté, l'émergence du cinéma onirique de Fellini, les mélodrames à pleurer de Comencini.

      Le cinéma français au top avec les films d'une immense diversité de Verneuil (Un singe en hiver, Week end à Zuydcoote, Le Président, etc), les thrillers mutiques de Melville pleins de sobriété qui ont inspiré par la suite les plus grands (sans oublier l'hommage à la Résistance via "l'Armée des Ombres") avec un Clouzot toujours là pour pondre des chefs d'oeuvre de suspense comme "Les Diaboliques" ou "Le Salaire de la Peur". Bresson aussi et son cinéma épuré avec notamment le mythique "Un condamné à mort s'est échappé". Sans oublier les films comiques de Oury avec le fabuleux duo De Funès & Bourvil. Et des tonnes d'acteurs au top, Bebel, Gabin, Ventura, Reggiani (et Delon évidemment, même si je le trouve bien moins bon que les autres cités il est excellent dans des rôles mutiques).

      Le cinéma de Kalatozov avec notamment le chef d'oeuvre "Soy Cuba" un film d'un esthétisme sublimissime rendant hommage à la Révolution cubaine.

      Le cinéma anglo saxon qui se cherche entre l'âge d'Or d'Hollywood (années 30 à 50) et l'avènement du Nouvel Hollywood (années 70s) mais qui continue à briller avec Chaplin qui tire peu à peu sa révérence avec nostalgie, poésie et malice (Les feux de la rampe, M. Verdoux), Mankiewicz qui continue à pondre des chefs d'oeuvre (Eve, La Comtesse aux pieds nus, etc), Lang qui continue à profiter de son exil américain pour développer ses films sur la justice et la culpabilité, Sirk est ses mélodrames tellement beaux et intelligents (Mirage de la vie, Le temps d'aimer et de mourir, etc), Hitchcock au sommet de son art (Sueurs froides, Psychose, Fenêtre sur cour, La mort aux trousses, etc), les premiers chefs d'oeuvre de Kubrick (Les sentiers de la gloire (brûlot antimilitariste), Dr Folamour et son ton absurde, 2001 l'odyssée de l'espace qui révolutionne la SF), encore Sidney Lumet ou Billy Wilder (deux de mes réalisateurs préférés) qui sortent des oeuvres d'une immense intelligence politique et sociale (12 hommes en colère, Point Limite pour Lumet, La garçonnière, Le gouffre aux chimères pour Wilder).

      Après j'adore aussi le cinéma des années 70s du Nouvel Hollywood des Coppola (Le Parrain, évidemment, Apocalypse now, etc), Scorsese, Lumet (toujours, avec "Un après midi de chien", "Serpico"), Forman (Vol au dessus d'un nid de coucou, en premier lieu), Cimino (le monumental "Voyage au bout de l'enfer"), Spielberg qui se lance avec "Duel" et "Les dents de la mer", les films de Arthur Penn, de Hal Ashby, etc. Les Monty Python aussi. Et en France le cinéma de Sautet qui émerge. En Italie Scola à son apogée ("Nous nous sommes tant aimés", film bouleversant, "Une journée particulière", immense film authentiquement anti fasciste).

      Les année 80s me parlent un peu moins car le niveau baisse quand même en France, Italie, Japon (trois de mes cinémas préférés) même si évidemment de formidables oeuvre subsistent, je pense par exemple à l'essor du studio Ghibli au Japon et les chefs d'oeuvre "Le tombeau des lucioles", "Le chateau dans le ciel", "Totoro", etc. Et puis Leone sort ce qui sera sa dernière oeuvre, bouleversante de mélancolie ("Il était une fois en Amérique"). Outre Atlantique, Wenders sort un "Paris Texas" chef d'oeuvre de douceur, Lynch nous fait chialer sur la souffrance des exclus avec "Elephant Man", Forman nous enchante avec son "Amadeus", Scott adapte Dick avec "Blade Runner" et voilà que se développent aussi des films d'aventure et d'action qui deviendront cultes, Star Wars à cheval entre 70s et 80s, Indiana Jones, les Die Hard, les Terminator, les Retours vers le futur, les films de Carpenter, sans oublier les thrillers de De Palma et Kubrick toujours là avec "Shining" ou "Full metal Jacket".. Ah j'oubliais Gilliam et son univers onirique. Et tant d'autres.
      Donc du très lourd aussi dans les 80s (et j'en ai oublié des tas) mais ce que je reproche aux 80s c'est que ca a quand même petit à petit été le retour de la puissance du cinéma comme industrie (contrairement à l'esprit du nouvel Hollywood) et des "années fric", dans la lignée de l'ère Thatcher & Reagan, mais bien sûr y a du très lourd.

      Et je parlerai même pas des années 90s pour lesquelles j'ai une affection particulière aussi.

      Bref chacun ses préférences mais clairement y a des tonnes de chefs d'oeuvre à voir quelque soient les décennies et ça fait partie des raisons de garder le moral, même dans une époque où Hanouna et les chaînes d'info en continu sont rois.

      1. JUNi DU 36
        JUNi DU 36 - dim 4 Fév 24 à 12 h 53

        Salut Tonga
        Je parlais du vécu, et je généralise je ne voulais pas parler que du cinéma 😉 Les années 50 j'étais pas né et celles de 60 je traînais encore dans les bacs à sable 😂

  7. Avatar
    XUO - dim 4 Fév 24 à 13 h 14

    Oui le cinéma des années 50/60, c'est le cinéma fait par des hommes pour des hommes dans le monde des hommes.Pourquoi a-t-il évolué, comme d'autres arts? Par manque d'imagination? Le monde dans lequel nous évoluons étant devenu trop petit ?

    1. JUNi DU 36
      JUNi DU 36 - dim 4 Fév 24 à 13 h 35

      Et en dehors de très rares actrices comme Signoret ont les utilisaient au cinéma comme des potiches. Rien qu'à ce niveau là je préfère celui des années 80 et celles d'après.

  8. Avatar
    pathetikOL - dim 4 Fév 24 à 18 h 24

    c'était plus que nécessaire, remettre de la concurrence ! Merci à la Direction, maintenant à Sage de mettre tout cela en musique à la guitare électrique, et d'instaurer une saine concurrence, c'est maintenant qu'il joue sa crédibilité, il a tout à sa disposition pour bien faire ... même si ce qui est sous entendu pour le violoncelle n'est pas très charitable pour ce magnifique instrument https://www.youtube.com/watch?v=mIYzp5rcTvU

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