OL - ASSE (2-0) : "Un match de grande qualité" se réjouit Aulas

Après son succès contre la Juventus Turin mercredi (1-0), l'Olympique lyonnais a enchaîné avec une victoire dans le derby contre St-Etienne dimanche (2-0). Jean-Michel Aulas était ravi de cette performance qui replace l'OL dans la course aux places européennes. Le président rhodanien s'est également projeté sur la demi-finale de Coupe de France contre le PSG prévue mercredi.

Avec R.B, à Décines.

 

La frappe signée Lucas Tousart après seulement quelques secondes de jeu a rapidement annoncé les intentions lyonnaises pour ce 120e derby. Auteur d'une très belle performance dans le premier acte, l'OL a dominé son adversaire dans les grandes largeurs pendant une mi-temps. "On a vu un match d'une grande qualité, surtout en première période. Je n'avais pas vu l'Olympique lyonnais à ce niveau-là depuis quelques temps, a déclaré Jean-Michel Aulas après la rencontre (2-0). Il y a eu beaucoup de vitesse et de technique. Ça fait plaisir. C'est la preuve qu'il faut être patient sur la qualité du jeu car on a vu que ces joueurs peuvent sortir de grandes prestations et lorsque c'est contre St-Etienne, c'est d'autant plus satisfaisant. Les joueurs ont montré un très beau visage."

5es de Ligue 1, les Rhodaniens sont en plus en course dans toutes les autres compétitions, de quoi vivre une fin d'exercice passionnante. "Avant la Juventus, on était sur le fils du rasoir, on ne savait pas de quel côté on allait tomber, explique le président. Je l'avais dit avant le déplacement à Metz, qui est le déclic, que la fin de saison pouvait être exceptionnelle et elle le sera avec ce match retour contre les Bianconeri pour un possible quart de finale de Ligue des champions. Il y aura aussi la finale de la Coupe de la Ligue et la demi-finale de Coupe de France contre le PSG. Pour une équipe très décriée, c'est une belle revanche." Dans une spirale négative en février, les coéquipiers de Marçal se sont bien repris sur les trois dernières sorties.

"Je ne sais pas de quoi les joueurs sont capables" 

Le dirigeant a également évoqué ce choc contre le leader de la Ligue 1. Il a conscience de la tâche qui attend ces hommes face à un autre 8e de finaliste de la C1. "Il ne faut pas se désunir, bien récupérer et essayer de faire douter le Paris Saint-Germain qui voudra se donner confiance avant son match contre Dortmund. C'est un plus cette affiche. L'année dernière contre Rennes, on était heureux de jouer cette demi-finale, on pensait que l'on était favoris. Mercredi, ça sera autour du PSG de l'être donc on n'a rien à craindre. Comme contre la Juventus, c'est du bonheur en plus pour les spectateurs." 

Les partenaires de Martin Terrier l'ont prouvé contre la Vieille Dame, ils ont les moyens de faire déjouer les grosses écuries. "Je ne sais pas de quoi les joueurs sont capables. Paris est nettement plus fort et il bénéficie d'un jour supplémentaire de repos. J'espère que l’arbitrage et l'ensemble des festivités seront à la hauteur de ce grand-rendez. On aura une chance sur mille mais on va la jouer à fond." Dans une bonne dynamique actuellement, l'OL peut rêver de réaliser un nouvel exploit mercredi.

4 commentaires
  1. JUNi DU 36
    JUNi DU 36 - lun 2 Mar 20 à 13 h 08

    C'est dommage à aucun moment il parle de l'apport considérable que Guimaraes et Toko ont apportés depuis qu'ils sont là ?? Je suis convaincu que sans eux on serait pas loin de Sainté au classement

  2. Avatar
    OctoGone - lun 2 Mar 20 à 13 h 15

    Allez Jean Mi, s'il y a un moment où il faut pousser un gros coup de gueule contre l'arbitrage c'est maintenant ! Quand les résultats étaient mauvais ça ne servait à rien, mais après une belle victoire comme celle-ci il faut dénoncer le traitement que nous subissons depuis trop longtemps.

    1. Toitoi
      Moimoioumoi - lun 2 Mar 20 à 13 h 21

      "Il était une fois un jeune berger qui gardait tous les moutons des habitants de son village. Certains jours, la vie sur la colline était agréable et le temps passait vite. Mais parfois, le jeune homme s’ennuyait.

      Un jour qu’il s’ennuyait particulièrement, il grimpa sur la colline qui dominait le village et il hurla : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »

      A ces mots, les villageois bondirent hors de leurs maisons et grimpèrent sur la colline pour chasser le loup. Mais ils ne trouvèrent que le jeune garçon qui riait comme un fou de son bon tour. Ils rentrèrent chez eux très en colère, tandis que le berger retournait à ses moutons en riant toujours.

      Environ une semaine plus tard, le jeune homme qui s’ennuyait de nouveau grimpa sur la colline et se remit à crier : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »

      Une nouvelle fois, les villageois se précipitèrent pour le secourir. Mais point de loup, et rien que le berger qui se moquait d’eux. Furieux de s’être fait avoir une deuxième fois, ils redescendirent au village.

      Le berger prit ainsi l’habitude de leur jouer régulièrement son tour… Et chaque fois, les villageois bondissaient sur la colline pour trouver un berger qui riait comme un fou !

      Enfin, un soir d’hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau pour le ramener à la bergerie, un vrai loup approcha des moutons…

      Le berger eut grand peur. Ce loup semblait énorme, et lui n’avait que son bâton pour se défendre… Il se précipita sur la colline et hurla : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »

      Mais pas un villageois ne bougea… « Encore une vieille farce ! dirent-ils tous. S’il y a un vrai loup, eh bien ! Qu’il mange ce menteur de berger ! »

      Et c’est exactement ce que fit le loup !".

  3. Toitoi
    Moimoioumoi - lun 2 Mar 20 à 13 h 16

    En complément :

    « Comme chez les féminines, Paris sera favori pour cette demi-finale de Coupe de France".

    « Objectivement, le PSG est nettement plus fort. En plus, il a joué samedi. Mais c’est la tradition avec Lyon. Pour les féminines, on veut nous faire jouer un match décisif pour le championnat trois jours après un match de nos internationales au fin fond des Etats-Unis, ce qui est un scandale absolu".

    "On me bâillonnera peut-être, mais je parlerai quand même ».

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