Lyon’s French midfielder Jeremy Clement (L) fights for the ball with Bastia’s French defender Franck Matingou (R), 21 March 2006 at the Gerland stadium in Lyon, during the French Cup football match between Lyon and Bastia. AFP PHOTO MARTIN BUREAU (Photo by MARTIN BUREAU / AFP)

OL - Les anciens : Jérémy Clément raconte sa période lyonnaise

Formé à l'Olympique lyonnais, Jérémy Clément a disputé 54 matchs avec le club rhodanien. Le milieu de terrain a remporté trois fois la Ligue 1 avec l'OL. Dans un entretien à Soccer Populaire, l'actuel joueur du FC Bourgoin-Jallieu évoque ses souvenirs de sa période lyonnaise.

Milieu de terrain de l'Olympique lyonnais entre 2004 et 2006, Jérémy Clément a démarré sa carrière professionnelle à 19 ans lors d'une victoire 3 à 0 de l'OL contre Rennes. "Quand on est au contact de si grands joueurs, on progresse en les côtoyant tous les jours. Mais à cet âge, on est insouciant et on ne se rend pas compte de la chance que l'on a d’être dans une équipe qui est une machine à gagner. Il n’y a que des internationaux ou presque, on gagne tous les matchs, on gagne des titres. Mais c’était normal pour moi à l’époque."

"On gagne tous les matchs, on gagne des titres. Mais c’était normal pour moi à l’époque"

Entouré de grands joueurs, il se souvient d'une anecdote marquante qui symbolise l'état d'esprit qui animait alors le groupe. "Je me rappelle d’une rencontre où on gagne dans la douleur 1 à 0. Quand on entre dans le vestiaire, chacun fait ses affaires, et on ne fait pas de cri de guerre, raconte-t-il. A ce moment-là, Grégory Coupet est intervenu pour que l'on fasse un cri de guerre afin de ne pas banaliser les victoires. Même les 32es de finale de Coupe de France contre des petits poucets, c’est très dur de gagner les matchs."

Habitué à l'exigence du haut niveau, l'actuel joueur du FC Bourgoin-Jallieu n'a pas été surpris en intégrant l'effectif professionnel "En plus des grands joueurs, il y avait une bonne ambiance dans le groupe. Au-delà d’être des supers joueurs, c’était des bons mecs et des compétiteurs. Que ce soit à l’entraînement ou en match, c’était un haut niveau de compétition. Mais quand je suis arrivé en pro, j’étais habitué à cette pression et cette culture de la gagne."

"On avait la sensation que rien ne pouvait nous arriver"

Dans cette interview accordée à Soccer Populaire, l'ancien joueur du PSG se remémore son premier match de Ligue des champions. "Je rentre en cours de jeu contre Manchester United. On fait 2 à 2 je crois et je rentre à 10 minutes de la fin. C’est pareil, je suis complètement insouciant, Je ne suis pas forcément conscient de jouer contre Ruud Van Nistelrooy, Paul Scholes, Cristiano Ronaldo, Giggs et tous ces grands joueurs, explique le natif de Bézier. Ça reste des supers souvenirs après, mais c’est sur le moment, on n’est pas lucide."

De son aventure lyonnaise, Jérémy Clément retient la force collective que dégageait le groupe. "Ce qui ressort de cette période, c’était notre côté invincible. On avait la sensation que rien ne pouvait nous arriver, qu’on allait entrer sur le terrain et qu’on allait gagner. Il y avait tellement de joueurs au-dessus du lot. Si on prend le onze titulaire de Lyon de cette période, c’est un peu comme Paris actuellement."

"Que ce soit à l’entrainement ou en match, c’était un haut niveau de compétition"

Interrogé sur son meilleur souvenir avec l'OL, l'ex-international U21 tranche pour son premier but professionnel. "Pour le meilleur moment, je dirais le but que je marque contre Monaco en 2005. C’est un but important dans le sens où on était premier, Monaco était deuxième, à six points si je ne dis pas de bêtise. Nous sommes menés 1 à 0 et je marque à la 89e minute, ce qui permet de tenir le nul et de garder un petit matelas d’avance sur Monaco."

Cette domination nationale ne s'est pas traduite par une consécration continentale. "Dans les mauvais souvenirs, je dirais les aventures européennes collectivement, où on s’arrête au niveau des quarts de finale à chaque fois, que ce soit contre le PSV ou Milan. On n’est pas loin de la qualification, regrette-t-il. A chaque fois, il ne manque pas grand-chose pour qu’on puisse franchir ce cap. Peut-être l’expérience de ce genre de rencontre, l’aura d’un club plus huppé nous aurait peut-être permis de bénéficier d’un penalty, notamment sur Nilmar contre Eindhoven."

5 commentaires
  1. Avatar
    Cicinho - ven 17 Avr 20 à 11 h 47

    Ah Eindhoven, plus que le peno sur Nilmar, c'est les fautes à répétition de Ooijer et Van Bommel au match aller, qui étaient sous le coup d'une suspension en cas de carton jaune pour le retour, et l'étrange gentillesse à leur égard de Colina, qui était paraît il le meilleur arbitre du monde... Sans ces deux là et notamment Van Bommel, le retour aurait été différent j'en suis sûr !

  2. JFOL
    Juni forever OL - ven 17 Avr 20 à 19 h 26

    Quand je pense à lui, je pense à un stéphanois, comme clerc ...

    1. Avatar
      AndersonPernambucano - sam 18 Avr 20 à 12 h 55

      Tout pareil !

      Autant j'ai toujours détesté Clerc, autant ça m'avait bien embêté concernant Clément.

    2. Avatar
      Jeanmasse 39 - sam 18 Avr 20 à 13 h 01

      Clerc nous on le surnommait l'imposture quand tu vois qu'il prenait la place à Reveillere.

      1. Toitoi
        Moimoioumoi - sam 18 Avr 20 à 13 h 17

        Anthony était sur la fin quand François a pris sa place.

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