L'année dernière à la même époque, Lyon perdait face à Bordeaux le trophée des champions. Cela marquait les débuts difficiles de Claude Puel à la tête de l'OL qui allait achever 9 mois plus tard sa première saison à Lyon sans aucun trophée. Une première au club depuis près de 10 ans mais qui n'a pas empêché son président de renouveler sa confiance à l'ancien technicien Lillois. Bien au contraire pourrait-on dire puisque Puel a largement profité de ce soutien, parfois contestable, pour conforter sa position au sein du club.
Depuis la fin du dernier championnat, Claude Puel a d'ailleurs largement renouveler son staff et a vraisemblablement obtenu ce qu'il souhaitait lors du mercato, à un attaquant près. C'était la volonté absolue de Jean-Michel Aulas : confier l'ensemble des pouvoirs sportifs à son manager. Bien sûr, Bernard Lacombe n'est jamais bien loin en coulisse, mais d'avantage - dit-on - en service commandé.
Une nouvelle organisation qui se tient, "à l'anglaise", souhaitée depuis quelques années par le président Aulas mais dont les supporters attendent des résultats et donc des titres dés cette année. Après l'échec, relatif, de la saison passée, personne n'ose imaginer une nouvelle saison blanche. Lyon doit rebondir.
Ce soir, à l'occasion de son premier match de nature plus officielle de la saison, les attentes sont donc déjà grandes. Attentes autour des nouveaux, Cissokho en tête. Le jeune défenseur pourrait faire ses grands débuts face à Besiktas avec tout le poids de son transfert rocambolesque sur ses jeunes épaules. Attentes aussi autour de Puel, évidemment, qui aura fort à faire s'il ne veut pas perdre le dernier trophée qu'il reste à Lyon.
Car cette Peace Cup à l'immense avantage d'offrir un niveau compétition inédit à ce stade de la préparation. Une opportunité à ne pas négliger quand on sait que Lyon va démarrer sa champion's league un mois avant les autres. Et puis quel bonheur ce serait de pouvoir croiser à nouveau Karim Benzema !
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