Coéquipière d’Eugénie Le Sommer depuis son arrivée à l’OL en 2010, Wendie Renard a tout connu avec l’attaquante. Le départ de sa partenaire de sélection a forcément donné lieu à un brin de nostalgie et d’émotion de la part de la capitaine.
De l’extérieur, elle donne l’impression d’une personne froide, dont la carapace est difficile à percer. Pourtant, jeudi matin, elle s’est laissée prendre par l’émotion. Ayant compris les rouages du football professionnel depuis presque deux décennie, Wendie Renard est plutôt du genre à contrôler ses paroles. Pourtant, au moment de parler d’Eugénie Le Sommer, la capitaine de l’OL a laissé libre cours à ses émotions pour rendre le plus beau des hommages. Au lendemain de l’annonce du départ de l’attaquante, la Martiniquaise a eu les larmes qui lui ont monté aux yeux et il a fallu quelques pauses pour ne pas que cette émotion ne soit trop apparente. "Je parle avec le cœur", a-t-elle déclaré à l’assistance comme pour s’excuser d’être trop humaine et sentimentale.
"Elle pue le foot"
Pourtant, ces petites larmes retenues traduisent bien tout ce qu’ont pu vivre ensemble Wendie Renard et Eugénie Le Sommer depuis plus d’une décennie. Quinze ans à l’OL et un peu moins avec les Bleues et autant de bons et mauvais souvenirs partagés. "C’est très dur parce qu’avec Eugé, on a vécu beaucoup de choses ensemble, on a gagné beaucoup de titres, on a partagé beaucoup d’émotions et c’est difficile. Ce sont 15 ans à l’OL, ce n’est pas facile, ça va être dure personnellement, mais pour tout le groupe. Pour moi, Eugénie pue le foot, elle est la définition du foot. Le sens du collectif, le sens du contrôle. Elle remplit toutes les cases, ce n’est pas que l’âge, courir à 36km/h. Il y a comment mettre en difficulté l’adversaire, comment se retourner pour lui faire mal et c’est elle. Forcément, ça va faire un vide."
"On est devenue des femmes matures"
Présente à ses côtés, Le Sommer n’a pas manqué un bout du monologue de sa capitaine, prenant forcément chaque mot comme un hommage dont il est souvent difficile de prendre conscience sur le moment. "C’est une belle femme. Elle n’est pas très grande (sourire), mais elle a beaucoup de valeurs, on a beaucoup de choses en commun. Elle sait combien je l’apprécie, que je l’aime même parce que depuis toutes ces années, on a vécu beaucoup de chose ensemble, se remettre en question, fêter des titres, se relever. On s’est connues très jeunes, aujourd’hui, on est désormais des femmes matures." Deux joueuses qui ont fait l’histoire des Fenottes et qui veulent désormais terminer de la meilleure des manières avec un 18e titre de championnes de France.
Euh.. "puer" signifie "sentir mauvais"...
Allez Wendie, évitons d'utiliser des termes inadaptés, véhiculés par certains, se prenant pour des journalistes !
Encore un qui ne s'adapte pas a la société d'aujourd'hui- prière de regarder les nouveaux mots sur Wiképidia - Larousse et j'en passe- heureusement que vous n'écoutez pas parler les jeunes d'aujourd'hui- c'est la syncope qui vous attend et je ne parle pas des envois SMS
@Briand : +69
Pas vraiment Wikipedia (qui est une encyclopédie) mais le Wiktionnaire, le dictionnaire collaboratif de la fondation Wikimedia.
Concernant cet usage du verbe "puer", ce n'est pas interdit d'acter son existence dans la langue actuelle tout en le trouvant assez moche.
Je préfère l'expression : elle respire le football !
Si ce mot était sorti entre deux joueurs est ce qu'on y aurait prêté attention ? M'étonnerait fort...
Oui un peu de ton avis , puis s'arrêter sur puant ou trop plein ou son nono qu'est le foot pour elle , c'est folklorique et n'a aucune incidence sur sa respectabilité...........