Le sélectionneur des Bleues, Hervé Renard.
Le sélectionneur des Bleues, Hervé Renard. (Photo by FRANCK FIFE / AFP)

Bleues : Hervé Renard regrette "beaucoup d’étrangères à l’OL"

Quelques minutes après la défaite des Bleues contre l’Espagne, Hervé Renard a mis en avant la formation espagnole. Le sélectionneur français a d’ailleurs regretté que la locomotive française qu’est l’OL compte trop d’étrangères dans son effectif.

Encore une fois raté… Elles ont eu beau dire qu’elles avaient les crocs de décrocher ce premier titre majeur, les joueuses de l’équipe de France féminine ont déjoué mercredi soir à Séville contre l’Espagne. Battues 2-0 par les championnes du monde en titre, les Bleues ont désormais cinq mois pour se remettre au travail et tirer les conclusions de ce nouvel échec. Arrivé à la tête de la sélection il y a bientôt un an, Hervé Renard n’a pour le moment pas fait de miracle entre la Coupe du monde 2023 et la Ligue des Nations. Après la défaite finale, Renard ne pouvait que s’incliner face à la supériorité espagnole. "J’ai eu la chance de jouer l’Espagne à la Coupe du monde 2018 avec le Maroc, avec un milieu Iniesta-Isco-Busquets. Et j’avais l’impression de voir la même chose ce (mercredi) soir."

Conscient que le travail est encore long pour décrocher une médaille olympique durant l’été, Hervé Renard a également insisté sur la formation espagnole, peut-être une référence actuellement. Le sélectionneur des Bleues a souligné la différence de philosophie en France, en prenant l’exemple de l’Olympique lyonnais, locomotive du foot féminin dans l’Hexagone. "A Lyon, il y a beaucoup d'étrangères. Dans cette équipe du FC Barcelone, il y a beaucoup d’Espagnoles, a lâché Hervé Renard en conférence de presse. La formation du FC Barcelone est, quelque part, incomparable. C’est une école de football exceptionnelle. Avec une philosophie de jeu et surtout une technique individuelle pour chaque joueuse qui est magnifique."

Avec pourtant sept joueuses durant ce rassemblement, l’OL est le premier pourvoyeur des Bleues… Le problème se situe certainement ailleurs.

32 commentaires
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    filoudore - jeu 29 Fév 24 à 12 h 06

    C'est surtout le milieu de terrain de l'Ol, son point fort depuis des années, qui est composé de joueuses étrangères.Et le fait que cela a permis à l'OL féminin de devenir la meilleure équipe de club du monde me sied en tant que supporter des fenottes. Donc que l'OL continue longtemps à gagner des titres avec ses joueuses étrangères.
    D'ailleurs l'équipe du PSG masculin compte quand même des joueurs étrangers. Cela n'a pas empêché l'EDF de gagner 2 coupes du monde.
    Comme le dit David le problème est ailleurs...

    1. Avatar
      FOX0896 - jeu 29 Fév 24 à 16 h 15

      Ben oui Renard a perdu l'occasion de la fermer car effectivement le probleme est ailleurs . c'est a lui de le chercher . il se cherche des excuses ;

  2. OLVictory
    OLVictory - jeu 29 Fév 24 à 12 h 09

    Moi je pense qu'il n'y a pas assez d'entraineurs étrangers à la tête de l'équipe de France féminine, on entendrait moins de bêtises de sa bouche

  3. knoumkoufou
    knoumkoufou - jeu 29 Fév 24 à 12 h 10

    Alors il en est là, le bonimenteur aulasien (plus menteur que boni), c' est la faute d' OLF. Pitoyable et minable.

  4. le_yogi
    le_yogi - jeu 29 Fév 24 à 12 h 14

    Il s'est aussi fait croquer tactiquement. Quand tu vois la manière dont leur pressing a mis en échec "notre" première relance, en contraignant parfaitement la passe vers la latérale qui se retrouve enfermée et obliger de balancer, ou de remettre en retrait à une joueuse sous pression... Il y a clairement quelque chose qui allait pas dans les consignes données aux récupératrices (même si la qualité technique de nos bases arrières joue aussi, évidemment).

    1. Juni38
      Juninho38 - jeu 29 Fév 24 à 12 h 47

      il était impuissant et semblait ne pas avoir d'idées

  5. Avatar
    undeuxtrois - jeu 29 Fév 24 à 12 h 15

    Et peut-être que si l'OL avait davantage de françaises, l'OL ne dominerait pas grand chose... La France n'a jamais gagné de titre international, hier était la première finale, peut-être est-ce aussi du au fait qu'on est limité en terme de talent. Je ne vois donc pas pourquoi l'OL devrait se mettre des limites pour le bien de la France.

    La France dispose de 2 locomotives, contrairement à l'Espagne qui n'en a clairement qu'une, et ce n'est pas suffisant... En effet le problème est ailleurs. Il faut arrêter de chouiner sur son sort, et se mettre un peu au travail. Mais compliqué pour cette fédération de vraiment se mettre à bosser.

    1. isabielle
      isabielle - jeu 29 Fév 24 à 14 h 07

      👍

  6. Juni38
    Juninho38 - jeu 29 Fév 24 à 12 h 38

    c'est l'école barça , epicétout comme disent certains .
    en effet j'ai eu moi aussi l'impression de voir le barça d'iniesta , la même fluidité a une touche de balle , les mêmes mouvements .
    ce n'est par contre pas une histoire de pas avoir assez de joueuses françaises à l'ol , mais une philosophie de jeu , qu'on n'a pas en france
    mais alors a quoi sert le sélectionneur s'il dit que le travail doit être fait dans les clubs ?
    il n'est là que pour regarder ensuite le spectacle ?
    Je l'espérais comme coach à l'ol , mais j'ai changé d'avis , je préfère nettement notre pierrot !

    1. knoumkoufou
      knoumkoufou - jeu 29 Fév 24 à 12 h 49

      Sauf que quand Renardo parle d' Iniesta, il parle de lui, il se met encore une fois en scène ( "j' ai eu la chance avec le Maroc"...) , et laisse transparaître que le Maroc masculin c' est autre chose que l' EDF féminine.

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    brad - jeu 29 Fév 24 à 13 h 28

    Il veut dire que le Barça c'est la Roja , quand une équipe composée que d'espagnoles a l'habitude de jouer ensemble dans le championnat tous les week end les automatismes viennent naturellement au lieu d'une équipe avec des joueuses venant d'une L1 Arkema qui apprend à jouer ensemble que lors de stage. Il a raison, prenant le cas de Sombath qui a des dispositions de défenseuses et qui reste sur le banc; alors l'EDF devra chercher une autre joueuse qui n'aura pas ses qualités mais en fait qui joue tous les week ends pour être sélectionnable.

  8. JFOL
    JFOL - jeu 29 Fév 24 à 13 h 30

    L'équipe nationale anglaise a longtemps souffert pour les mêmes raisons, peu d'anglais étaient formés et jouaient en 1ère ligue !
    Depuis quelques années, la formation en Angleterre s'est nettement améliorée, plus d'anglais jouent dans les grandes équipes et leur équipe nationale est maintenant compétitive !
    Donc oui, Hervé Renard a raison au sujet de l'OL mais c'est davantage un problème de fond car on ne sort pas assez de jeunes joueuses performantes des centres, donc l'OL recrute les meilleures a l'étranger

    1. OLVictory
      OLVictory - jeu 29 Fév 24 à 13 h 46

      C'est pas tout à fait comparable.
      C'est comme si on avait dit que l'équipe nationale anglaise ne réussissait pas à cause d'Arsenal qui avait trop d'étranger, ce qui aurait été aussi abusif que d'accuser l'OL de la faiblesse de l'équipe nationale française.
      Hors l'OL est le plus important pourvoyeur de joueuses en sélection, c'est paradoxal

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    Philippeb - jeu 29 Fév 24 à 13 h 37

    En foot masculin on se plaint que les meilleurs français partent dans les grands clubs européens pour des raisons sportives mais surtout financières ( sinon pourquoi le PSG arriverait lui à attirer tant de bons joueurs ?). Avec pour conséquences des clubs français faibles sportivement, et une équipe de France très forte.
    C'est un peu l'inverse en foot féminin, l'OL est le meilleur club d'Europe sur les 10 dernieres années au moins, et il a donc un nombre important de joueuses étrangères, ce qui en effet peut nuire à l'EDF ( même réflexion pour PSG avec des résultats sportifs à des années lumières de l'OL). Même si on peut rétorquer que plusieurs joueuses de cette EDF ont été formées à Lyon et se sont développées ainsi au plus haut niveau. Donc c'est pas si simple...

  10. Docteur Traboule
    Docteur Traboule - jeu 29 Fév 24 à 14 h 14

    Et encore, il n'a pas vu la ligne 2, Nation-Porte Dauphine.

  11. isabielle
    isabielle - jeu 29 Fév 24 à 14 h 54

    La problématique est bien plus complexe et remonte à loin...
    Le sport en général et le foot en particulier est dans l'ADN de TOUS les hispaniques, avec la volonté de la compétition et le goût de la victoire qui va avec... de plus, l'enthousiasme est communicatif dès le plus jeune âge... le sport à l'école a toujours était en avance...
    L'argent nécessaire à construire de grandes équipes n'est pas tabou... dans aucun sport et dans aucune région.
    Les "aides économiques locales" ont toujours permis de combler les déficits... pour préserver "l'honneur" régional...
    Pour remplir des stades il faut aussi du spectacle, des stars et des victoires... chez nous seuls les Qataris et leurs milliards d'€ en sont capables... et encore pas tous les jours de match !
    La formation depuis de nombreuses années est aussi plus tournée vers la vitesse et la "masse musculaire" que sur le "touché" de balle.... c'est encore plus visible chez les filles !.... même Laurent Blanc a été sermonné pour l'avoir évoqué dans un itw ... à l'époque, l'allusion à certains "grand black" a été (logiquement) très mal perçue
    Les clubs de foot de la L1 ont déjà beaucoup de mal a financer une formation pour les masculins..... alors les féminines ... !
    Quand bien même une 100aine de jeunes joueuses ont le niveau pro, combien sont-elles à approcher le talent et l'efficacité des 15 titulaires de l'EDF ? ..... et comment progresser sans un championnat très disputé et une fédé aussi "fonctionnaire" dans l'organisation des rassemblements avec des joueuses qui ont même régresser au fil des années ! ..... NLG a tout loupé avec les filles depuis la CDM 2019. ... alors que l'Espagne a bien progressé 😜

  12. Darn
    Darn - jeu 29 Fév 24 à 15 h 10

    Ou alors, c'est pas tant l'OL ou le Barça, mais tous les autres clubs de leurs ligues respectives, qui ne forment peut-être pas assez. Il est possible que la formation française, chez les filles, soit en retard de celle des espagnoles, en général, et pas particulièrement pour les cas OL/Barça.

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    undeuxtrois - jeu 29 Fév 24 à 15 h 19

    Il est à noter qu'il y a 7 lyonnaises en EdF, 8 barcelonaises en Espagne... Dont 1 qui est au club depuis seulement quelques mois. Par contre, les 8 ont un rôle central avec le Barça, ce qui fait une petite différence avec les lyonnaises.

    Personnellement, je pense que c'est la formation d'entraîneur (et de formateurs) en France qui est assez exécrable. On se gargarise d'être au top du top tout le temps, partout, en permanence. La réalité est que l'on a très peu de bons coaches (cela vaut pour l'OL), et que forcément le jeu en pâtit. Même l'équipe de France M n'a pas forcément un beau jeu. C'est un rouleau compresseur avec des joueurs exceptionnels, mais pas une équipe qui se démarque par un jeu léché, un peu à l'image d'un OL F. Et c'est bien là la différence avec l'EdF F. On aime mettre nos joueuses sur un piédestal, la réalité est qu'une Katoto, pour ne citer qu'elle, est bien incapable de porter l'attaque de son équipe contrairement à une Ada à l'OL, qu'importe le fond de jeu derrière.

    Depuis combien de temps n'avons nous pas vu une équipe française qui jouait vraiment très bien au football, quelle qu'elle soit ? Mais la remise en question n'est pas quelque chose de très français. Pour preuve, cette conférence de presse de Le Sommer qui s'y voyait déjà la veille du match...

    1. isabielle
      isabielle - jeu 29 Fév 24 à 15 h 59

      Dans une rencontre capitale, il y a toujours un ou deux leaders par ligne pour "donner le ton" ou corriger des erreurs et lancer des actions décisives (attaque ou défense)
      L'absence de Wendie, la baisse de régime de Lindsey (ou Eugénie, ou Damaris...) avec l'OL ont été très visibles ces derniers matchs... mais les victoires ont quand même été assurées par la force collective et le talent individuel des leaders d'attaque.... parce que en face ce n'était que des équipes de D1 !
      En EDF... les leaders sont moins nombreuses que les Espagnoles d'une part, et sur ce match face à bien plus fort techniquement, la force collective a fait défaut dans la construction et les leaders d'attaque n'ont pas pu s'exprimer à leur juste valeur... trop bien identifiées par l'adversaire et vite contrées : combien de fautes sur Eugénie ?... combien de tirs cadrés de MAK ou Kadi ? ... combien de centres de Selma ou Elisa ? .... combien de fois 3 passes consécutives alignées sereinement ? .... combien de relances sans pression pour Griedge ?....
      Oui je suis déçu du résultat, mais il n'y a aucune honte à perdre face à une équipe plus forte, plus vive, plus technique, plus installée dans son type de jeu avec un mental de "championnes de monde" ... et d'Europe...
      Combien de joueuses titulaires ont soulevé un trophée majeur en EDF ?

      1. Avatar
        undeuxtrois - jeu 29 Fév 24 à 21 h 47

        ELS a, à mon sens, beaucoup trop joué de son corps. Ca a marché au début, elle a obtenu des fautes alors qu'objectivement, il n'y avait rien sur la plupart. Mais ça s'est arrêté. Si c'est potentiellement une leader technique, ce n'est pas une leader dans l'aspect mental, elle ne l'a jamais été, elle ne tire pas son équipe vers le haut. Quand tout va bien, il n'y a pas de problèmes, quand l'équipe vacille, c'est autre chose. Et ce n'est pas une critique, c'est très difficile de l'être. Quiconque a déjà vu un match de l'OL sait très bien qui commande, et qui tire l'équipe vers le haut, la colonne vertébrale : Endler, Renard, Horan, Hegerberg. En EdF, il en manque déjà 3 sur 4 (4 hier), et cela fait la différence dans un match ou l'équipe est malmenée. Ce n'est pas pour rien que quand Wendie n'est pas là, tout est un peu moins fluide et on encaisse plus de buts, et quand Ada n'est pas là, les titres s'envolent et l'équipe marque moins. Egalement, ce n'est pas pour rien que ces deux là avaient été envoyées en conférence de presse avant la finale à Turin.

        Ce type de joueuses est extrêmement rare... Pour autant, ce n'est pas non plus la peine de parler de honte ou autre concernant la défaite d'hier. Ca restait une première finale, quelque part, c'est une évolution. Mais compliqué de "créer" des leaders.

      2. isabielle
        isabielle - jeu 29 Fév 24 à 21 h 54

        👍 ok avec toi sur le couplet des leaders de l'OL.... pour Wendie DDP l'a souligné dés la fin du match....
        "honte" : j'ai écrit un peu vite.... disons déshonneur ou humiliation !

  14. Olympien First
    Olympien First - jeu 29 Fév 24 à 15 h 52

    Je pense que la remarque d' Hervé Renard est mal formulée mais qu'elle correspond surtout à sa vision centrée sur l'EDF.

    Il ne s'agit pas je pense de reprocher à l'OL d'avoir pas mal de joueuses d'origines diverses, mais de regretter que le meilleur club français ne forme pas (ou ne post-forme pas) davantage de joueuses françaises, notamment à des post clés.

    Il est vrai aussi que le PSG féminin parait un peu moins faire appel à des stars étrangères depuis deux ou trois ans.

    Mais on ne peut demander à un club compétiteur comme l'OL d'assurer la formation de joueuses en lieu et place de l'ensemble du football féminin français. C'est là que le raisonnement de Renard devient juste sans intérêt.

    Ceci dit, il faudrait aussi se pencher sur les méthodes, le suivi médical, et pas mal d'autres points où la France semble pas mal en retard, notamment chez les féminines.

    Mais cela n'explique pas tout, je pense qu'il y a une sacré génération chez les féminines espagnoles... On a vu quand même beaucoup trop de différences individuelles au niveau vivacité et technique.

    Il faut aussi savoir accepter qu'à un moment donné une génération exceptionnelle domine de la tête et des épaules ses rivales. On a d'ailleurs bien vu que depuis les retraites (ou semi-retraites) d'Iniesta, Xavi, Busquets, Piqué et quelques autres, la Roja ne domine plus le foot comme elle a pu le faire, loin de là.

    1. Avatar
      brad - jeu 29 Fév 24 à 16 h 28

      La différence entre le foot français et espagnole voir le Barça est que du simple formateur de U12 jusqu'au pros , ils ont un profil ou style de jeu que tous les formateurs de ce club appliquent lors de leurs entrainements ce qui fait que lorsqu'ils arrivent pros, ils récitent ce qu'ils ont appris de tous jeunes ; en France : de jeune tu passes par différents formateurs qui t'inculquent leurs propres visions du foot, ce qui fait que chaque joueur adopte le style qui lui plait durant sa formation, d'où un casting de foot au lieu d'un récital que nous ont montré les espagnoles.

      1. Olympien First
        Olympien First - jeu 29 Fév 24 à 18 h 05

        C'est juste. Et quand ils recrutent à l'étranger, ils essaient d'attirer des joueurs (joueuses) pouvant s'intégrer dans ce style, où qui apportent un plus majeur dans des secteurs réellement déficients.

      2. Avatar
        Poupette38 - jeu 29 Fév 24 à 18 h 25

        Mais en France, non à Lyon pardon, c'est la même chose , je l'ai assez entendu dire par les anciens staffs de jeunes, les Garrido etc........

  15. Avatar
    JM-C - jeu 29 Fév 24 à 17 h 21

    Le PSG aligne en général au moins 5 étrangères; la gardienne polonaise (Picaud n'est pas titulaire et n'a pas la classe mondiale), Hunt (ou Gaetino), Groenen (ou Albert), Martens (ou Bachmann ou Vangsgaard) et Chawinga.

    La plupart des titulaires françaises sont faibles techniquement (Le Guilly, De Almeida, Katoto voire Geyoro).

    C'est un problème général en D1, le niveau technique laisse à désirer. Quand on voit que Gaetanne Thiney est encore au top...

    Comment Katoto a-t-elle pu rater son occasion du début de la 2e mi-temps ? quel est le rôle et le positionnement de Bacha sur le terrain (idem pour Majri d'ailleurs que j'ai vu axiale) ?

    Bref on est arrivé à notre niveau maximum de compétence, notre place est 3e ou
    4e mondiale et sauf miracle on ne gagnera pas les JO.

    1. Olympien First
      Olympien First - jeu 29 Fév 24 à 18 h 02

      Le PSG est une équipe qui est aussi dans la compétition et parmi les clubs majeurs (et fortunés) du foot féminin européen. Pour assumer cette ambition, il y a donc nécessairement des joueuses étrangères de qualité.

      Mais en moins grand nombre titulaires dans la rotation qu'à l'OL depuis deux ou trois ans. Pas forcément par choix, j'en conviens, mais probablement parce que le PSG est moins attractif chez les filles et a aussi diminué son budget recrutement dans cette section.

      A l'OL, ça doit être une dizaine (si on compte la blessée Dumornay): Christiane Endler, Ellie Carpenter, Vanessa Gilles, Sara Dabritz, Jennifer Marozsan, Damaris Egurrola, Danielle Van de Donk, Lindsey Horan, Ada Hegerberg, et donc Melchie Dumornay.

      Évidemment, toutes ne jouent pas à tous les matchs, mais elles sont, sauf blessure ou suspension très régulièrement titulaires ou jouent de bonnes parties de matchs.

      Coté français, en tant que titulaires régulières (toujours dans la rotation) on a Wendie Renard, Griedge Mbock, Perle Morroni, Selma Bacha, Amel Majri, Kadidiatou Diani, Delphine Cascarino, Vicki Becho. Parmi elles, six sont potentiellement internationales françaises. Sept si on compte Vicki Becho qui aujourd'hui a un rôle secondaire (ou n'est plus sélectionnée) depuis le retour de Delphine Cascarino

      Les autres ne jouent que très peu et très rarement, dans des matchs "à priori" faciles ou sans enjeu, lorsque le score est acquis.

      1. Avatar
        undeuxtrois - jeu 29 Fév 24 à 22 h 53

        On peut prendre le problème par l'autre bout. Aujourd'hui, quelle joueuse française peut venir à l'OL et remplacer Endler, Gilles, Hegerberg, Egurrola, Dumornay, sans baisser le niveau global de l'équipe ? Ou, à minima, mettre l'une de ces joueuses sur le banc ? Personnellement, je ne vois pas. Donc l'OL peut éventuellement recruter français, et se séparer d'éléments étrangers, par contre cela coûtera cher en terme de trophées.

      2. Avatar
        seb66 - sam 2 Mar 24 à 10 h 06

        @Olympien First

        Il manque Eugénie Le Sommer dans ta liste, ainsi qu' Alice Sombath.

        Il y a de jeunes pousses en devenir comme Maeline Mendy (tout juste 17 ans), Julie Swierot (pas encore 18 ans, idem Wassa Sangare) sans parler des U19 pas encore pro.
        Comme joueuses prêtées on a Ines Benyahia (pas encore 21 ans) et Melvine Malard (23 ans) internationale.
        Par ailleurs, dès qu'une pépite se fait remarquer dans un club, on tente de l'envoyer à l'Ol.

        La remarque d'H.Renard n'est donc pas justifiée.

        Lui comme les autres n'a pas été bon, c'est tout.
        Mais on a quand même monté une marche.
        Si les leçons sont tirées, il n'y a pas de raison qu'on ne les batte pas.

        Première étape : la ligue des championnes.

  16. Avatar
    Raslebol - ven 1 Mar 24 à 16 h 37

    Renard est comme Diacre, incapable de se remettre en question.
    Il préfère taper sur l'OL (comme sa prédécesseur).
    Côté joueuses étrangères d'autres clubs sont devant l'OL :
    - Fleury = 55% de joueuses étrangères dans son effectif de D1 Arkema
    - Reims = 46% " " " " " " " "
    - PSG = 45% " " " " " " " "
    - Dijon = 42% " " " " " " " "
    - OL = 34% " " " " " " " "
    Alors ok, il y a à l'OL parmi les meilleures mondiales, mais n'empêche que malgré tout c'est tout de même l'OL qui fournit, avec le PSG, le plus gros contingent de joueuses à l'EDF féminine.
    Qu'il s'en prenne plutôt aux instances du foot et aux clubs pro qui ne font pas grand chose pour le foot féminin.
    Et, comme je le dis en introduction de mon com, qu'il commence par se remettre en question.

  17. Avatar
    hngfoto - ven 1 Mar 24 à 17 h 54

    Sujet pas simple !

    Le sélectionneur a forcément une vision EDF et évidemment peut souhaiter qu'il y ait moins d'étrangeres.

    Mais je pense comme certains l'ont dit qu'il s'agit plus d'une question de formation qu'une question d'étrangeres uniquement.

    Une question simple sur les équipes en uwcl cette année, combien et quelles étaient les équipes qui avaient des françaises ? À priori uniquement les équipes françaises. Ça veut dire que même si elles ne jouent pas à L'ol, elles ne s'exportent pas assez ou pas dans de grands club (problème de niveau et notamment au milieu ?).

    Regardons maintenant la question différemment. Le Paris FC est le club qui a le plus de françaises qui a disputé l'uwcl. Il n'a cependant pas trouvé (pour l'instant du moins) que le niveau des joueuses du PFC était suffisant au milieu. Je parle en particulier du milieu qui est notre plus grand point faible. Est-ce logique ? Dans tous les cas, tout le monde peut immédiatement reconnaître en voyant les listes qu'on n'a pas vraiment de joueuses s'imposait au haut niveau au milieu (dans la liste, seule Geyoro évolue dans un grand club au milieu et joue régulièrement, Amel joue peu). Il faudrait peut-être faire confiance à certaines qui n'ont de palmarès et 1 ou 2 pourront éventuellement se révéler.

    Maintenant, concernant sa remise en cause, je crois l'avoir entendu reconnaître que le plan à marché contre l'Allemagne et pas contre l'Espagne. Il a dit qu'il allait continuer à chercher la solution mais on verra dès les prochaines listes si des choses changent. Il ne reste que 6 matchs avant les jo et j'imagine qu'il ne voudra pas apporter d'énormes changements à l'effectif actuel non plus.

    En tout cas, si l'Espagne continue de jouer à ce niveau, elle sera imbattable.

  18. Avatar
    JM-C - sam 2 Mar 24 à 17 h 49

    Globalement les féminines françaises n'ont pas un niveau suffisant pour être n°1 mondiales.

    Le constat est simple. En faisant un peu de fiction imaginons un match de préparation de l'EDF avec les titulaires battues par l'Espagne (les remplaçantes étant laissées à la disposition de leur club)
    Peyraud-Magnin - De Almeida, Lakrar, M'Bock, Karchaoui - Geyoro, Henry, Bacha - Diani, Katoto, Le Sommer

    face au"reste" de l'OL avec Wendie rétablie
    Endler - Carpenter, Gilles, W. Renard, Morroni - Van de Donk, Egurrola, Horan - Cascarino, Hergerberg, Bécho

    Je pense que l'EDF serait battue mais peut-être pas par le "reste" du PSG
    Kiedrzynek - Le Guilly, Gaetino, Hunt, Samoura, Elimbi-Gilbert - Albert, Groenen - Baltimore, Chawinga, Martens

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