Taxi drivers block the traffic in Lyon, central-eastern France, on February 12, 2014, to protest against competition from tourist transport vehicles with drivers. AFP PHOTO / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK

Grand stade de l'OL : le club parvient à calmer la grogne des taxis

Les taxis ont obtenu ce qu'ils souhaitaient. Alors qu'un « pré-partenariat » entre l'Olympique lyonnais et Uber pour la desserte du Grand Stade avait été signé, une rencontre entre le club et les représentants des chauffeurs de taxi a permis, ce vendredi, de pacifier la situation, au détriment d'Uber.

Le 22 janvier dernier, l'Olympique lyonnais et Uber se réjouissaient d'un « partenariat innovant ». Ce dernier permettant aux supporters de pouvoir se rendre au Grand stade en VTC. Mais ça, c'était avant la grogne des taxis. Une semaine plus tard, l'OL fait volte-face et annonce avoir mis « un terme aux discussions initialisées dans un premier temps avec la société Uber ». Cette décision met fin à une semaine sous tension et aux menaces des représentants des chauffeurs de taxi de bloquer dans un premier temps l'accès au Parc OL pour le match face à l'OM (qui n'avait finalement pas eu lieux), le 24 janvier dernier et dans un second temps pour la réception de Bordeaux, ce mercredi, à 19h.

Afin d'apaiser les tensions et à l'initiative de la Préfecture du Rhône, les représentants de l'Olympique Lyonnais et des taxis se sont ainsi rencontrés ce vendredi 29 janvier à la Chambre des Métiers et de l'Artisanat du Rhône. À la suite de cette rencontre, l'OL explique, dans un communiqué avoir « rappelé sa volonté permanente d’optimiser l’accessibilité au Parc OL en donnant à tous les taxis lyonnais et aux VTC la possibilité de desservir le site de façon fluide et organisée pour répondre aux besoins des spectateurs ». En pratique taxis et VTC d'Uber ou autres pourront donc déposer facilement des visiteurs au Parc OL. Le service américain n'est plus mis en avant comme c'était le cas pour le match OL - OM. Cette dernière n'a pas encore réagi à cette annonce.

L'OL précise également « étudier avec les représentants des taxis la mise en place prochaine d’une station dédiée au cœur du Parc OL, ainsi qu’un référencement sur l’application Parc OL pour que les spectateurs puissent accéder facilement aux réservations de véhicules par les canaux digitaux ». À l'origine du partenariat avec Uber, il était prévu de pouvoir réserver son VTC depuis l'application Parc OL, mais aussi commander des produits lors du trajet en voiture. L'OL a joué l’apaisement, mais c'est clairement une victoire pour les taxis. Quant à ceux qui auraient aimé un partenariat avec BlaBlaCar pour se rendre au stade en covoiturage, interrogé sur la question via Twitter, Jean-Michel Aulas a demandé à son responsable du numérique « de s'en occuper ».

1 commentaire
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    MonsieurJ - sam 30 Jan 16 à 16 h 25

    Maintenant ils n'ont qu'à demander la suppression des navettes, concurrence déloyale et bientôt il n'y aura plus qu'eux qui auront le droit de travailler. Si les gens ne prennent pas les taxis c'est parce que c'est hors de prix. Mais plutôt que de demander des comptes aux responsables, autant empêcher la concurrence et que les autres gagnent leur vie aussi... Tellement français.

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