« Le plus dur reste à faire » (presse).

Soirée difficile pour l'Olympique Lyonnais qui a dû faire face à une équipe du Bayern réellement en forme et qui n'a rien lâché. Convaincants en première période, ils se sont peu à peu effacés et n'ont pas su contenir « l'indomptable Robben » qui a arraché une victoire en rouge.

L'ambiance était morose hier soir place Bellecour et dès le coup de sifflet final les 10 000 Lyonnais venus supporter leur équipe se sont dispersés, sans doute aussi déçus que les joueurs de L'OL sur la pelouse de l'Allianz Arena. Les titres des journaux de ce matin ne sont pas très optimistes et reflètent la déception qui entoure la défaite de l'OL. « Il faudra forcer le destin » titre ainsi Le Progrès, car même si l'équipe Lyonnaise a limité les dégâts, elle devra s'imposer par deux buts d'écarts pour le match retour du 27 avril.

Le quotidien gratuit le 20 minutes écrit « Un genou à terre », qu'il illustre avec une photo de Toulalan -joueur clef de l'OL- expulsé à la 51e minute par un arbitre italien sévère, qui voulait sans doute compenser l'infériorité numérique du Bayern. « Une étrange symétrie et un phénomène que l'on connait bien chez le corps arbitral », souligne avec ironie Antoine Osanna dans Le Progrès.

Seuls les journalistes de LyonPlus pensent déjà au prochain match et rappellent que « rien n'est perdu », que « tout reste possible pour l'OL ». De quoi mettre un peu de baume au cœur des supporters Lyonnais et remonter le moral des troupes. L'OL aura besoin de toute la ferveur du stade de Gerland pour venir à bout du Bayern, qui reste « une redoutable machine à jouer », même sans Ribéry. Lucides, les journalistes, comme les joueurs, reconnaissent la qualité de jeu du Bayern, bien supérieure à celui de l'OL, malgré les quelques rares occasions d'Ederson et Kallström en première période. « Les Lyonnais ont subi et fini par lâcher prise, ils n'existaient pas sur le plan offensif » et en deuxième période, « leur conservation du ballon s'est réduite à quelques secondes » note Antoine Osanna.

Même Cris, qui a lutté jusqu'au bout, est dur avec son équipe : « on n'a pas fait un bon match. C'est insuffisant ! On a une semaine pour travailler, et on devra jouer autrement. Il faut être a plus de 100 %, il y a une finale au bout ». (Le Progrès)

Car les faits sont là :« on sait toute la difficulté à se qualifier au retour quand on a perdu 1 à 0. » explique Claude Puel. Les joueurs Lyonnais vont devoir montrer un tout autre visage, comme celui que l'on a pu voir à Madrid, pour avoir une chance d'atteindre la finale. Il reste un petite semaine à l'OL pour prouver à l'Europe qu'ils ont l'étoffe des grands. Les supporters Lyonnais eux seront près.

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