Lisandro offre la Coupe à l'OL !

Avec assurance et humilité, l'Olympique Lyonnais a remporté la Coupe de France (1-0) face aux amateurs de Quevilly. C'est l'argentin Lisandro Lopez qui a offert aux rhodaniens leur premier trophée depuis 2008, en marquant à la 28ème minute de jeu. L'OL sera européen la saison prochaine.

C'était clairement le match de tout les dangers côté rhodanien ce soir, entre un OL dans l'obligation formelle de l'emporter et des joueurs de l'US Quevilly motivés comme jamais pour réaliser un exploit, comme ils l'ont fait aux tours précédents en battant Marseille et Rennes. Au final, les Gones n'auront pas tant tremblé, car ils ont globalement dominé la rencontre, se procurant les occasions les plus franches et prenant le dessus grâce à un milieu de terrain performant.

Lovren out

Comme évoqué par nos confrères de L'Equipe hier, l'OL évoluait bien en 4-2-3-1 avec Gomis en pointe, soutenu par Lisandro (côté gauche), Lacazette (côté droit) et Yoann Gourcuff (en numéro 10). Et si l'animation offensive était au rendez-vous en ce début de match, avec notamment une frappe de Lisandro sur le poteau d'El-Kharroubi (12'), c'est la défense de l'OL qui allait être privée de son meilleur élément central : Lovren. Au duel avec Colinet, le croate retombait mal et se tenait le tendon d'achille ; il était même évacué sur civière (16'), et remplacé par Koné, qui prenait donc ses marques aux côtés du capitaine Cris.

Cette sortie sur blessure ne déstabilisait pas pour autant les joueurs de Rémi Garde, qui restaient concentrés sur leur objectif. Illustration à la 24ème minute de jeu avec Lacazette, qui manquait de peu l'ouverture du score en raison d'une frappe trop molle dégagée sur la ligne par Weis. Les lyonnais marquaient néanmoins le match de leur emprise, et c'est le goléador Lisandro Lopez qui allait donner l'avantage à l'OL d'une reprise au point de penalty (1-0, 24'), suite à un excellent travail de Lacazette initié par Gourcuff.

Gourcuff encourageant

Le milieu de terrain, titularisé et observé, a réalisé une bonne prestation ce soir. Remplacé par Clément Grenier à l'heure de jeu, l'ancien bordelais s'est montré disponible et à l'aise, réalisant avec réussite de nombreux gestes techniques. Soutenu par la doublette de récupérateurs Gonalons-Källström, et par le très remuant Lacazette, le meneur de jeu est monté en puissance au fil de la rencontre, s'inscrivant dans une dynamique positive après ses prestations à Toulouse et contre Lorient. Il manquait cependant de réalisme, avec une reprise simple mais loupée sur un centre de Lisandro avant la mi-temps.

Au retour des vestiaires, les Gones semblaient adopter une autre stratégie : celle de laisser le ballon aux joueurs amateurs, coupables d'un déchet important en première mi-temps. Ce sont donc les joueurs de Régis Brouard qui occupaient le terrain et lançaient des offensives, jamais vraiment tranchantes ni dangereuses. Une fois seulement, Lloris aura eu à intervenir, sur une frappe de Laup qui heurtait la transversale (66'). Entre temps, c'est Lacazette, sur une frappe contrée, qui heurtait lui aussi le montant horizontal d'El-Kharroubi.

La partie semblait vouloir se débrider, mais le score restait le même en faveur des Gones. Dans les dix dernières minutes, ni Gomis, maladroit ce soir, ni Briand en face à face ne parvenaient à doubler la mise. L'OL gagnait donc cette finale par le plus petit des scores, face à un adversaire qui n'a pas démérité (notamment en 2ème mi-temps) mais à qui il a manqué le bagage technique, essentiel et obligatoire aux grands rendez-vous. Avec cette victoire, les Gones s'assurent par la même occasion une place en Europa League la saison prochaine.

Un 16ème titre en 11 ans

Au moment de soulever le trophée de la Coupe de France (le cinquième de l'Histoire du club), Jean-Michel Aulas exultait. Lui, si déçu d'avoir vu son équipe sombrer dans ce même Stade de France il y a deux semaines contre Marseille (0-1 a.p.), ne s'est pas privé de rappeler que c'était le 16ème titre de l'OL remporté depuis 2001. C'est aussi le premier depuis quatre années. Quatre longues années qui ont semblé une éternité pour des joueurs comme Lloris, Lisandro ou Gourcuff, vierges de tout titre sous le maillot rhodanien. Celui-ci dans la poche, certains vont pouvoir se tourner maintenant sereinement vers la saison prochaine... A Lyon, ou ailleurs.

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