Lyon’s Cesar Delgado celebrates after scoring the winning goal against Liverpool

Liverpool - OL : il y a dix ans, Cesar Delgado offrait la victoire à Lyon

Pour leur troisième match de groupe de la Ligue des champions 2009, et dans un stade d’Anfield habitué des grandes joutes européennes, les Lyonnais étaient parvenus à s’imposer 2-1 face à Liverpool après avoir été menés au score. Claude Puel pouvait alors remercier ses jokers Maxime Gonalons et Cesar Delgado.

De cette victoire historique sur la pelouse du mythique Anfield, ne reste plus aucun survivant à l’Olympique lyonnais. En octobre 2009, Lyon affrontait pour la première fois de son histoire Liverpool dans le cadre de la Ligue des champions. Les hommes de Claude Puel débarquaient alors en tête de leur groupe, avec deux victoires acquises lors de ses deux premiers matchs. Les Reds, quant à eux, se trouvaient au bord de la crise, avec trois défaites consécutives toutes compétitions confondues, et un dernier revers européen face à la Fiorentina quelques semaines plus tôt.

Gonalons et Delgado, héros d’une folle soirée

Dans cette configuration, les Lyonnais pouvaient donc légitimement être considérés comme favoris. C’est avec un Sydney Govou capitaine et un Jérémy Toulalan replacé dans l’axe de la défense qu'ils transmettent les premiers frissons au public anglais. Dominant dans un jeu à haute intensité, ils se font cependant surprendre à la 41e minute par un but de Yossi Benayoun. Quelques minutes plus tard, un nouveau coup dur vient les pénaliser, avec la sortie sur blessure de Cris. Sans défenseur central de métier sur le banc, Claude Puel décide alors de faire entrer le jeune Maxime Gonalons, alors âgé de 20 ans, pour son sixième match chez les professionnels.

Un choix osé, mais qui s’avère finalement payant. À la 72e minute, l’espoir lyonnais reprend victorieusement de la tête un ballon mal renvoyé par Pepe Reina, et peut foncer vers le banc rhodanien pour célébrer le premier but de sa carrière. Euphoriques, les Gones le sont encore plus vingt minutes plus tard. Sur un décalage de Miralem Pjanić, Sydney Govou adresse un centre rasant parfait pour Cesar Delgado, qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. L’attaquant argentin peut exulter, à la suite de ce qu’il qualifiera comme le plus important de sa carrière. Deux semaines après ce dénouement fou, les deux équipes se quittent sur un match nul (1-1) à Gerland, qui qualifie alors l’OL en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Le parcours européen des Lyonnais s’arrêtera finalement en demi-finale, terrassés par le Bayern Munich.

La composition lyonnaise face à Liverpool, le 20 octobre 2009 : Lloris - Réveillère, Cris (Gonalons, 43e), Toulalan, Cissokho - Pjanić, Makoun, Källström - Govou (C), Lisandro Lopez (Delgado, 86e), Ederson (Gomis, 61e.)

8 commentaires
  1. OLVictory
    OLVictory - mer 31 Juil 19 à 13 h 04

    On peut le dire sans lui causer de torts maintenant, ce but de Gonalons l'a précipité dans une sévère dépression. Bizarrement ça été très dur pour lui de se remettre d'un évènement qui serait positif pour 99% des joueurs. Les voies du cerveau sont étranges parfois. Peut-être un rapport avec sa maladie nosocomiale et l'angoisse de perdre une jambe et finir sa carrière.

  2. Toitoi
    MoiMoiOuMoi - mer 31 Juil 19 à 13 h 17

    Ou comment faire un article en ressortant les vieux fonds de tiroirs qui n'ont plus rien à voir avec aujourd'hui...

  3. FLEURY PPDG
    Monrne - mer 31 Juil 19 à 13 h 25

    Moi moi aussi moi je dis pareil

  4. Avatar
    Burp - mer 31 Juil 19 à 13 h 46

    La nostalgie camarade

    1. Toitoi
      MoiMoiOuMoi - mer 31 Juil 19 à 14 h 32

      Vivre dans le passé n'est pas bon, même si le passé l'était.
      Le passé est dépassé, l'avenir est à construire.

      1. Avatar
        Player - mer 31 Juil 19 à 16 h 14

        Oui, mais l’avenir se construit sur / avec le passé.
        Tous les grands clubs ont leur passé, leurs légendes, leurs heures de gloire.
        Les papys qui amènent leurs petits-enfants au stade, je trouve ça super.
        J’aime bien voir les images de stade pendant le boxing day.
        Ça fait de supers souvenirs et... des « vrais » supporters.

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    mermoz - mer 31 Juil 19 à 15 h 49

    Je rêve d’ un nouveau Delgado, c’est ce qui manque à notre équipe
    Fragile mais quel talent ....

  6. Goner
    Goner - jeu 1 Août 19 à 8 h 27

    Quel souvenir de cette épopée européenne ! Je rêverai qu'on re-réalise un jour un parcours similaire. Les deux matchs contre le Réal avec le miracle Makoun, j'en frissonne encore !

Les commentaires sont fermés

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