L'OL encore au pied de la montagne

L'invincibilité de l'OL face au Real Madrid est donc terminée. En s'inclinant à Bernabeu hier soir (3-0), Lyon s'est fait éliminer de la Ligue des Champions par des Madrilènes fulgurants et bien plus talentueux, mais qui aurait du terminer à dix. Certes, la déception ce matin est atténuée par l'écart de classe évident qui sépare les deux équipes. Mais il reste quand même ce goût amer d'une sortie qui aurait pu être plus glorieuse.

En quittant la Ligue des Champions comme l'an passé sur une claque 3-0, les lyonnais ne peuvent que constater le chemin qu'ils leur restent à parcourir. Mais ils peuvent également regarder dans le rétro et s'apercevoir, déjà, que la première place du groupe des phases de poule qui leur tendait les bras aurait peut-être tout changée. L'histoire est ainsi faite qu'on ne peut pas la réécrire, mais dans le football, il faut bien admettre qu'on ne se lasse pas de ressortir la théorie des "et si..." Pour le match d'hier soir, une grande partie de l'élimination s'était jouée à l'aller, ne l'oublions pas. Le miracle n'a finalement pas eu lieu, mais on aurait pu espérer une sortie des lyonnais la tête haute.

Car sur la pelouse de Bernabeu, cet OL là n'a jamais existé. Étalée sur 40 mètres pendant 90 minutes, les hommes de Claude Puel ont laissé des espaces béants entre leurs lignes à un Real qui n'en demandait pas tant. Lisandro Lopez doit encore ce matin se demander combien de ballons lui sont parvenus, esseulé par un milieu de terrain apathique, incapable de tenir le ballon. A l'image d'un triste et fantomatique Yoann Gourcuff. La défense elle a vécu un véritable cauchemar et n'a pas opposé une grande résistance à ce Real entreprenant. Cris et Lovren ont ouvert les vannes et Lloris a fait ce qu'il fallait pour éviter de passer de la claque à la fessée.

L'élimination est certes logique, mais reste rageante dans son déroulement. Désormais, place au Championnat car samedi soir, l'OL jouera un match peut-être finalement plus important face à Rennes. L'Europe on la reverra, on l'espère, dans six mois.

Les commentaires sont fermés

Suivez-nous
d'heure en heure
d'heure en heure

derniers commentaires
Faire défiler vers le haut