OL - Anciens : Sergi Darder et la passion du derby

Parti au mercato estival, l’ancien lyonnais Sergi Darder a évoqué, dans un entretien accordé à So Foot, les résultats actuels de l’OL, mais aussi ses souvenirs sous le maillot rhodanien.

Après deux saisons passées sous les couleurs lyonnaises, Sergi Darder a changé d'horizon, cet été. Un retour aux sources, au club de l’Espanyol Barcelone, qu’il avait déjà connu dans ses jeunes années. Malgré seulement deux ans passés dans le Rhône, le milieu de terrain a laissé une bonne image. Celle d’un joueur à l’aise balle au pied, et qui avait gratifié les supporters lyonnais d’un superbe but un soir de victoire face au PSG. Dans un entretien accordé au magazine So Foot, celui qui « retourne souvent à Lyon », a évoqué l’importante victoire des joueurs de Bruno Genesio sur la pelouse du stade Vélodrome (2-3, 18 mars) : « Ce fut un succès important, parce que c’était une finale pour eux. Maintenant, l’OL a juste à se concentrer sur le championnat et il faut profiter de cet avantage. C’est vrai que l'élimination en Ligue Europa a été un échec, mais la priorité est de retourner en Ligue des champions. »

« Le derby est une espèce de guerre »

Imprégné de la mentalité lyonnaise dès son arrivée, Sergi Darder a été marqué par les matches contre l’ASSE, un derby qui transcende toute une région : « Ce derby est une espèce de « guerre ». Je le vivais bien plus intensément qu’un match face au PSG. Quand j’ai signé mon contrat, les supporters sont venus me parler en me disant : « Vous pouvez perdre tous les matchs, mais pas celui de Saint-Étienne. » Ça te donne une idée de la rivalité... » Il est, au moment d’évoquer ces rencontres face aux Verts, forcément revenu sur la célébration de Nabil Fekir lors de la « manita » lyonnaise à Geoffroy-Guichard (5-0, 5 novembre) : « Je pense que ce sont des choses normales, surtout dans une rivalité importante comme celle entre Lyon et Saint-Étienne. Dans le foot, du moment qu’on ne dépasse pas la barrière de la violence... Je ne crois pas qu’il avait programmé de faire ça. C’était juste une célébration, quoi. Je me rappelle qu’une fois, on avait passé un mauvais moment après une défaite dans le derby. Donc je comprends l’envie de décharger l’adrénaline. En plus, Fekir est lyonnais d'origine." 

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